Stock : la nouvelle table good vibes

© Stock par Image Studio.

Niché dans le quartier (trop) sage de la Bourse, ce repaire criblé de touches acidulées et ambiancé d’une playlist groovie régale d’une cuisine canaille et énergique signée par Théo Badalucco, jeune chef aux origines siciliennes. Porté par une joyeuse bande de potes, Stock mise sur le partage et des vins bien castés pour assurer le moment. Une adresse anti-blues que vous allez adorer !

 

Une dégaine flatteuse twistée de touches 70’s

Cinématographique, le décor de Stock, composé par le studio buissonbuisson, marie avec style la Méditerranée et le vintage : des arches et niches tout en rondeur constellent l’espace, des notes de couleurs franches pimpent le blanc des murs, les banquettes sont habillées de velours orange et des néons coiffent les alcôves. Disposés ça et là, des objets chinés rythment le lieu : canon, le téléphone vintage au cadran orange ! Plus loin, le 45 tours de Femme de Nicole Croisille et ici un vieux magazine Photo. Meilleures places ? Au comptoir du bar qui ouvre le restaurant pour débuter la soirée, puis en banquette dans la première salle pour le dîner.

 

Théo Badalucco : un chef au C.V. musclé

Marqué par les voyages et ses passages dans les cuisines des établissements étoilés (La Passagère à Juan-les-Pins, L’Orangerie au Four Season Hôtel George V), le parcours du chef Théo Badalucco s’est nourri au fil des années de rencontres dépassant largement les murs ouatés des palaces. Sa base ? Ses racines siciliennes et la cuisine familiale qui ont éduqué son palais. Sa patte ? Des assiettes audacieuses qui font la part belle aux saveurs franches… et son indispensable barbecue japonais.

 

La régalade en partage

Chez Stock, tout commence par un cocktail pour plonger dans la bonne humeur au rythme d’une playlist so funky ce soir-là ! Sur une carte minimaliste, on pioche parmi 6 recettes qui se concentrent sur une saveur dominante à l’instar du rafraîchissant citron (11 €) ou du gourmand tzatziki (yaourt grec, sirop d’aneth, vodka concombre, huile d’olive, citron) qui a fait notre joie en préambule du dîner (13 €). À l’instar de la carte des cocktails, celle des plats est réduite mais efficace. Parmi les 5 entrées, on fonce sur la raviole capturant chou-rave, bœuf confit, demi-glace végétale et l’huile de kelp : charnue et ravissante (14 €). Et sous les conseils avisés du chef, on s’éprend de ce beignet de courgette rehaussé d’un praliné noisette, de ricotta agrumée et d’une sauce padrón : wahou ! (12 €). À suivre, ce sera la picanha, viande ultra-tendre cuite à la perfection qui débarque dans son plateau d’argent, entourée de mousseline de céleri-rave, d’haricots coco et de tomates confites (50 €). Final dans le velours d’une crème à la vanille coiffée d’un tartare de figue (9 €).

Le plus : des vins soigneusement sélectionnés comptant une vingtaine de références presque toutes d’origines biologiques (à partir de 6 € le verre).

Bon à savoir : le midi, le chef propose un menu entrée/plat à 19,90 € et trois sandwichs à emporter, confectionnés dans un pain rond préparé par la boulangerie Union. Le fricassé Tunisien est à tomber (entre 10 et 12 €) !

Ouvert au déjeuner du mardi au vendredi de 12h à 14h et au diner du mardi au samedi de 18h à 2h.

© Le Stock par Image Studio.

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