Parmi les nouvelles adresses qui vont marquer cette saison, Le Comptoir du Ritz figure parmi les rendez-vous food les plus attendus du côté de l’Opéra. Et à en juger la queue à l’ouverture, l’extase au tasting et l’excitation sur les réseaux sociaux : on n’a pas fini d’en entendre parler… Décryptage d’un phénomène qui a tout bon.
Un coffee-shop à la parisienne
Il fallait enfin un écrin à la hauteur des créations de The Chef in a truck (Netflix) pour que les Parisiennes et foodies de passage puissent venir déguster ou repartir avec des délices de François Perret, pâtissier du Ritz, dans les dîners en ville.
C’est désormais chose faite avec Le Comptoir du Ritz… Car ce n’est pas une simple pâtisserie pignon sur le 38 rue Cambon que le palace mythique vient d’ouvrir main dans la main avec son chef sucré. Mais un véritable coffee-shop indépendant et unique en son genre, qui permet de s’approprier les nouveaux codes du luxe pop avec cette touche couture parisienne qui colle à la peau du palace de la place Vendôme. Sur place, à emporter ou en click & collect pour être sûr·e d’avoir “booké” la pâtisserie dont vous rêviez…
Impossible de résister à la tentation de ce Ritz… à la cool ! On voit d’ici rue Cambon tout le clan Chanel s’approvisionner pour le petit-déjeuner, les rédactrices de mode, D.A. et autres gangs du luxe venir s’attabler pour un lunch chic sur le pouce ou un sandwich… Sans oublier les nouvelles élégantes de passage le samedi pour un goûter avant un tour de manège ou de toboggan aux Tuileries, à moins de repartir avec un cake ou une tarte pour gâter (et en mettre plein la vue à) des amis qui vous ont invité·e à dîner.
Des créations pop et les desserts signatures de François Perret
En témoignent ces gobelets à latte contemporains, signe de reconnaissance à la fois pop et chics dans le quartier. À siroter avec une paille-cuillère : les pâtisseries stars de François revues et visitées en boissons très gourmandes. Ça donne un marbré ou une madeleine à boire, qui combinent l’onctuosité d’un lait frais, d’une crème fouettée à la texture d’un nuage, un trait de caramel et un topping ajouté à la dernière minute pour la touche crunchy : amande toastée, poudre de biscuit marbré et de crumble cacao ou poudre de pâte sucrée et éclats de nougatine. L’alternative vegan au lait végétal en mode “barquette à la framboise” sera un must pour gourmandes à la recherche de kifs lactose-free (9 €).
Dans les vitrines : impossible de résister aux signatures qui font l’aura internationale de François Perret. À commencer par ses classiques : le cheesecake fraise des bois, le cake marbré... Et selon les saisons : l'extraordinaire tarte aux fraises, le mille-feuille ou le nouveau dessert star !
Impossible de résister à ses madeleines de voyage, ultime snobisme à offrir (ou à servir avec le café) vendu dans des boîtes-bijoux pêche, couleur historique du Ritz, et estampillé d’illustrations des stars qui ont fait le mythe du palace : César Ritz et Auguste Escoffier !
Salé : le sandwich 2.0 selon François Perret
Kiraz les a dessinées longilignes, élégantes en toutes circonstances et toujours au régime. Comme pour coller à la silhouette sylphide fantasmée des Parisiennes, François Perret a repensé la silhouette de ses sandwichs !
Après le club Rykiel du Flore sans pain ni mayo : vive le sandwich 2.0 ! Sa signature light ? On ne retire rien : on équilibre. L’inversement des proportions d’un sandwich classique pour un plaisir décuplé : avec ⅔ de garniture pour seulement ⅓ de pain et un pain feuilleté parfait (sans miettes) pour tenir en main et en bouche, sans s’en mettre partout. L’atout n’est pas moindre !
Concrètement : on retrouve tous les ingrédients au sourcing parfait du gastro… en sandwich (13 €) ! Salade romaine, poulet, tomates confites et anchois dans un pain feuilleté pour rester fidèle à l’iconique salade César. Crème de raifort, saumon fumé, roquette, segments de citron et saumon fumé dans un pain de mie au sarrasin. Et pour les vegan : une foccacia avec pickles de légumes, sauce betterave, petite frisée et baies de goji…
Même esprit pour les viennoiseries dont le format identique au sandwich a été pensé pour se déguster sans s'émietter… ou tout simplement se partager sans dégât. Un must ultime (entre 3 € et 3,50 €).
Du lundi au samedi, de 8h à 19h
© Bernhard Winkelmann
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