C’est mini série à la fois smart et ultra creepy qu’on attendait avec impatience pour faire trembler notre confinement. Le héros de cet étonnant thriller allemand en 8 épisodes n’est autre que le docteur Sigmund Freud, campé par le charismatique Robert Finster. Explications.
Un pitch comme on ne l’attendait pas
Attention. On est loin d’un cours magistral en mode “il était une fois la psychanalyse”. Le réalisateur a choisi de poser son intrigue au coeur d’une enquête policière passionnante à la fin du XIXe siècle à Vienne à laquelle le père de la psychanalyse aurait participé.
Toute ressemblance avec la réalité… est totalement improbable. Puisque cette histoire n’a jamais existée. Authentique fiction, le scénario se glisse dans l’atmosphère et l’époque de la jeunesse Freud en lui offrant un premier rôle de composition.
Sigmund Freud, neurologue totalement cocaïnomane, tente de faire valider son travail sur l’inconscient auprès de ses pairs à l'Académie de médecine. En vain. C’est un tollé : Freud est la risée d’une profession encore très conservatrice. Jusqu’ici, tout est vrai…
C’est à ce moment qu'entre en scène Alfred Kiss, un inspecteur de police et Fleur, une étonnante médium, tout deux à la poursuite d’un tueur en série. Sigmund accepte de collaborer avec le duo pour mettre en lumière ses théories avant-gardistes.
Une réalisation hyper soignée
Une série policière allemande ? Ne flippez pas : il est loin le temps des séries ronronnantes où la photo virait au vert comme dans l’univers de notre cher Inspecteur Derrick.
Bienvenue dans une réalisation grandiose et dark de l’Autrichien Marvin Kren, créateur de la série 4Blocks, récompensée et saluée par la critique au festival Séries Mania en 2017.
Avec Freud : voici le spectateur plongé entre les effets spectaculaires et la photo réal’ très léchée de L'Illusionniste (avec Edward Norton et Jessica Biel), la subtilité des enquêtes de profilage psychologique à la Mindhunter ou encore l’esthétique et le mood de From Hell avec Johnny Depp joue un enquêteur à la recherche de Jack l’Eventreur.
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