Retenez bien son nom. Tout juste ouvert du côté du Triangle d’Or, Enni Udon est déjà devenu le repaire des avocat·e·s et magnats de la finance venus chercher dans le quartier cette atmosphère authentique digne d’un izakaya japonais. Il faut dire que cet étonnant décor de bois brun élégant (demandez à réserver l’un des jolis deux salons intimistes) est un véritable appel au voyage…
Le udon, qu’èsaco ?
Plus épaisses et gourmandes que les ramens, aux dernières nouvelles, les udons auraient été créés par un moine appelé Enni au XIIIe siècle sur Kyūshū, cette grosse île au Sud du Japon. Autant dire que, depuis, ces nouilles de blé soyeuses à souhait sont devenues un must de la cuisine nippone, exigeant un savoir-faire séculaire qui se transmet religieusement.
Chez Enni Udon, on les commande chaudes ou froides, trempant dans un bouillon ou pas, et on les slurp slurp en manipulant baguettes et cuillère en bois. Dieu que c’est bon.
Udons d’auteur
Parmi les starlettes à la carte, zoom sur l’étonnant “Enni Udon” éponyme à l’émincé de porc, salsifis, konjac, daikon et carottes, dont la lie de saké “Saké kasu” donne une intéressante note fermentée (20 €). Plus classique mais ô combien satisfaisant, le Tempura Udon dans un bouillon de dashi chaud à base de poisson, kombu et shiitake, où l’on vient plonger les pièces de crevettes où tremper petit à petit pour garder la croustillance (21 €). Mmmh…
Pour les petits plaisirs à partager, le karaage est une valeur sûre ultra crunchy (12 €), sans oublier un efficace katsudon (19 €), un onigiri au saumon (4 €) et, en dessert, un dorayaki maison de rigueur (7 €).
Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 15h et de 18h à 22h30.
© Guillaume Czerw
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