Repéré dans Top Chef, passé par les fourneaux du Peninsula après une virée remarquée à Dubaï, Jean-Edern Hurstel inaugure Edern, son premier écrin perso dans le quartier des Champs-Elysées. On fait le point.
Une table d’auteur résolument festive
L’ère des salles à manger aux murs grattés, où l’on disserte sur le retour du topinambour est révolue. Jean-Edern Hurstel inscrit sa table dans la nouvelle tendance des adresses festives assumées (Froufrou, Uma Nota). Résultat, un décor archi contemporain, ponctué de tableaux de street-artistes en vue, un bar à cocktails et un DJ qui balance du son depuis sa cabine au beau milieu du restaurant. Vous avez dit stylé ?
Une cuisine bourgeoise décomplexée
Fidèle à ses origines alsaciennes, le chef ne fait pas dans la demi-mesure, traduction sa cuisine est généreuse et ses assiettes bien garnies. Ça commence avec de délicieuses tapas à partager : cromesquis de chèvre et vinaigrette au miel, (9€) langoustines croustillantes (13 €) autour d’un cocktail création (19€), suivis d’un exceptionnel boeuf Simmental flanqué d’oignons caramélisés (21 €).
Nos coups de coeur ? La côte de veau de lait ultra fondante avec ses macaroni aux cèpes à tomber (59 €), le homard barbotant dans une émulsion de crustacés et linguine (64 €). Mention spéciale pour la quenelle de brochet, d’après la recette de son maître d’apprentissage, le Meilleur Ouvrier de France Claude Legras (38 €).
A ne pas louper : la poire Belle Hélène, une valeur sûre (15 €).
Un speakeasy à squatter après le dîner
Une cave à cigare et un bar secret vous attendent au sous-sol, histoire de prolonger la soirée.
Retrouvez aussi Joia, le nouveau restaurant d’Hélène Darroze et Baieta, le restaurant de Julia Sedefdjian.