Valérie Espinasse coache aussi bien les actrices en vue et les gens de la télé que les sportifs de haut niveau et les anonymes. Tous la consultent pour son professionnalisme, sa bienveillance et son enthousiasme hyper motivant. Dans son nouveau livre My Good Détox aux éditions Leduc.S, la micronutritionniste préférée des people donne toute la marche à suivre, jour après jour, pour faire un vrai reset de l’organisme. Elle nous dévoile les grandes lignes.
En quoi consiste une bonne détox ?
Elle permet d’éliminer tous les déchets et les toxines de votre organisme qu’ils soient dus à l’alimentation, à la pollution, au tabac, aux médicaments... Bref à tous les produits chimiques que le corps absorbe. Pour qu’une détox soit efficace, il faut trouver celle qui correspond à vos besoins : problème de poids, fatigue ou troubles digestifs.
Mais dans tous les cas, cela implique un changement alimentaire de 3 semaines, durant lesquelles vous bannissez totalement les produits industriels, l’alcool et les sucres en excès. La détox ne doit pas être source de frustration pour autant. Vous devez manger en quantité, voire plus que d’habitude. L’idée est avant tout de se faire du bien. Et franchement, tenir 3 semaines, c’est tout à fait faisable. Au bout d’une dizaine de jours, vous commencerez déjà à ressentir les effets bénéfiques de votre cure.
Que doit-on bannir de sa cuisine ?
Faites une croix sur les produits industriels et les plats tout préparés : biscuits, mayonnaise, légumes cuisinés… vous oubliez. Trop riches en calories et vides de nutriments. En revanche, vous pouvez acheter des légumes surgelés non cuisinés. Mieux vaut supprimer les produits à base de lait de vache (lait, fromage, crème, beurre) à cause de leur composition actuelle, remplacez le yaourt de vache par du yaourt de soja. Et pas une goutte d’alcool.
Si vous cherchez à perdre du poids, vous devrez retirer les pommes de terre et les betteraves et éviter au maximum le sucre, y compris les fruits (un à deux par jour, hors raisins, melon et pastèque).
Que doit-on mettre dans son caddie ?
Il doit être rempli à 2/3 de fruits et de légumes, si possible frais. A compléter par des céréales, des légumineuses (lentilles, pois chiches, fèves), qui ont l’avantage d’être très rassasiantes et du quinoa. Bref, du végétal non préparé. En ce qui concerne les protéines animales, prenez du poisson ou du poulet, mais évitez la viande rouge pendant votre détox.
De manière générale, privilégiez toujours les produits bio. Non seulement ils contiennent moins de pesticides, mais en plus ils ont une charge nutritionnelle plus importante. Préférez les produits locaux et saisonniers.
Mon programme détox implique de passer aux fourneaux, mais on peut y arriver avec des recettes très simples comme celles de mon livre. Je liste chaque repas à prendre au cours de la journée, recettes à l’appui.
A-t-on quand même droit à des petits écarts ?
Quand on décide de faire une détox, ce n’est pas comme un régime pour perdre 3 kg avant la plage. L’élimination des déchets et toxines se fait par palier. On ne peut pas faire une détox par intermittence !
Il y a aussi des périodes plus propices à la détoxification. Le printemps (mars) et l’automne (fin septembre/ début octobre) sont deux moments de l’année où l’organisme est naturellement enclin à éliminer. Vous obtiendrez de meilleurs résultats. Idéalement, il faudrait faire ces deux détox par an, plus selon vos habitudes alimentaires et votre mode de vie.
Faut-il faire du sport en plus ?
Oui, si vous cherchez à perdre du poids, mais pas de sports violents. Privilégiez les pratiques douces comme le yoga, le pilates et la marche.
La méditation est un bon complément à la détox. Si vous êtes novice, lancez-vous avec l’application Zenfie, elle est simple et progressive. On commence par 10 minutes, puis 15 et ainsi de suite.
Le secret pour ne pas flancher ?
Usez et abusez des épices et des herbes aromatiques. On n’y pense pas assez souvent, pourtant, elles donnent l’impression de ne jamais manger deux fois la même chose et on les trouve très facilement. Basilic, persil, coriandre, ciboulettes, cumin, curcuma... Chez Picard, il y a un rayon entier dédié aux herbes avec des mélanges pour le poisson, pour la viande.
Et au restaurant, on fait comment ?
Dans mon programme alimentaire, je prévois un repas au restaurant chaque week-end. Hormis le restaurant savoyard pour lequel je mets un veto, on peut commander un repas « détox compatible » à peu près partout.
Au japonais par exemple, soupe miso + assiette de sashimi. Mais pas de sauce sucrée ni de dessert.
Au libanais, évitez à tout prix les fritures. Pas de falafel, lâchez-vous plutôt sur le houmous (à la cuillère, pas de pita), salade de lentilles, taboulé, caviar d’aubergine, poulet grillé… c’est très sain. Mais attention, jamais de dessert.
Que doit-on garder sous la main en cas de fringale ?
Pensez aux oléagineux : amandes, noix, noisettes, noix du Brésil, noix de cajou. Ils n’apportent pas de sucres supplémentaires et sont très rassasiants. Mais attention aux quantités. Si vous prenez des noix de cajou, vous avez droit à moitié moins que des amandes.
Hors détox, quitte à faire un gros craquage, mieux vaut céder pour :
Des chips ou de la charcuterie ? La charcuterie, mais plutôt le jambon blanc, la viande de grison et le jambon de pays que le salami et le chorizo.
Un Spritz ou du vin rouge ? Sans hésiter le vin rouge. Le cocktail a un index glycémique beaucoup plus important. En plus de l’alcool, il contient souvent un sucre ajouté et un jus de fruits sucré.
Des pâtes ou une pizza ? Prenez les pâtes. La pizza est moins digeste à cause de la levure.
Une tablette de chocolat ou un paquet de bonbon ? La tablette de chocolat, de préférence noir, même avec des amandes ou des noisettes. Dans les bonbons, il n’y a que du sucre.
Ma Good Détox de Valérie Espinasse aux éditions Leduc.S, parution le 7 mars, 15€.
Découvrez aussi la vraie vie d'une agent de stars.