Les tables que vous allez adorer retrouver

Restaurants Ou Il Faut Retourner

On en rêvait ! Vite, au resto… Paris est à nous ! Mais quelles sont les vraies tables préférées des Parisiennes où vous allez adorer booker une réservation ou faire la queue, mais en oubliant cette fois les flopées de touristes ? Petit listing des adresses cultes 2.0, à la fois authentiques et follement dans l’air du temps.

Le faux-filet frites de L’Entrecôte

Après 3 mois de privation, faire un tour dans ce monument historique viandard à Marbeuf ou Saint-Germain-des-Prés et retrouver son atmosphère devrait être prescrit sur ordonnance... On ne sait pas vous, mais nous, on en rêve : de faire la queue (sans les Américains cette fois…), des calories en folie, des serveuses pas toujours aimables, du rab de frites, de la sauce secrète et des profiteroles en dessert, même si ce n’est pas raisonnable. (Formule à 26,50 €).

Le Relais de l'Entrecôte 20 rue Saint-Benoît, 75006 Paris

Un vrai salon de thé chez Bontemps

Retrouver le décor façon boudoir romantique et la terrasse cachée du salon de thé Bontemps, c’est se commander une petite tarte tomate, un Croque-Bonheur au jambon truffé ou une salade toute fraîche et une part de gâteau en dessert. Au choix : rhubarbe, fruits rouges, citron, fraise ou gianduja, tous lovés sur la pâte sablée signature. Un rêve éveillé… (Menu déjeuner à 35€)

Bontemps 57 rue de Bretagne, 75003 Paris

Les bouis-bouis snobs de la rue Sainte-Anne

Une Parisienne en mal de saveurs insolites va toujours assouvir ses envies d’ailleurs “authentiques” dans une cantine fumante qui ne paie pas de mine de la rue Sainte-Anne. Sans rien laisser au hasard… Les meilleurs udons de Paris se dégustent sans hésitation chez Udon Kunitoraya (1 rue Villedo, 75001 Paris), petite annexe “street” de leur extraordinaire resto étoilé et prisée de tout le gratin mode parisien. Un must pour 20 € en poche.

Autre adresse pointue d’initié à retrouver : Udon Jubey (39 rue Sainte-Anne, 75002), spot préféré de Louis Garrel, dont la spécialité sont les fameuses pâtes froides, servies avec des chips de fleurs de lotus et saupoudrées de poutargue (19 €). Une dinguerie.

Les crêpes du Breizh Café

 

La signature des crêpes ovationnées par le Fooding et le Michelin ? Un twist nippon que l’on retrouve dans la forme maki de ses Breizh Rolls au sarrasin et dans les ingrédients japonais qui se cachent dans les galettes bretonnes (algues de wakamé, champignons shiitakés…). Mention spéciale à l’efficacité de la jambon à la truffe / comté.

Breizh Café 109 rue Vieille du Temple, 75003 Paris et 1 rue de l'Odéon, 75006 Paris,

Les sushis de Blueberry

On était en manque ! Après de longues semaines d’abstinence de poisson cru, on peut enfin renouer avec sashimis et makis de la haute, préparé par un maître sushi qui vaut vraiment le détour comme chez Blueberry. Considéré comme le meilleur bar à sushis de Paris, Monsieur Lu y excelle dans un décor digne d’In The Mood for Love où l’on croise tout le beau monde de la rive gauche en train d’agiter ses baguettes devant un chirashi (24 €) ou les makis Rackham le Rouge aux tempuras de gambas, thon mariné, mayo spicy, concombre et carpaccio de truffe d’été (18 € les 6).

Autre alternative ? Trouver une place au Bar des Prés de Cyril Lignac, le spot à sushis préféré des Parisiennes.

Blueberry 6 rue du Sabot 75006 Paris

Les pâtes à la truffe de Big Mamma

Elles arrivent servies dans leur casserolette en cuivre, réchauffent le cœur et surtout nous ont manqué pendant ces derniers mois. Parce que chez eux c’est la saison toute l’année, il est grand temps de célébrer à nouveau les pâtes à la truffe du Big Mamma Group, à savourer dans le décor de maison de famille de Mamma Primi aux Batignolles ou encore dans le joyeux bordel inimitable du nouveau Libertino.

18 €, 71 rue des Dames, 75017 Paris et 44 rue de Paradis, 75010 Paris, www.bigmammagroup.com

Un gueuleton de bistrot aux Marches

Où s’attabler dans un bistrot qui vous servira des œufs mayo, un steak au poivre (19 €) avec un supplément d’âme et de chic parisien ? Les Marches, dans le 16e, bien sûr : l’esprit d’un vrai routier qui fait ami ami avec la bourgeoisie, où la gouaille parisienne a rencontré la génération Y. Bref, le spot parfait pour assouvir une envie de canaille entre nappes à carreaux et sacs Chanel. À noter : ses deux autres adresses parisiennes où l’on pratique la même politique : Aux Crus de Bourgogne (3 rue Bachaumont, 75002 Paris) et Aux Bons Crus (54 rue Godefroy Cavaignac, 75011 Paris)

Les Marches 3 rue de la Manutention 75016 Paris

Un club et un cocktail au Bar du Fumoir

Rendez-vous ultimement parisien, ce lieu d’atmosphère cultive néanmoins la maîtrise du cocktail comme les meilleurs bars de Philadelphie, une jazz band digne d’un film de Woody Allen et les fauteuils Chesterfield à faire baver les mises en scène des clubs les plus chics de Londres. Toujours est-il que les Parisiennes en ont fait leur repaire chic, face aux colonnades du Louvre (quel spectacle !) et commandent whiskey-sour, Chinatown et autre potions magiques (12 €) avec leur cultissime club sandwich : la spécialité de la maison !

Le Fumoir 6 rue de l'Amiral de Coligny, 75001 Paris

Un Mont-Blanc chocolat chaud chez Angelina

Dans ce décor Belle Époque hautement raffiné, Coco Chanel s’installait toujours à la table 45. En bonnes parisiennes, on retourne en pèlerinage chez Angelina pour siffler un onctueux chocolat chaud escorté de sa chantilly maison. À côté, on complète le goûter avec la pâtisserie signature : le mythique Mont-Blanc composé de crème fouettée et de meringue, le tout recouvert de vermicelles de crème de marron.

7 € le Mont-Blanc, chocolat chaud à partir de 4,90 €, 226 rue de Rivoli, 75001 Paris, www.angelina-paris.fr

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