Petit quiz pour les cinéphiles : dans quel film datant de 1955 voit-on Marilyn Monroe retenir sa robe blanche soulevée par le vent d’une bouche de métro ? Ceux qui ont bien répondu auront droit à leur gommette, et il s’agit bien sûr de 7 ans de réflexion. À l’origine adaptée d’une pièce de théâtre, cette histoire d’amour torride fait chauffer les Bouffes Parisiens sous les traits de Guillaume de Tonquédec et d’Alice Dufour. Un moment très plaisant.
Il fait chaud là, non ?
La chaleur du mois de juillet terrasse Manhattan. Femme et enfant étant partis prendre le frais à la montagne, Richard Sherman se retrouve seul à l’appartement. Alors qu’il se la coule très douce sur son balcon, un tomatier d’une tonne manque de lui exploser le crâne.
Prêt à en découdre, Richard se ravise en apercevant le minois confus et surtout charmant de la jeune fille du dessus. Elle débarque dans sa vie avec une candeur, un humour et de longues jambes capables de faire douter ce monsieur-tout-le-monde qui aurait bien besoin d’un peu de paillettes dans sa vie.
Le cœur et la raison…
Tiraillé entre amour conjugal, culpabilité et désir bouillonnant, Richard élabore des stratégies de défense. Pour se dédouaner, il imagine que sa femme pourrait tout aussi bien compter fleurette dans sa montagne, ce qui arrangerait d’ailleurs pas mal ses affaires.
Et dans le reflet du miroir, le philosophe Aristote prend les traits du double tantôt maléfique, tantôt rassurant, à la façon des petits anges et démons sur les épaules, venus semer le trouble. Pas vu, pas pris ?
La révélation Alice Dufour
Inutile de préciser à quel point Guillaume de Tonquédec est génial en quadra rangé qui se débat avec son désir. Et il faut bien l’avouer : comment ne pas craquer ? En face, la girl next door s’avère douce, drôle, humble et… jeune. Fantasme ultime, elle a même posé en tenue d’Eve dans sa revue préférée.
Un rôle cousu main pour la ravissante Alice Dufour, qui monte sur les planches pour la troisième fois avec une grande justesse, après une carrière de championne de Gymnastique Rythmique et de danseuse au Crazy Horse. Rien que ça ! Impossible de ne pas remarquer son port altier et sa grâce qui feraient flancher le plus chaste des maris. À suivre...
Du mardi au samedi à 20h30, matinées le samedi à 16h30, les dimanches à 15h, dès 20 €. Réservations sur www.ticketac.com.
© Celine Nieszawer
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