Vous en avez forcément entendu parler. Le Rochechouart, l'hôtel dont tout le monde parle au style résolument Mad Men signé Festen Architectures, et fondé par les jeunes entrepreneurs à succès Louis et Anouk Solanet. Après l'ouverture en fanfare de l'hôtel, c'est l'inauguration de leur rooftop qui domine Paris qui fait vibrer le quartier. Explications.
Le rooftop plus plus attendu de la saison
Le lieu. Signature très attendue du Studio Festen, l’ouverture de l’Hôtel Rochechouart et de sa brasserie mondaine par Louis et Anouk Solanet ont fait grand bruit. Même excitation autour du retour de leur toit-terrasse qui s’affiche comme le nouveau rendez-vous de Pigalle pour l’apéro avec un bar haut perché où se croise du beau monde autour de cocktails signatures.
À commander absolument : les cocktails créations aux influences latines, pour voyager en Amérique du sud sans décoller ses yeux du Sacré Coeur. On fond pour le Tango, rhum, cognac, rinquinquin, citron et jasmin (17 €) ou le Mariachi, mezcal, grand marnier, citron, electric velvet et miel (19 €) et pour accompagner le tout, on s’offre un tacos (19 €) ou une ensalada (15 €). ¡Ay, caramba!
Bar sur le toit, ouvert du lundi au vendredi de 12h à 15h et de 17h30 à minuit. Le week-end de midi à minuit.
@juliezwing sur Instagram / @tectona.official sur Instagram / © hôtel rochechouart
UN BRASSERIE COMME DANS UN FILM
On se croirait dans une scène de Claude Sautet. Des grandes tablées où ça drague et ça rigole sévère dans une brasserie-institution de la vie parisienne, avec service au taquet et sole meunière déroulée sur l’argenterie.
Festen joue clairement ici la mise en scène des brasseries d’atmosphère dans un délire année 30 d’aujourd’hui qui joue un pur style Art déco entre grands miroirs, mosaïque bleue, suspensions en albâtre et banquettes rouille.
À ceci près que les nouvelles élégantes et jeunes femmes de pouvoir ont pris la place des semi-mondaines devant les tables dressées à l’ancienne : nappe blanche, ronds de serviette dans une mise en scène anachronique. Delicious !
AU MENU DU FESTIN
Les amateurs de cuisine bourgeoise façon La Poule au Pot, L’Epi d’Or ou bouillons seront servis. Il y a l’idée de la fête, des valeurs sûres à la française et de la bouffe réconfortante à la carte. À commencer par une carte de hors-d'œuvre sexy : calamar frits béarnaises (6 €), crème Dubarry (10 €), tartare de daurade (14 €), os à moelle (10 €), radis beurre (4 €).
Puis place aux choses sérieuses. Onglet de veau sauce moutarde et purée maison (22 €), poitrine de cochon rôtie croustillante, sole meunière à partager (62 €) avec frites maison ou cœur de laitue. Et comme les envies veggie et canaille, ça existe : miam la belle cocotte de légumes vapeur (18 €) et les ravioles de chèvre frais dans un velouté de champignons (19 €).
En dessert, on déroule les classiques : mousse au chocolat, île flottante ou carrément le gâteau de crêpes, la spécialité de la maison (12 €). Ça s'arrose évidemment de cocktails, de champagne et de bons vins. Et puis un dernier cocktail pour la route comme le Joug Joug (rhum, framboise, gingembre). L'ascenseur vous monte direct au lit sans alcootest...
DO NOT DISTURB
Faire l’amour ou un after. Vous avez le choix.
Reste que les chambres au style ultime (touches rétro, meubles chinés, vue de maboule…) vous attendent pour une nuit canaille. Vive le couvre-feu !
Ouvert tous les jours de 12h à 21h… et plus pour les clients de l’hôtel !
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