On a déjà repéré Jacquemus sur leurs matelas jaunes et blancs. L’instelligenstia marseillaise se bouscule au portillon du resto face à la mer et les it-girls sont au taquet pour réserver leurs chambres histoire d’un petit week-end les pieds dans l’eau.
Nom de code ? Tuba Club. L’hôtel le plus convoité de l’été vient d’ouvrir ses portes. Derrière ce véritable phénomène : Greg Gassa et Fabrice Denizot, sous la direction artistique de la brillante Marion Mailaender. Un rêve posé sur les Goudes. On vous explique.
Sur les rochers, la plage !
Installé dans l’ancien club de plongée de ce petit village marseillais, on se croirait littéralement projeté sur une île grecque. Posés à même les rochers, quelques chaises et matelas installés sous la terrasse sont une invitation à la bronzette…
Inutile donc de débarquer sans maillot… Un plouf et quelques brasses s’imposent avant de remonter par la petite échelle, avant de sécher avec un Spritz maison à l’apéro ou une bière locale devant le coucher du soleil.
Un resto de vacances
Pour faire vibrer sa clientèle, Greg Gassa a fait simple en puisant dans ses meilleurs souvenirs de vacances. L’idée ? Retrouver des madeleines de Proust de l’été en collant au mieux avec les produits locaux.
À la carte, simple et diablement efficace : un panier de crudités avec œufs et anchoïade comme au Club 55, une assiette de poutargue et de radis noir ou encore un pizza fritta à la burrata digne des meilleurs aperitivi à Positano.
Les plats signatures ? La pasta maison aux fruits de mers, tomates et poivrons saupoudrés de poutargue, un loup grillé, une irrésistible tatin d’abricots et des chouquettes chantilly. Le tout ultimement miam. On passe sur le rosé et la carte des vins qui fait du bien.
Des chambres comme des cabanons
5 chambres très convoitées, dans l’esprit guest house de copains, donnent à même les terrasses. Le parti pris de l’architecte d’intérieur Marion Mailaender ? L'esprit cabanon qui colle à la peau de la casbah, avec jonc de mer au sol, douche avec tuyau d’arrosage, petit savon de Marseille. Et basta.
Partout dans cet hôtel, la mise en scène se déploie entre mobilier upcyclé et matières brutes, inspirations brutalistes twistées de perles et de coquillages, teintes naturelles et cordages fluo. Tout ce qu’on aime…
Le must ultime : la possibilité de débarquer par la gare au vieux port pour vous téléporter aux Goudes en bâteau, en zappant les embouteillages. La joie totale.
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