Tout tout tout, vous saurez tout sur le clito ! Dans leur livre Les joies d’en bas qui vient de paraître aux éditions Actes Sud, Nina Brochmann et Ellen Støkken Dahl explorent en profondeur le sexe féminin. Les deux étudiantes en médecine norvégiennes abordent sans complexe, ni tabou toutes les questions qui touchent au minou. Règles, contraception, épilation, mycose, sexe anal, grossesse… Tout y passe avec humour et panache. Petit florilège de ce qu’il faut savoir sur le clitoris. Pour le reste, on vous renvoie à l’ouvrage, très instructif.
1.Le clitoris, c’est comme un Kinder Surprise
Il s’agite de l’extérieur et cache une surprise à l’intérieur ! Avant de rentrer plus en profondeur dans le sujet, petit cours accéléré d’anatomie. Ce qui se cache entre vos jambes, s’appelle une vulve. Schématiquement, la vulve ressemble à une fleur. Le clitoris se trouve à la jonction des pétales (petites lèvres). Ce fameux “bouton”, qui a en apparence la taille d’un raisin sec (gland du clitoris) n’est que la partie visible de l’organe. Ce que l’on sait moins, c’est que le clitoris se déploie aussi en interne : les parties internes entourent l’urètre et le vagin. Ce complexe clotoridien a la forme d’un Y renversé qui mesure entre 0,5 et 3,5 cm de long. Notez aussi que la position du gland du clitoris varie d’une femme à l’autre.
2.Le clitoris est la zone la plus sensible du corps
Rien d’étonnant quand on sait qu’il regroupe 8 000 terminaisons nerveuses. Autant que le gland de l’homme, mais ici elles sont 50 fois plus concentrées. Traduction, il n’en faut pas beaucoup pour le stimuler. De là à grimper aux rideaux pour un simple effleurement ? Pourquoi pas ! Notez toutefois, que certaines femmes sont plus sensibles que d’autres.
Autre conséquence de cette extrême sensibilité, une sur-sollicitation peut vite provoquer des sensations de douleurs voire d’engourdissement. Dans ce cas, laissez-le souffler.
3. Le clitoris pourrait abriter le point G
Hypothèse à prendre avec des pincettes. Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé de preuve certaine de l’existence de cette zone du vagin, sûrement aussi légendaire que les licornes, baptisée par le gynécologue allemand Ernst Gräfenberg. Certains chercheurs avancent toutefois que le point G serait “une partie interne profonde du clitoris qui serait stimulée à travers la paroi vaginale lors des rapports sexuels ”.
4. Le clitoris entre aussi en érection
Comme le pénis, ou presque. En cas d’excitation, les petites lèvres et les parties internes du clitoris se remplissent de sang, elles prennent une couleur violacée plus sombre. Le complexe clitoridien gonfle jusqu’à doubler de taille. C’est une érection ! Pour l’anecdote, les femmes ont autant d’érections nocturnes que les hommes pendant le sommeil paradoxal. Ça vous en bouche un coin, hein ?
5. Le clitoris permet d’avoir des orgasmes à répétition
222, c’est le nombre (hallucinant) d’orgasmes consécutifs ressentis par une femme lors d’un concours de masturbation au Danemark en 2009 ! Sans aller jusqu’à décrocher un nouveau record, vous pouvez facilement enchaîner les orgasmes en continuant à stimuler votre engin. Rappelons que les hommes n’ont droit qu’à un orgasme par partie fine. Dernière info capitale, Nina Brochmann et Ellen Støkken Dahl rétablissent la vérité sur l’orgasme vaginal et l’orgasme clitoridien. Retenez qu’il n’existe qu’un orgasme. En tant que tel, le vagin est quasi insensible. D’ailleurs, moins d’⅓ des femmes parviennent à jouir lors d’un rapport incluant seulement le vagin. Et devinez ce qui fait la différence ? La position exacte du gland du clitoris, qui est variable d’une femme à l’autre. Localisé près du vagin, il favorise l’orgasme vaginal. Un conseil, si ce n’est pas votre cas, transmettez la notice de votre clitoris à qui de droit.
D’après Les joies d’en bas de Nina Brochmann et Ellen Støkken Dahl, éditions Acte Sud, 22,50 €.
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