À 50 ans, JLo a le mojo ! Après avoir fait exploser le compteur de likes au dernier défilé Versace dans son éblouissante robe jungle 2.0, et avant son très attendu show de mi-temps au Superbowl aux côtés de Shakira, la bomba latina est de retour au cinéma dans le rôle d’une sulfureuse stripteaseuse devenue reine de l'arnaque aux côtés de Constance Wu (Crazy Rich Asians), Lili Reinhart (Riverdale), Julia Stiles et Cardi B. On vous file 3 bonnes raisons d’aller voir Queens de Lorene Scafaria, en salle le 16 octobre.
Parce que le film est inspiré d’une histoire vraie
En 2007, Destiny (Constance Wu), une girl next door originaire du Queens, débarque dans un club de strip de Big Apple pour gagner sa vie. Ramona Vega, la star des lieux, la prend sous son aile et lui apprend les rouages du métier pour amadouer les clients, des loups de Wall Street aux comptes en banque bien remplis. Tout est sous contrôle jusqu’au krach de 2008.
La réalité dépasse parfois la fiction, autant en profiter. Queens (Hustlers en VO) tire son scénario de l’enquête menée par la journaliste Jessica Pressler dans le magazine New York sur un fait divers qui impliquait une bande de stripteaseuses new-yorkaises dans une grosse arnaque commise au détriment d’anciens clients. Sexe, drogue et RnB, c’est déjà bien parti.
Parce que JLo est plus caliente que jamais
Fun fact, JLo avait déjà postulé pour un rôle de stripteaseuse à l’époque de Showgirls, mais elle n’avait pas été retenue au casting du film controversé de Paul Verhoeven. Une expérience qui a dû lui servir de leçon !
Pour incarner la torride Ramona Vega, Jennifer Lopez a suivi un training quotidien pendant près de 6 mois. Les résultats sont là. Plus sexy que jamais, la quinqua crève l’écran dans son numéro de pole dance scandaleusement hot. Même Usher, qui fait une petite apparition dans son propre rôle, en reste sans voix. Une scène cul(te) assurément.
Et sa performance ne s’arrête pas là. L’actrice, également productrice du film, apparaît en cheffe de clan aussi charismatique que manipulatrice. Sa présence magnétique et sa performance magistrale pourraient bien lui valoir le précieux sésame… Un Oscar pour JLo ?
Parce qu’il porte un certain regard sur la société américaine
En premier lieu, Queens balaie les a priori sur l’univers des boîtes de strip-tease. Hormis les séances de lap dance, le film ne présente aucune scène de sexe à proprement parler. Une manière de tordre le cou aux idées reçues : les danseuses et les putes n’exercent pas le même métier.
Ne vous attendez pas non plus à ce que les filles se crêpent le chignon, entre elles, jamais de rivalité. Au sein de ce casting 100 % féminin et représentatif des minorités, la solidarité féminine prime. Même Cardi B y va de ses petits conseils pour appâter le chaland. That’s my bitch.
Queens s’attaque aussi et surtout aux schémas traditionnels de la société américaine et à sa quête éternelle de l’American dream. Qu’elles rêvent d’indépendance ou de vengeance, Ramona, Constance et les autres sont prêtes à toutes les combines pour se faire de l’argent facile, mais jusqu’à quel prix ? Vous le saurez en allant au ciné.
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