9 films cultes avec Romy Schneider débarquent sur Netflix

Romy Schneider

Quand la star autrichienne, icône ultime du chic français, débarque sur nos écrans, c’est l’extase. À l'occasion de l’exposition phénomène consacrée à Romy Schneider, Netflix s’est associé à la Cinémathèque et propose sur sa plateforme un cycle en hommage à la star autrichienne préférée des Français.

Au rendez-vous : Orson Welles, Alain Delon, Claude Sautet, Yves Montand, Anthony Perkins… Une programmation exceptionnelle disponible dès le 16 mars pour découvrir les toiles mythiques qui ont marqué sa filmographie (César et Rosalie, La Piscine, Le Procès…) mais aussi des bijoux plus confidentiels qui distinguent la carrière de Romy Schneider.

Christine de Pierre Gaspard-Huit (1958)

Le pitch : un film en costume qui se déroule dans le Vienne de 1906, avec Romy Schneider (Christine) et Alain Delon (le lieutenant Lobheiner) incarnant un couple impossible. Le lieutenant entretient une relation avec une riche baronne mariée dont il n’arrive plus à se débarrasser et rencontre Christine, la fille d’un musicien de l’Opéra déjà fiancée à un compositeur pathétique…

Pourquoi vous allez aimer : sorti seulement un an après le dernier film sur Sissi, on retrouve des éléments communs avec la célèbre bio sur l’impératrice. Images colorisées, frisettes à gogo et dentelles kitsch, le film marque surtout la rencontre entre Romy et Alain Delon qui deviendront le couple iconique du cinéma français à la ville comme à l’écran. Scène culte : le duel entre le mari de la baronne et Alain Delon, qui est résolument LE tombeur de la situation et accumule les histoires avec toutes les demoiselles en détresse.

Plein Soleil de René Clément (1960)

Le pitch : une œuvre magistrale orientée en Italie avec Alain Delon (encore ! ) et Maurice Ronet qui se retrouveront dans La Piscine. Adapté du roman policier Monsieur Ripley, c’est l’histoire de Tom (Alain Delon) forcé de retrouver son ami Philippe parti en Italie avec sa petite amie (Marie Laforêt) et de le ramener en Californie, sur ordre de son père.

Pourquoi vous allez aimer : marqué par la Nouvelle Vague avec des jeunes acteurs et des plans pris sur le vif, on découvre les futurs grands acteurs qui joueront avec Romy Schneider, même si celle-ci n’apparaît que quelques secondes dans le film.

Le Procès d’Orson Welles (1962)

Le pitch : Joseph K se retrouve accusé de délit sans savoir la nature des inculpations et découvre les complexités d’un système judiciaire défaillant, ainsi que la bureaucratie absurde et l’angoisse d’une condamnation injuste.

Pourquoi vous allez aimer : il faut avoir vu cette adaptation du livre de Kafka, avec un casting épatant (Anthony Perkins, Jeanne Moreau). Un film dramatique et sombre qui propose un questionnement critique sur le sens de la vie. Romy Schneider se révèle géniale dans le rôle de Leni, folle amoureuse de Joseph K et prête à tout pour le sauver.

La Piscine de Jacques Deray (1968)

Le pitch : c’est évidemment LE film culte où Jean-Paul (Alain Delon) et Marianne (Romy Schneider) filent le parfait amour dans leur villa de Saint-Tropez… jusqu’au jour où Harry (Maurice Ronet) et sa fille Pénélope (Jane Birkin) s’invitent et sèment la pagaille au sein du couple. Entre passions déchaînées, relations ambigües et jalousies réciproques, les tensions seront à leurs combles jusqu’à un inévitable meurtre…

Pourquoi vous allez aimer : un casting 100 % glam’ entre Romy, Alain Delon et Jane Birkin mais surtout des images ultra-esthétiques qui célèbrent la Côte d’Azur, ses palmiers, son farniente luxueux. Et bien sûr sa piscine à la David Hockney qui est largement diffusée dans les années 60.

Les Choses de la vie de Claude Sautet (1969)

Le pitch : primé au festival de Cannes en 1970, le film présente l’actrice qui s’impose en maîtresse glamour avec son amant Pierre, architecte, victime d’un accident de la route. Pierre, en semi-coma, opère un voyage nostalgique et ressasse les moments forts de son existence entre son ex-femme, son fils et une maîtresse incarnée par Romy Schneider qu’il n’arrivait pas à quitter. Le couple forme un duo digne d’une tragédie grecque version “je t’aime moi non plus” où l’actrice se révèle au grand public français en grande star assumant un naturel époustouflant.

Pourquoi vous allez aimer : grandiose, Romy Schneider apparaît telle une icône hiératique avec des poses sublimes. L’actrice émeut aux larmes sans avoir besoin de parler et répand ses émotions les plus intenses à travers les yeux. Sublime !

Max et les ferrailleurs de Claude Sautet (1971)

Le pitch : Romy Schneider et Michel Piccoli se retrouvent dans ce polar hallucinant dans les quartiers mal-famés de Nanterre : elle en prostituée agent double, lui en flic loubard. Les deux amants s’entraident dans leurs affaires de délinquance sur lesquelles il travaille.

Pourquoi vous allez aimer : l’esthétique so 70’s entre scènes kitschissimes et looks improbables avec, entre autres, le fameux trench en vinyle que Romy porte si bien.

César et Rosalie de Claude Sautet (1972)

Le pitch : encore Sautet ! Rosalie (Romy Schneider) incarne ici une ravissante parisienne trentenaire, mère d’un enfant issu de sa relation avec un peintre, et en couple avec César (Yves Montand), cliché du charismatique self-made man. Tout va bien jusqu’au retour de David, l’ancien amant de Rosalie (le fringuant Samy Frey) où commence un triangle amoureux infernal…

Pourquoi vous allez aimer : Romy Schneider s’affiche décidément comme la croqueuse d’hommes à l’écran, sublimée par le réalisateur Claude Sautet qui ne peut plus se passer d’elle.

L’important, c'est d'aimer d’Andrzej Zulawski (1975)

Le pitch : on passe de l’autre côté de la caméra pour suivre Nadine (Romy Schneider), une actrice à la dérive qui s’est tournée vers l’univers du porno pour s’en sortir. Scènes d’horreurs entre semi-viols et dialogues crus, on suit le quotidien d’une comédienne entre désillusions de carrières, contraintes et sacrifices pour subvenir à ses besoins et rester dans le métier.

Pourquoi vous allez aimer : un casting canon avec l’irrésistible Jacques Dutronc parfait dans le rôle du mari limite cucul et Romy Schneider (qui gagne un César en 1976 pour son rôle), bouleversante, particulièrement dans les gros plans fixés sur son visage où le temps semble s’être arrêté.

Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre (1976)

Le pitch : Athènes, 1936. Romy Schneider interprête Margot, la belle et riche femme du diplomate Rico Santorini, les deux formant un couple bourgeois d’un ennui mortel. Lui, supporte les déboires de son mariage entre aventures et conquêtes amoureuses. Elle, la frivole, ne désespère pas de rencontrer le grand amour. Témoin d’une chasse à l’homme, elle recueille Michel, le fugitif communiste (Victor Lanoux) dont les idéaux fascinent Margot. Ils tombent évidemment amoureux l’un de l’autre avant de fuir ensemble pour vivre une passion.

Pourquoi vous allez aimer : du soleil, du drame, de la passion et des capelines. Tout est là pour créer une ambiance rétro follement désirable.

Collection Romy, dès le 16 mars sur Netflix.

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