Après Laïa et Francette, la Fuga Family frappe encore plus beau avec Riviera Fuga, sa nouvelle péniche follement chic posée aux pieds du pont Alexandre III. Cette sexy barge à la déco haute couture assure un kif ultime sur l’eau en régalant d’une cuisine de chef italo-nippone qui va bien à l’été. Andiamo !
Un écrin pur luxe
Face au Grand Palais, la Tour Eiffel et le sublime pont Alexandre III en ligne de mire, Riviera Fuga imprime un paysage de carte postale et une atmosphère cinématographique signée par le studio belge JP Demeyer. L’inspiration ? Une bonne dose de Riviera avec des tissus à rayures bleu vif et jaune soleil, du chic en all over, esprit yacht club avec des tables laquées bleu au pied en corde et un soupçon de Japon posé sur une moquette aux motifs graphiques et colorés.
Meilleure place ? Intérieur ou extérieur, pont avant, pont arrière, banquette ou autour du bar central, toutes les options garantissent le max de plaisir. En amoureux ? Visez l’unique petite table posée dehors sur le côté.
Un peu de name dropping
À la manœuvre ? Le duo de potes formé par Quentin Garreau de Labarre et Pierre Doublet, tous deux animés par l’envie d’offrir aux Parisien·ne·s des adresses de caractère. En 2020, ils ouvrent leur premier restaurant Laïa dans le 11e arrondissement, spot blotti au fond d’un jardin entre les murs d’une ancienne distillerie, avec potager sur le toit et cuisine méditerranéenne au menu. Un an plus tard, ils doublent la mise, prennent le large et inaugurent Francette, barge canon amarrée au pied de la Tour Eiffel avec rooftop festif et cuisine du terroir façon bistronomique.
Juin 2023, Riviera Fuga confirme leur savoir-faire et pousse encore plus haut le niveau d’exigence en accueillant dans ses cuisines le chef brésilien Daniel Ortiz Maldonado, passé derrière les fourneaux de William Ledeuil chez Ze Kitchen Galerie et Greg Marchand au Frenchie. Sa patte ? Une cuisine d’auteur fusion et solaire.
On mange quoi ?
Des petits plats coquets arrosés de saveurs et relevés d’audace, rare à la carte des péniches sur les quais de Seine. Belles surprises dès les entrées, avec les cannoli de tartare de bœuf assaisonné de shiitake grillé et d’une mayo au kosho rouge (15 €) et un rafraîchissant crudo de daurade, vinaigrette yuzu et pignon de pin (14 €).
On garde le cap avec les délicieux agnoletti farcis au fromage squacquerone, sabayon d’orange et poutargue râpée (16 €) et sur le délicat risotto safrané, ici parfaitement cuit (17 €). Pour les viandards, la carte propose une big côte de bœuf Tomahowk d’un kilo et frites maison à se boulotter à 4 (160 €). Dans le rayon des douceurs, gros crush pour le babasaké (11 €) et mention bien pour le panettone perdu et sa glace ricotta dolce et limone (12 €).
It place pour le 14 juillet : loin du bitume, Riviera Fuga offre l’un des meilleurs spots pour admirer le feu d’artifice en mode ‘’chill chic’’ et sans menu imposé.
Pour la frime : la possibilité de s’offrir une croisière privée sur le Seine en embarquant depuis la péniche sur un petit bateau électrique. Un caprice très dolce vita,à partir de 660 €, jusqu’à 12 personnes.
Ouvert tous les jours en continu de 12h à 1h du matin.
© Pierre Lucet-Penato
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