C’était le resto la plus attendu de la saison. Après le succès de Girafe, Loulou et Monsieur Bleu, Paris Society, le groupe de Laurent de Gourcuff, récidive. L’Opéra Garnier s’offre enfin la table festive qu’elle méritait avec Coco. Le Tout-Paris accourt. Faites vos résas.
La nouvelle salle à manger de l’Opéra Garnier
Au moment de son inauguration en 1875, l’élite parisienne a fait de l’opéra son poumon festif et artistique, symbole de la frénésie qui règne alors sur les Grands Boulevards. À l’époque, Charles Garnier avait déjà imaginé la création d’une brasserie pour souper après le spectacle. Le projet ne verra jamais le jour.
150 ans plus tard, le lieu mythique tient enfin la salle à manger qu’elle méritait. Un décor spectaculaire et hors norme sous la houlette de l’architecte d’intérieur Corinne Sachot, jeune talent très prometteur, soutenu par le designer végétal Thierry Boutemy qui a su intégrer une végétation luxuriante au cœur des vieilles pierres de l’Opéra...
Un décor à la Gatsby
Pour parfaire cette mise en scène ostensiblement glamour, rien n’a été laissé au hasard. Le lieu veut faire tourner les têtes, replonger Paris et ses élégantes dans l’univers des années folles, dans une opulence et une légèreté toute Fitzgeraldienne.
On s’affranchit des codes pour ré-inventer l’atmosphère. Pas de DJ set, ni de playlist. Un piano bar et un groupe de musiciens donnent le ton toute la soirée pendant que les mixologues s’affairent au bar. Autre singularité des lieux : un véritable jardin, poumon vert protégé au milieu de la frénésie urbaine, où l’on vient déjeuner au soleil et dîner à la belle étoile.
Une table mondaine
Le chef Julien Chicoisne (formé chez Frechon) joue un répertoire habile à cette table mondaine. Celui qui plait aux grosses faims, aux affamées de mode comme aux appétits de brindilles.
Cœur de saumon fumé (28 €), tempuras de daurade et crevette (16 €), asperges vertes sauce mimosa (20 €), cœur de noix d’entrecôte Angus d’Argentine et purée de pommes de terre (42 €), une tartare de filet de bœuf avec ou sans caviar (25 ou 55 €) ou encore un bel artichaut.
Sur le chariot à desserts, le pâtissier Kevin Lacote s’en donne à cœur joie : sablé coco et chocolat, choux printaniers framboise-pistache (14 €), Opéra (16 €)... Autre kiffs : les churros au chocolat ou la coupe de fruits géante pour 4 personnes (48 €).
Des petits-déj’ de roi
Pensé comme un lieu de vie, un vrai, Coco s’avère un rendez-vous de lève-tôt comme de couche tard. Idéal pour les petit-déjeuners d’affaire et les rencards matinaux, ici, le “breakfast” est roi avec du bon café, des œufs (10 €), des power-bowls (12 €), croissants et pains au raisin (4 €) ou carrément des tartines de beurre et confiture (7 €). Miam !
Ouvert tous les jours de 8h30 à 2h avec un service voiturier
Découvrez aussi les nos 5 bouillons préférés à ne pas rater et Mimosa, la table méditéranéenne de Jean-François Piège