Vous l’aurez sans doute noté. Le goût de l’époque, c’est le grand retour des brasseries mondaines. Visez plutôt le succès du Barbès, de La Poule au Pot, de Girafe, du Drugstore ou La Lorraine
Et tiens donc, le branchissime Passage des Panoramas (qui abrite déjà Racines et le café Stern), vient de voir naître une de ses tables comme on les aime, face à l’entrée des artistes du Théâtre des Variétés.
Derrière cette nouvelle adresse à fort potentiel branché, un trio du coolness parisien qui sait y faire : Jean Valfort, Charles Drouhaut et Jean-François Monfort (Farago, Canard et Champagne, c’est eux).
A la déco : Tristan Auer, le designer le plus couru du moment, a imaginé un décor furieusement parisien avec bar d’enfer, plafond en liège, fauteuils, laiton et banquettes oranges.
Le gang a convoqué le chef Gilles Goujon, référence de la gastronomie bourgeoise, pour signer une carte canaille à souhait : cocotte de bulinade de la Côte Vermeille, barbet, galinette, vive, lotte et coquillages, écume de rouille au safran (32 €), cocotte de caille fermière rôtie aux raisins, figues et garniture grand-mère (27 €), à moins de jouer la simplicité d’un artichaut vinaigrette (10 €) ou d’un baba au rhum...
Avis aux viandards : les sublimes côtes de boeuf sont à twister d’une sauce choron, au poivre ou confit d'échalotes, et à customiser d’un gratin de coquillettes, des petits légumes, frites ou purée, c’est selon.
On aime : les amuses-gueules servis non stop de midi à 23h pour les faims en décalé : os à moelle (10 €) anchois, purée de poivrons (13 €), sardines à l'huile végétale (11 €) beignets d'encornets (12 €), escargots, huître à l'unité (3 €).
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