Sens du sacrifice oblige, la rédac’ a fait la tournée du gras à Paris et testé pour vous les nouvelles adresses de street food qui vont faire parler d’elles et réjouir les appétits vengeurs. Rougaille saucisse d’anthologie, sandwichs addictifs lovés dans du pain hallah, pad thaï dingue-dingo, spécialités panafricaines à gros potentiel foodporn et même les meilleurs nuggets de votre vie : zoom sur 5 spots réjouissants, bien décidés à upgrader vos pauses déjeuner.
Nissi
Envie d’un sandwich dodu et réconfortant ? Vous êtes à la bonne adresse ! Planté dans le quartier de South Pigalle, Nissi, est une vraie pépite, hymne à la street food levantine et au fait-maison qui nous transporte dans le goût et dans le décor du côté des institutions de Tel Aviv. La maîtresse des lieux, Nina Simone Métoudi, Nissi pour les intimes, a pensé son mignon spot façon petites tables de rues avec mobilier en bois chiné, vaisseliers dépareillés et affiches vintage. Dans une déferlante de recettes gourmandes, elle fait aller son amour pour une cuisine de tradition, généreuse et solaire.
À commander : une carte courte proposant 4 recettes lovées dans un pain hallah ultra-moelleux signé Mamiche. À l’envi, on fonce sur le Beef Stew au bœuf onctueux confit aux oignons pendant 20h façon tagine (12,50 €), sur l’incontournable Schnitzel au poulet et aubergines frites (13,50 €) ou sur le frais Sabich aux légumes et œuf dur (10,50 €). Notre chouchou ? Le Fish Balls garni de boulettes de poisson à la sauce marocaine rehaussé de fenouil, tahini, persil et menthe (12 €). Pour accompagner ces délices affriolants, de joyeux sides comptant frites de patate douce (5 €) et belle salade de fenouil (4 €). Et pour la touche sucrée, trois options gros kif : l’irrésistible cookie choco halva (4,5 €), la mousse choco relevée d’huile d’olive et de fleur de sel (4 €) et cette folie de flan à la fleur d’oranger arrosé de sirop de rose (4 €).
À noter : tout le contenu des sandwichs sont dispos dans une formule à l’assiette avec un supplément houmous et une hallah pour saucer (+ 1,50 €).
Nissi, 4 rue Pierre Fontaine, Paris 9. Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 22h.
© Nissi par Maki Manoukian.
OTÉ
Direction La Réunion… sans quitter Paris ! Chez Oté (surprise en créole), les mordu·e·s de street food réunionnaise sont accueillis par un trio de potes – Rodrigue Barcilon, Clément Fraisse et Justin Arnal – amoureux de l’île et ses saveurs intenses. Dans ce spot tout de rouge et de bleu vêtu aux couleurs du drapeau, ambiance chill garantie grâce à une playlist cadencée et des effluves provenant de la cuisine ouverte : ça sent bon, par ici. Service chaleureux, assiettes colorées entre plats traditionnels et revisités : ce gang de mecs assure !
À commander : on attaque direct avec les traditionnels bouchons poulet, des raviolis d’inspirations chinoises parfaitement relevés (6,50 €), sans oublier la Patate Lé La, une patate douce fondante comme jamais rehaussée d’un rougail mangue, ce condiment typique de la Réunion, puis déposée sur une délicieuse sauce curry (8 €). Gardez de la place pour la généreuse barquette de rougail saucisses, LE plat emblématique de La Réunion : une saucisse de Montbéliard à la tomate toujours accompagnée de lentilles, de riz et de rougail mangue (16 €). On parie que vous vous en lècherez les doigts… L’autre iconique de la maison ? Le poulet givré revisité, un sandwich gourmand à souhait qui troque le canard à la vanille façon street food : poulet tendre, légumes croquants et une touche sucrée avec cette fameuse vanilline qui fond en bouche (18,50 €)…
OTÉ, 46 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e. Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30. Sur place et à emporter.
© Oté par The Travel Buds
Baan PadThai
Son ouverture cet été a fait grand bruit. Il faut dire que Baan PadThai s’impose comme une véritable référence en Asie, comptant 13 adresses et carrément un Bib Gourmand attribué depuis 2018 par le Guide Michelin Bangkok. Vous voilà convaincu·e·s ? Ce monument de la street food thaïe se dévoile à Paris en plein quartier Etienne Marcel, reprenant les codes de ses adresses cultes parées de boiseries précieuses et de murs d’un sublime bleu signature.
À commander : si toutes les recettes élaborées par chef star Ian Kittichai (311k followers au compteur, tout de même) sont à tomber de plaisir, la grande vedette de la carte reste obviously le pad thaï, ce monument de la cuisine thaïlandaise qui continue de réjouir nos pauses déj’ semaine après semaine. Ici, il est travaillé avec une sauce secrète composée de 18 ingrédients et décliné au bœuf grillé, poulet grillé, crevettes tigre grillées, chair de crabe et même canard rôti selon le mood (entre 13,50 € et 19,50 €). On accompagne son assiette de chouettes brochettes de poulet satay (9,50 €) et de petits rouleaux de printemps végé et frits à dipper dans une sauce bien balancée (7 €). En dessert, le riz gluant à la mangue se décompose en trois parties avec le lait de coco pour lier le tout (9,50 €). Trop bon !
Baan PhadThai, 46 rue Montmartre, Paris 2e. Ouvert tous les jours de 12h à 22h.
Kuti
On se laisse voyager le temps d’un repas chez Kuti pour une expérience dépaysante dans le haut lieu de la world food parisienne, à savoir le bouillonnant 10e. Chez Kuti, le franco-camerounais Antoine Joss Lecocq met en valeur la richesse de la cuisine africaine en mêlant plusieurs pays du continent, du Cameroun au Ghana en passant par le Nigeria et le Sénégal. Dans un décor inspiré des chops bars ghanéens, immersion totale dans les saveurs de la (trop méconnue) street food panafricaine, le tout dans une ambiance de cantine ultra-généreuse, comme on aime.
À commander : on ne passe pas à côté de la star de la maison, le Masa (10 €), à savoir un pancake de riz fermenté aussi léger qu’un nuage. Cette véritable découverte se décline en 3 versions : le veggie gourmand et épicé (10 €), au poulet frit et sauce mayo-gingembre (11 €) ou l’effiloché d’agneau, diaboliquement fondant (12 €).
Chiche de passer au plat de résistance ? On teste le Jungle Beat, du poulet frit servi avec une addictive sauce cacahuète, le tout accompagné de riz jaune, de bananes plantains et d’épinards pour la diét’ (14 €). On fait glisser le tout avec un jus de bissap (5 €), de gingembre pour la détox (5 €) ou une sélection de bières africaines (7 €). Si vous ne repartez pas en roulant, c’est que vous avez perdu.
Kuti, 6 rue des petites écuries, Paris 10e. Ouvert du lundi au samedi, de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30.
© Maki Manoukian
Dumbo
Après Pigalle et la rue des Petites-Écuries, la réf’ du smash burger étend son empire et installe sa troisième adresse en plein cœur du Marais (juste à côté de notre rédac’ !). Derrière sa façade blanche signature, ce cute Dumbo 3 designé par Rodaa Studio (Shabour, Tekés) mixe l’épure et le vintage avec un sol brut en vernis gris, un mur en pierre de taille apparente et une bête de comptoir en bois vieilli. C’est toujours aussi bon et il y a de la nouveauté dans l’air !
À commander : c’est là que ça se passe ! Aux côtés du cheeseburger iconique (10 €) et de sa version végétarienne (13 €), la carte de Dumbo s’étoffe d’un grand classique de la street food : les nuggets. Un défi d’envergure pour Charles Ganem et Samuel Nataf, qui ont planché sur le doss’ des mois durant pour reproduire le goût et la texture des nuggets emblématiques dans une recette ultra-clean avec poulet français, épices diaboliques et panure de compét’. Frits dans deux bains de cuisson, les nuggets de Dumbo sont impeccablement dorés, croustillants et juteux à l’intérieur. À dipper dans la sauce maison canon réalisée à base de confiture d’abricot, épices, vinaigre, sauce soja et moutarde qui les rendent carrément affolants ! (6 € la boîte de 6 nuggets).
À noter : chez Dumbo Marais, quelques places assises permettent de savourer le butin canaille sur place !
Dumbo Marais, 6 rue de Poitou, Paris 3e. Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30, samedi et dimanche en service continu de 12h à 22h30.
© Dumbo Paris (@dumboparis) par @thesocialfood et Felix Dol Maillot.
Et toujours….
DOGMA
Avis aux amateurs de fried chicken, celui-ci déchire ! Après avoir ambiancé le 9e avec leur super bar à manger Pompette, Mathieu Grichois (ex-pubard) et le chef canadien Jordan Robinson (passé au Frenchie et Frenchie to Go) se lancent en mode street-food dans ce micro lieu alluré nappé de béton ciré. Et si le poulet frit de Dogma fait tourner les têtes, c’est qu’il joue clairement dans le registre gastronomique avec des ingrédients haut de gamme et des recettes ultra maîtrisées : poulets fermiers venant des Landes et de Bresse marinés pendant 24 heures dans un butter milk maison, panure et sauces secrètes pimpées d’épices qui envoient un max de plaisir à chaque bouchée.
À commander : les Fried Chicken en solos, accompagnés des sauces maison démentes dont la décoiffante honey mustard (3p ou 5p de 11 à 14 €). Ou en burger pris dans un potato bun artisanal autour de deux recettes : le OG, poulet frit agrémenté de chou blanc mariné au jus de betterave et vinaigre et sauce white barbecue (12,9 €). Et El Diablo, poulet frit arrosé de beurre clarifié et relevé de piment jalapeño (12,9 €). Avec, des sides à haut potentiel addictif : de folles frites avec une sauce au choix (3,5 €), tendre Buttermilk Biscuit comme aux US (2 €), du Coleslaw (une délicieuse salade de chou à l’américaine pour 3 €) et des onions rings dorés et croustillants carrément parfaits (5 €).
Dogma, 10 rue des Petites Ecuries - Paris 10e. Ouvert du lundi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 22h.
DISCO BURGERS
Le roi de la street food enfile un nouveau costume et part se nicher bien au chaud dans un pain toasté et pressé qui ne laisse rien dépasser ! Welcome à ce new concept piqué aux coréens que deux potes d’enfance bien inspirés, Louis et Augustin, ont exporté à Paris à deux pas de Pigalle dans un comptoir constellé de boules à facettes et ambiancé d’une playlist disco de compet’ !
À commander : quitte à faire l'expérience, autant sortir du classique cheeseburger (même si délicieux ici) et partir directement sur le burger Italo Disco. Le pitch ? Un pain brioché légèrement sucré spécialement élaboré pour une cuisson parfaite et pressée sur la ‘’magic machine’’ de Disco Burgers. A l’intérieur, de la viande hachée de bœuf accompagnée de stracciatella, de tomates fraîches et confites, d’aubergines rôties, de courgettes marinées, de roquette et basilic : rafraîchissant et encore meilleur avec l’option crème à la truffe noire (11€ et 12 €). A coupler avec les super frites maison (4 €) et terminer en douceur avec le cookie Wonderland choco/café (4 €).
À noter : une baby terrasse pour s’avaler le tout sur place.
Disco Burgers, 26 rue de Douai, Paris 9e. Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 22h.
© Johanna Alam
Nour Comptoir
Connaissez-vous les arayes ? Ces petits mezzés populaires en Syrie ont voyagé du Liban à la Jordanie en passant par Tel Aviv pour devenir une icône de la cuisine du Moyen-Orient. Dans sa charmante échoppe voyageuse posée rue Jean-Pierre Timbaud, le chef franco-israélien Yossi Levy (le fameux sabich de chez Dizen, c’est lui) consacre tout son amour à ce pain pita moelleux garni d’une farce à la viande, au poisson ou aux légumes, arrosé d’herbes et d’épices.
À commander : foncez sur l’arayes de bœuf ! Le chef utilise ici une belle épaule qu’il hache et parfume de son délicieux baharat maison (mélange secret d’épices) auquel il ajoute oignons doux, ail, persil et coriandre. Le tout part dans dans un pain pita maison qu’il badigeonne d’huile pimentée avant de l’envoyer se faire snacker sur le grill puis le tremper dans une sauce tahini. Deux autres recettes complètent la carte : l’araye à la merguez ou encore le vegan aux petits légumes de saison (9,50 €). Mention spéciale pour les délicieux sides tels que le houmous, des pommes de terre mais aussi du choux sumac (5 €). Et pour la soif, nous vous conseillons la succulente boisson à l’hibiscus maison.
Nour Comptoir, 38 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e. Ouvert du lundi au jeudi et le dimanche de 11h30 à 14h30 et de 18h30 à 22h30. Le vendredi de 11h30 à 14h30 et le samedi de 18h30 à 22h30.
© Pierre Lucet Penato
MAO FRY
Après son Mao Dumpling Bar que toute la rédac’ squatte chaque semaine, Adrien Zheng, l'enfant franco-chinois du Marais, double la mise dans son quartier fétiche. Welcome chez Mao Fry, un daily décontracté qui a fait du poulet frit taïwanais sa spécialité. Toujours in love du kitch, Adrien Zheng a tapissé les murs de son nouveau spot d’affiches de Bruce Lee, placé son lucky cat en star et allumé des luminaires rouges comme sur les marchés de nuit tawaïnais et hongkongais. Ambiance !
À commander : sans hésiter, le XXL Chicken Steak, sorte d’escalope milanaise passée à la friture et arrosée de 7 épices, qui se mange avec les doigts (10 €). Mais aussi ses déclinaisons sous forme de burgers avec du pain de chez Shake Shack et une bonne spicy mayo qui vient pimper le tout (12 €) ou carrément en bowl avec du riz (13€). Côté sides, des frites maison croustillantes (4 €), une salade de choux avec sa vinaigrette au sésame (4 €) et une clivante peau de poulet frite aux sept épices, à tester pour choisir son camp (4 €). Pour les douceurs, optez pour le 24K Golden Buns, savoureux et généreux (2p pour 6 €).
Mao Fry, 4 rue de Réaumur, Paris 3e. Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 15h, service continu le samedi et le dimanche de 12h à 22h30.
© Simon Detraz
Flat Bread
Le chef Baptiste Trudel fait grimper la cote d’amour du flat bread dans son new spot coolissime qui lui consacre toute sa carte. Il faut dire que l’ex-candidat Top Chef, aujourd’hui aux manettes des cuisines du restaurant Datsha, est sur le coup depuis un bon moment et a travaillé ce délice street food, mi-sandwich, mi-pizza, dans un pain pita de compet’ ultra-fluffy. Dessus ? Des garnitures extra fraîches et top quali qui font le goût et le plaisir.
À commander : décliné en 5 recettes alléchantes, le King Flat Bread s’attaque à toutes les envies. Pour les viandard·e·s, deux options : celui au poulet rôti, pimpé d’aïoli et d’oseille (9 €) ou à l’agneau rehaussé de miel, d’harissa et de feta (12,50 €). Et aussi une version Fish qui balance un poisson frit bien croustillant arrosé de sauce tartare et de cresson (12 €). Sans oublier le flat bread veggie (houmous de courge, piments, sésame et burrata, 10,50 €) et, chaque mois, une recette couture en édition limitée qui ce jour-là a fait fondre nos petits cœurs à coup de tarama, truffes et champignons de Paris râpés minute : folie ! (14,50 €). Les grosses faims ajouteront en accompagnement des smash potatoes mayo au wasabi (4,50 €). Pour la note sucrée, une seule proposition mais de taille, la tarte choco peanuts au piment d’espelette, caramel au beurre salé et cacahuètes caramélisées (4,50 €). Et entre deux bouchées, une bonne gorgée de bière (à partir de 4 €). Yeah !
Flat bread, 5 rue René Boulanger, Paris 10e. Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30.
© Instagram/ @juliafihman_photography
Janet by Homer
Et de deux ! Après avoir converti Paris à la religion du lobster roll de la haute (comme les aiment les it-girls de Long Island), Moïse Sfez récidive en rendant gastronomique un autre best-seller new yorkais : le sandwich au pastrami. Pour évangéliser le lèche-doigts préféré de Manhattan : un décor de Déli’s vintage hautement instagrammable sur une adresse stratégique dans le Marais qui porte le doux nom de la grand-mère de Moïse : Janet. Ça sent le buzz à plein nez.
À commander : Même recette à succès que pour son lobster star, Moise décline son concept en 3 sandwichs : l’iconique Janet (menu normal 16 € ou XL 21 €), un pain de seigle toasté garni d’un extraordinaire pastrami au wagyu encore tiède, taillé minute avec moutarde douce, oignons confits et pickles. Plus gourmande : la version Langer’s (17 €) avec option coleslaw ou choucroute et fromage coulant. Pour les inconditionnels de la brioche d’Homer : un BBQ Beef Roll (15 €) à la viande confite et caramélisée, sans oublier le Classic (7 €), un hot dog comme dans les rues de la grosse pomme (en mieux).
Janet by Homer, 13 rue Rambuteau, Paris 4e. Ouvert tous les jours et disponible en livraison de 12h à 22h sur Deliveroo.
© Puxan
Dizen
Pas besoin d’en avoir une grosse pour être le meilleur. C’est la démonstration magistrale de David Israël et Marc-Antoine Dudouit avec Dizen, installé dans une échoppe de rue aussi riquiqui que spectaculaire pensée par le Studio MUR.MUR. Rien que le décor mérite un post. Depuis leur capsule futuriste, les deux dealent de la street food israélienne inspirée des vibes branchées de Tel Aviv.
À commander : Un sabich sinon rien. Mais le meilleur de votre vie ! Ici, on vend uniquement le sandwich culte israélien composé de pain pita avec les restes du shabbat, pimpé par le chef Yossi Levy. Ça donne une exquise pita garnie d’aubergine fondante et frite minute, pomme de terre samba cuite à basse température dans un bouillon oriental, œuf cuit mollet infusé dans le bouillon oriental, un mix de betterave chiogga cuite en croûte de sel et céleri croquant parce que c'est de saison, le tout assaisonné de tahina maison et d’herbes fraîches. Accompagnez le ‘dwich de falafels maison et d’une citronnade. It’s a dream.
Dizen 27 rue Pierre Fontaine - Paris 9. Livraison disponible du lundi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30 sur deliveroo.
Qasti Shawarma & Grill
Originaire de Tripoli, Alan Geaam est arrivé à Paris en 2000, sans rien dans les poches. Depuis, l’autodidacte y est devenu la référence de la gastronomie libanaise jusqu’à décrocher une étoile à sa table gastro éponyme du 16e, puis avec Qasti, son bistronomique du Marais et véritable obsession des foodies du quartier. Joie : le chef vient d’ouvrir dans son restaurant un espace street food où l’on vient attraper à emporter des shawarmas d’anthologie.
À commander : Les sandwichs shawarmas poulet veau ou bœuf à la viande marinée pendant 48h et montée chaque matin sur les rôtissoires (7,50 €) avec cornichons, ail et houmous. On repart forcément avec les mezzés stars de la maison (4,90 €), frites (4 €), frites de patate douce (6 €), battata harra (6 €), chausson ou falafel (2 €).
Qasti, 205 rue Saint-Martin,75003 Paris, livraison disponible du lundi au dimanche de 12h15 à 14h30 et de 19h15 à 21h30 sur Qasti et sur UberEats.
Totuma
C’est une révélation ! Depuis juin 2021, Valentina Palacios enrichit le 11e de ses spécialités vénézuéliennes… vraiment peu connues en France. La star chez Totuma, ce sont les arepas, ces galettes de farine de maïs (sans gluten, donc) garnies et parfumées d’épices douces. Évidemment, tout est fait maison avec des produits frais qui ont du goût.
À commander : Le Pabellon juteux à la bavette effilochée mijotée, haricots noirs, banane plantain et fromage, le Frida veggie avec légumes sautés, oignons confits, avocat, paprika et fromage de brebis ou le Norma à la poitrine fumée, avocat, salade de mangue et menthe, parmi 9 arepas démentes dont trois végétariennes (11,90 €). À accompagner pour le crunchy de guacamole servi avec des chips de manioc, patate douce et banane plantain ou de tequeños, des petits beignets de fromage à tomber (8 €).
Totuma, 17 rue Alexandre Dumas, Paris 11e. Ouvert du mardi au dimanche de 11h30 à 23h sans interruption, disponible en livraison sur Deliveroo.
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