Jonathan Cohen crée la sensation de la rentrée avec La Flamme, une parodie tordante du Bachelor inspirée de la série américaine Burning Love, produite par Ben Stiller avec Jennifer Aniston, Adam Brody et Kristen Bell.
Ses prétendantes dans la version française ? Florence Foresti, Géraldine Nakache, Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti, Camille Chamoux ou encore Ana Girardot. En bref : LA série à bingewatcher d’office dès le 12 octobre sur Canal+.
Un casting ahurissant
Connu au départ pour son personnage de Serge Le Mytho, Jonathan Cohen a vu les choses en grand pour sa série très attendue. Il s’entoure d’abord de tous les acteurs les plus bankable du moment : Vincent Dedienne en présentateur du show, Pierre Niney en psychologue bidon, François Civil en fermier, Gilles Lellouche en ancien candidat du Bachelor…
Mais le clou du spectacle (et ça fait plaisir de voir autant de femmes dans une série), c’est définitivement la brochette la plus réjouissante depuis Le bal des actrices. Qui parviendra à conquérir le beau Marc ? Doria Tillier aka madame pleurniche, Ana Girardot la miss parfaite que Marc prend en grippe, Florence Foresti en aveugle, Adèle Exarchopoulos à qui on a greffé un cœur de singe (et qui du coup grimpe sur les murs), Laure Calamy la super catho ou encore Céline Sallette en SDF. La réponse au dernier épisode…
Une critique féroce de la télévision
Le spirit ? De l’humour au soixantième degré qui taille un costard à la culture M6 / TF1 et dénonce les productions qui incitent les candidats à dépasser toutes les limites de la décence (on pense à l’expérience de Milgram sur la soumission à l’autorité), l’obsession malsaine de la célébrité mais surtout une télévision hyper machiste et sexualisée à travers des représentations totalement archaïques.
La série dézingue ainsi avec brio tous les paradoxes de la téléréalité et du faux politiquement correct où le sexe est omniprésent mais où l’on floutte en permanence le sexe apparent de Camille Chamoux (l’esthéticienne nympho qui vit quasi à poil dans la colloc’), mais aussi la politique de quota avec la présence de personnages éliminés d’avance pour faire bon genre : une vieille dame, une handicapée, une femme enceinte qui le cache, une lesbienne et une femme de couleur.
Vive les clichés à dézinguer, à commencer par le mâle hétéronormé attiré par la transsexuelle de la bande et la femme trophée incarnée par le personnage d’Adèle Exarchopoulos - qui ne se fait remarquer que grâce à son gros bonnet, sans oublier les fixettes racistes d’un blanc qui rêve d’exotisme dans son lit. Un sous-texte à décrypter en direct live...
La Flamme, le 12 octobre sur Canal+ et en replay sur myCANAL.
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