Les 3 one-woman-shows qui dépotent

3 bêtes de scène girl power et surtout bidonnantes. Bérengère Krief, Nora Hamzawi et Marina Rollman explosent sur scène avec leurs spectacles réjouissants. Filez les voir avant qu’il soit trop tard !

Son show : Amour.

Pour qui : les squads de copines qui en ont gros sur la patate.

Son CV : Lyonnaise d’origine, Bérengère Krief se fait d’abord remarquer à la télé dans les séries Hero Corp de Simon Astier et Bref, pour lequel elle incarne avec fraîcheur l’attachant plan cul de Kyan Khojandi. On la découvre ensuite sur scène avec son premier one-woman-show hilarant Ma mère, mon chat et Docteur House. Son tout nouveau show Amour s’avère un véritable livre ouvert sur sa vie sentimentale… chaotique, et reprend les codes festifs du cirque pour nous raconter son histoire pas toujours rose.

Sur scène : c’est notre Bridget Jones à nous. Bérengère Krief n’a pas toujours eu du bol en amour, sauf en ce moment (croisons les doigts !). Perchée sur son cerceau aérien - chapeau pour la performance - ou sapée de ses looks d’ado / de trentenaire à paillettes fraîchement larguée, la voilà qui nous embarque dans ses histoires de love, de pervers narcissique, de mariage annulé et de maman paranoïaque (appréciez “Les tutos de Véro” pour éviter de vous faire agresser bêtement). Mention toute spéciale pour la semaine de développement personnel en Ardèche, à parler à une bougie en compagnie d’un coach de vie hippie en sarouel. On s’y croirait.

Du jeudi au samedi à 19h, le dimanche à 18h30. À partir de 19 €, réservations sur indiv.themisweb.fr.

© Benjamin Guilloneau

Son show : Nouveau Spectacle.

Pour qui : les Parisiennes trentenaires au bout du rouleau en mal d’autodérision.

Son CV : en 2009, elle plaque un boulot et lance son premier one-woman-show, En rodage. Un carton. Nora est un phénomène. Elle devient la petite humoriste la plus chic et bobo de la génération Y. Les places les plus chères de la prod’ parisienne sont pour elle : de France Inter à Quotidien aux côtés de Yann Barthès.

Sur scène : avec ce nouveau spectacle, elle se lache. Norah ose grave, parle cru, se moque beaucoup d’elle-même, de son mec et son bébé… et décortique les tabous des filles de sa génération. Tout y passe : les copines célibataires qui picolent en terrasse, les couples qui ne baisent plus après leur premier enfant, l’obsession de la déco, du yoga et les questions (s)existentielles : faut-il vraiment mettre un doigt dans le cul à son mec ? C’est hilarant, fin et contemporain. À voir absolument.

Places encore disponibles les 5 et 6 mars 2020 au Théâtre de la République. 35 €, réservations sur www.lerepubliqueparis.fr. Du 23 au 26 avril tous les jours aux Folies Bergère, dès 16 €, réservations sur www.foliesbergere.com.

© Matthieu Dorthomb

Son show : Spectacle drôle.

Pour qui : les cérébrales de l’humour qui aiment rire franchement mais avec intelligence.

Son CV : sa chronique La drôle d’humeur de Marina Rollman bidonne les auditeurs de France Inter dans l’émission de Nagui. Originaire de Genève, la belle brune s’est installée dans le Marais et utilise son sens de l’observation affuté pour décrypter (notamment) le lifestyle des Parisiens.

Sur scène : aussi douce que fulgurante, l’humoriste embarque les spectateurs du Théâtre de l’Œuvre dans un univers fin et confortable. Elle se demande pourquoi les gens s’imposent la violence du crossfit, se moque des nouveaux concepts hybrides qui poussent dans son quartier comme la cuisine nippo-péruvienne (même si c’est trop bon), s’étonne devoir se forcer à faire des expos chiantes pour la bonne conscience, et s’amuse de la manière qu’ont les femmes de vouloir tôt ou tard changer leur nouveau mec (“Une toile blanche ! Magnifique !”). Délicieux.

Jusqu’au 30 avril 2020 les mercredis et jeudis soirs à 21h. Tarif à partir de 26,20 €. Réservations sur www.billetreduc.com

© Charlotte Abramow

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