Le gratin de la mode est en ébullition ! Après la frénésie de Milan, c’est au tour de Paris d’accueillir sa Fashion Week du lundi 23 septembre au mardi 1er octobre, faisant défiler les maisons les plus bankable du moment, de Balmain à Dior.
Histoire de nourrir tout ce beau monde, les cantines et restos les plus cool et glam’ de Paris rivaliseront à nouveau de charme et de gouaille pour attirer à leurs tables la fashionsphère et tout un tas de célébrités stylées ! Pour être sûr·e·s de les croiser, suivez le guide des adresses les plus prisées pendant la fashion week…
Daroco
Le lieu. Installée dans l’ancienne boutique grandiose de Jean-Paul Gaultier, la table d’Alexandre Giesbert et Julien Ross ne cesse d’attirer les beautiful people en mal de pasta e pizza pendant la semaine de la mode. Il faut dire que dans ce décor extraordinaire se cachent des recoins discrets pour rester incognito, notamment à l’étage avec en prime cette impression de flotter par-dessus une jungle urbaine. Dites avec l’accent anglais : “C’est magnifique !”...
On y croise qui ? On nous chuchote dans l’oreillette que le beau Bradley Cooper est récemment venu y dîner côté mezzanine (et s’il revenait avec sa nouvelle girlfriend Gigi Hadid qui sera de tous les défilés ?), à l’instar d’Amina Muaddi et Eugénie Trochu du Vogue qui y ont fêté leurs anniversaires respectifs. Au déj’, on y croise volontiers les équipes de Celine et Kenzo dont les Q.G. sont retranchés dans la rue Vivienne, à deux pas. Last but not least : la divine Kendall Jenner s’y est prêtée au jeu d’un shooting entre cop’s pour le Vogue US…
Nourriture de brindilles. Ici, c’est passion farine ! On raffole des linguine alla Vongole, et au citron de Sorrento (33 €) qui ne manquent pas de chic, à moins de partager (ou pas) la pizza Atchik fior di latte, guanciale piquant et confiture de citron (22 €). Plus régime : la délicate caponakchouka, giardiniera de légumes du soleil (26 €) et le gaspacho de melon au basilic (16 €).
Daroco, 6 rue Vivienne, Paris 2e. 01 42 21 93 71. Ouvert tous les jours de 12h à 15h et de 19h à 23h.
© Alizée Cailliau
Loulou
Le lieu. Rendez-vous dans les jardins des Tuileries, collé au musée des Arts Décoratifs. La bande de Monsieur Bleu a mis au point le rendez-vous parisien que cette sublime aile du Louvre méritait : un décor époustouflant signé Joseph Dirand tout en marbre, chaises Saarinen, touches 60’s et détails Art déco avec une vue inouïe sur Paris.
On croise qui ? Le Tout-Paris mondain et néo-cocottes qui aiment être vues et se faire voir. Le gratin de la mode est aussi au rendez-vous, étant souvent cité comme le lieu le plus trusté de la fashion week ! Olivier Rousteing en raffole…
À la carte. Des nourritures mondaines vraiment délicieuses signées Benoît Dargère qui conviennent à tous appétits, sylphides comme gros bouffeurs. Concrètement : des calamari fritti (26 €) ou une soupe de tomates de Sicile, raviolis ricotta, blette, épinard (21 €), des artichauts violets à cru, vieux parmesan, huile d’olive vierge (28 €), une pizza à la truffe (50 €) ou la fabuleuse milanaise de veau alla saltimbocca (44 €). En dessert, on raffole des chouquettes à la crème vanillée, à tremper dans du chocolat (15 €) ou on partage une grosse pavlova aux fruits rouges (45 €).
Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 23h
Loulou, 107 rue de Rivoli, Paris 1er.
© Loulou (@loulourestaurants), Romain Ricard et Matthieu Salvaing
Siena
Le lieu. C’est LA nouvelle adresse obligatoire de cette saison mode : Siena, un coin de Toscane au cœur du chicissime 8ème arrondissement. Le nouveau bébé de Mehdi Abdelhedi, proprio de l’incontournable César (12 avenue de Wagram), convie à une parenthèse intime, presque dépaysante qui mêle cuisine authentique et généreuse.
On y croise qui ? Les plus grosses celebs du moment. Le clan Hadid/Jenner, Kaia Gerber, la cover girl Amelia Gray, des pointures du sport mode-compatibles comme Kylian Mbappé et Serena Williams ou encore Selena Gomez, bref, toute l’équipe front row.
Nourriture de brindilles. Les grands classiques de la cuisine italienne, exécutés à la perfection : linguine cacio e pepe, sauce au pecorino et poivre, servies dans une meule de pecorino (32 €), la milanese (côte de veau façon oreille d’éléphant, tomates cerises, roquette, 52 €) et le poulpe grillé (stracciatella, tomates Datterino, citron confit, gremolata, 32 €). En dessert, on commande la profiterole pistache (15 €) ou les churros nocciolata #guiltypleasure (14 €).
Siena, 35 place du Marché Saint-Honoré, Paris 1er. Ouvert tous les jours de 11h30 à 2h. 01 88 83 00 88
Le Silencio des Prés
Le lieu. Au cœur du quartier de Saint Germain des prés, se cache Le Silencio des Prés, le restaurant du très sélect club Silencio conçu par le réalisateur David Lynch.
Un lieu hybride intimiste mêlant cinéma et gastronomie dans une ambiance festive pour poursuivre la soirée jusqu’au bout de la nuit.
On y croise qui ? Des superstars de la musique tels que Kanye West ou Pharrell Williams, du cinéma avec Xavier Dolan et autres personnalités et critiques mode les plus hypes du moment. Loïc Prigent, Léna Situations ou le duo Théo & Rémi sont des habitués de la maison.
Nourriture de brindilles. Aux commandes, le jeune chef étoilé Guillaume Sanchez (Top Chef 8, restaurant étoilé Neso puis Neso 2) propose une cuisine bistrot créative et durable. On aime : le ceviche de mulet, thon et encornet, leche de tigre (26 €), le Croque-truffé au comté (28 €) ou encore les pacceries di Napoli au caviar Osciètre (70 €). Au bar, Rémy Savage du Syndicat Cocktail Club éveille les sens des convives avec des cocktails audacieux : Le Presidente et le Disco kakigori sont les incontournables de la carte (18€).
Silencio des Prés, 22 rue Guillaume Apollinaire, Paris 6e. Ouvert du mardi au jeudi de 19h à 2h, le vendredi et le samedi de 12h à 2h et le dimanche de 12h à 17h. 01 40 41 20 20
Bonnie
Le lieu. Tout juste hissée au 16e étage de l’hôtel SO/Paris face à la Seine du côté du quai Henri IV, la nouvelle adresse de Paris Society promet d’attirer la faune mode pendant cette fashion week parisienne. Avec l’Ile Saint-Louis à ses pieds et une vue imprenable sur les plus beaux monuments parisiens, Bonnie affiche une atmosphère aux accents 60’s avec, sur la terrasse, une installation miroir décoiffante d’Olafur Eliasson et Sebastian Benham.
On croise qui ? Toute la semaine, les chambres de l’hôtel seront pleines à craquer de mannequins, acheteurs et stylistes venus du monde entier. Le soir venu, adresse festive oblige, on retrouvera comme toujours son lot d’actrices, de sportifs et d’artistes socialites enclins à se faire voir dans les lieux les plus hype du moment.
Nourriture de brindilles. Des plats de fête qui ne font pas grossir : voilà le mojo de la #PFW. On partage donc des tranches de sériole aux pécans caramélisées (29 €), du dos de cabillaud, épinards, beurre blanc (34 €), des rigatonis à la truffe d’été (49 €) ou encore un coquelet à l’américaine dans sa sauce buffalo (38 €) et, au dessert, des framboises et leur meringue suisse, avec un sorbet citron (18 €).
Bonnie, 10 rue Agrippa d’Aubigné, Paris 4e. Ouvert du lundi au dimanche au déjeuner de 12h à 14h30, au dîner de 19h à 00h. Bar de 17h30 à 2h et club du mercredi au samedi de 22h30-3h. 01 78 90 74 74.
Brasserie Lipp
Le lieu. Un décorum et un menu inchangé depuis les années 30 qui accueille les personnalités les plus en vues du moment. Son atmosphère bouillonnante et authentique incarne la capitale à la perfection, intellectuelle, mondaine et désinvolte.
On croise qui ? Le gratin parisien y fréquente l’establishment politique depuis François Mitterrand jusqu'à Emmanuelle Macron, les figures littéraires en vogue de Verlaine à Beigbeder, les tops les plus bankable de la fashion week de Kate Moss à Emily Ratajkowski, et même le couple J.Lo et Ben Affleck incognito pendant leur lune de miel parisienne, à l’instar de tous les oiseaux de nuit excentriques et passionnés de la rive gauche.
Nourriture de brindilles. Le menu certifié vintage reste indémodable. Les harengs bismark (12 €) et l’assiette de véritable jambon d’auvergne maison Laguiole (18,50 €) font la part belle aux plats de pied de porc farci (24 €) ou aux rognons de veau à la graine de moutarde (26,50 €). Côté dessert, la parfaite mousse au chocolat (9 €) se dispute la vedette avec la très french tarte tatin (10,00 €).
Brasserie Lipp, 151 boulevard Saint-Germain, Paris 6e. Ouvert du lundi au dimanche de 9h à 2h. 01 45 48 53 91.
Café Lapérouse
Le lieu. Depuis l’ouverture cet été du musée place de la Concorde, l’Hôtel de la Marine s’affiche comme le rendez-vous le plus couru de cette rentrée. Tout particulièrement sa salle à manger, nouveau fief de la mode et de la couture dans un décor spectaculaire signé Cordelia de Castellane ( D.A de Dior Maison). Mention spéciale à sa terrasse intérieure, havre de paix et de chic.
On croise qui ? Olivier Rousteing, Antoine Arnault, Natalia Vodianova, et of course la team de Dior.
Nourriture de brindilles. Stars de la carte, le quinoa aux fleurs à l’avocat et la grenade (18 €) ou les timbales de caviar Golden Impérial (65 €) font sensation. Autre valeur sûre : les goujonnettes façon fish and chips et leur sauce tartare (32 €). Mais à l’unanimité, on vient plus ici pour “voir” que se régaler.
Ouvert du lundi au dimanche de 8h à minuit.
Café Lapérouse à l’Hôtel de la Marine, 2 place de la Concorde, Paris 8e
Onii-San
Le lieu. Quand Olivier Léone, le co-fondateur de la griffe de souliers ultra convoités Nodaleto, se maque avec son pote Arthur Cohen mordu de culture nippone, ça donne Onii-San (“grand frère” en VF), la cantine jap’ la plus sexy du moment. Forcément cool, le lieu s’avère à l’image de cette nouvelle génération bien dans ses Nike qui mixe avec talent le kitsch et le raffiné avec des affiches #lol, des vases tradi et de la vaisselle ramenés du Japon par Arthur. Vraiment sympa.
On y croise qui ? Toute la faune mode du Marais s’y presse déjà, ravie de pouvoir se montrer en satellite de la team Nodaleto : le D.A. de Vuitton Nicolas Ghesquière, Sarah Andelman (colette), Clara Cornet, Emmanuelle Alt, le photographe David Sims, Adrian Joffre (Comme des Garçons) et une armée quotidienne de stylistes et mannequins.
Nourriture de brindilles. Plus qu’un énième comptoir à sushis sophistiqué, Onii-San joue la carte de l’izakaya, les fameux pubs tokyoïtes où l’on vient grignoter de petites assiettes et siffler de la bière ou du saké en bande : la dorade royale au miso épicé et à l’huile de kombu fumé (28 €), l’entrecôte wagyu et sa réduction ponzu-échalote (45 €), toro sando – un sandwich XXL dément (28 €) ou un Onii Riz au lait, crumble de sésame noir, sauce kiromizu, kinako (12 €).
Ouvert le lundi et mardi de 19h à 23h30, du mercredi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 23h30, le dimanche de 12h à 15h et de 19h à 23h30.
Onii-San, 82 rue des Archives, Paris 3e. 06 51 91 21 01.
Le Relais Plaza
Le lieu. Le Relais Plaza, brasserie mythique du palace, perdure dans la perfection haute couture avec une atmosphère glamour magique et inimitable. Après les années Ducasse, l’arrivée de Jean Imbert en cuisine crée plus que jamais l'événement, soutenu par le service plus que parfait de Marie Sauvage, la figure parisienne par excellence.
On y croise qui ? Le Tout-Paris (acteurs, journalistes, politiques, hommes d’affaires) mais aussi la jet-set américaine de très haute volée du palace, fan de Jean Imbert.
Nourriture de brindilles. Jean Imbert a importé la cuisine de Mamie dans une version brasserie de palace : carpaccio de truite de mer (40 €) et tartare Pont-Neuf (45 €), et même un super semainier tous les midis (miam, le foie de veau “à la Versailles”, oignons frits et patates écrasées, 48 €). En dessert : l'incontournable île flottante minute (30 € pour deux) ou la tarte aux figues (36 € pour deux) se posent sur toutes les tables.
Ouvert du lundi au dimanche, entre 12h15 et 14h, puis entre 19h30 et 22h30, le jeudi vendredi et samedi jusqu'à 23h sur réservation
Le Relais Plaza, à l'Hôtel Plaza Athénée, 25 avenue Montaigne, Paris 8e
Mar’co
Le lieu. Le Water Bar est mort. Vive le Mar’co ! Les Parisiennes de la haute pleuraient la fermeture de la cantine de Colette. Son créateur Marc Giami a ouvert le même concept à deux pas !
On croise qui ? Sarah Andelman, Leïla Bekhti, Sarah Lavoine… Bref, du beau monde au portillon.
Nourriture de brindilles. Une carte griffée avec des grands noms de la food : la caesar salade et sa fameuse « sauce Costes » (20 €), l’assiette Mar’co (à partir de 19 €), le croque-monsieur de Sébastien Gaudard (21,50 €) ou le cheesecake mazaltov de Jean-Paul Hévin (12,60 €).
Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 18h
Marc'o 4 rue de la Sourdière, 75001 Paris. 01 44 82 03 74.
Hôtel Grand Amour
Le lieu. L’Auberge espagnole des branchés abrite la salle à manger la plus rock and roll de Paris. Le trio infernal formé par Thierry Costes, André Saraiva et Emmanuel Delavenne y reçoit un public de haut vol dans une atmosphère qui flirte avec le Palace et le Studio 54.
On croise qui ? Le tycoon Olivier Zahm (Purple y organise chaque année sa soirée fashion week), les Kate Moss de demain (agences IMG et Elite), et tous ceux qui pèsent dans la fashion sphère.
Nourriture de brindilles. Tarama à l’aneth maison (9 €), le tatin d’oignons de Roscoff à la figue (13 €), ravioles ricotta/ citron et roquette/ amandes (21 €), et une pavlova aux fruits de saison pour deux (15 €) pour terminer.
Ouvert tous les jours sur réservation en service continu de 12h à 23h30
Hotel Grand Amour,18 rue de la Fidélité, 75010 Paris, 01 44 16 03 30.
Découvrez aussi les meilleurs bistrots de Paris et 4 nouvelles tables voyageuses.