Quatre nouvelles tables de copains à réserver en bande

On se retrouve où ?” Pour les dîners entre amis, difficile de trouver LA table qui mette tout le monde d’accord ! Normal : besoin de grandes tables, d’un lieu chaleureux qui nous laisse papoter des heures, de bonne bouffe et surtout de bon vins… Les critères sont nombreux et on est parfois (souvent) déçus des choix last minute. Cool : ces quatre nouvelles adresses s’avèrent idéales pour un banquet en bande organisée, garantissant mets savoureux et breuvages enivrants. Des lieux de convivialité qui accueilleront votre joyeuse troupe avec entrain !

 

Bombarde

Le lieu : nichée à deux pas du Sacré-Cœur, Bombarde, c’est la table qu’on aimerait avoir en bas de chez soi ! Après un coup de cœur amical, Henri et Romain, binôme ultra-complice animé par la même passion de la fête et l’art de recevoir, ont réalisé leur rêve de restaurant. Derrière une accrocheuse devanture couleur terracotta, ils l’ont pensé comme une salle à manger avec sol d’époque, cuisine ouverte, banquettes truffées de coussins, tables en bois, vaisselle vintage, chandelles et fleurs séchées à profusion. Ici, en fonction du mood, on rapproche ou on pousse les tables pour accueillir les bandes de potes ou les groupes (jusqu’à 50 personnes) et on monte le son pour faire vibrer les murs même en pleine semaine ! Décontracté, authentique et sincère, Bombarde coche toutes les cases du cool. On adore.

La ripaille : une cuisine qui va bien au mood, de partage bien-sûr et méditerranéenne dans l’âme signée par le chef Enzo Lelaure qui a le goût du bon, des saisons et des produits de qualité. Dans une salle bondée ce soir-là, on s’attaque direct au camembert rôti au miel accompagné d’une belle salade de pousses d’épinard arrosée d’une vinaigrette aux échalotes : il y a-t-il plus convivial (14 €) ? On poursuit avec les œufs mayo, pistaches et ciboulette (9 €) avant de faire poser un dément tataki de thon rouge, avocat, sésame noir, caviar de hareng et coriandre qui rafraîchit le palais ! (25 €). On goûte aux lasagnes végétariennes (23 €). Et pour ne pas avoir à choisir, on termine par les deux desserts stars de la maison : la folle mousse au chocolat, huile d’olive et fleur de sel (10 €) et le délicat riz au lait façon crème brûlée (11 €). Il faut se lever et danser maintenant ! 

Le truc en plus : chez Bombarde, on a la culture du bon vin. Chineur de flacons, Henri propose des petits canons d’exception, biologiques ou naturels, sourcés avec soin chez des copains producteurs. Ravissant ce rouge Les Frangins, Montagne Saint-Emilion bio (7 € le verre). Bouteille à partir de 34 €.

Nota bene : pour fêter la venue du printemps, Bombarde organise le dimanche 30 mars une fête en journée de 12h30 à 21h, avec DJ et poulet rôti/pommes de terre au menu !

Bombarde, 33 rue Lamarck, Paris 18e. 01 71 37 99 95. Ouvert le lundi de 18h à minuit, le mardi, mercredi et dimanche de 11h30 à minuit, le jeudi de 11h30 à 1h, et vendredi et samedi de 11h30 à 1h30. 

 

Vinello

Le lieu : un charmant bistro-gastro dans le quartier des Batignolles à l'esthétique industrielle pimpées de touches romantiques, avec des tables de cinq ou six personnes. Ni tout à fait français ni tout à fait italien, Vinello s’attèle à créer un mariage entre ces deux cuisines pour une expérience dite “transalpine”. Aux fourneaux, le chef Roberto Cubeta s’active depuis sa cuisine ouverte quand, en salle, les deux associés passionnés accueillent leurs convives à bras ouverts. Ouvert depuis la fin d’année 2024, Vinello est un petit nouveau très prometteur qui nous a séduit, parfait pour se régaler et boire des vins inédits entre amis, en grand écart des deux côtés des Alpes

La ripaille : un délicieux vitello, mousse tonnata et jus de veau (14 €) ou un carpaccio de sériole, navets et vinaigrettes asiatiques (18 €), des pâtes fraîches aux palourdes (23 €), une sériole au beurre blanc et trio de carottes (35 €) ou la poitrine de porc aux blettes, abricots et jus corsé (29 €). En dessert, fromages italiens (12 €) et divin tiramisu (10 €). 

Le truc en plus : une ambiance chaleureuse et un service impeccable, avec un serveur bien décidé à nous faire voyager dans les Alpes et découvrir des vins d’ailleurs dont les bouteilles artistiques décorent les murs du restaurant. 

Vinello, 106 rue Nollet, Paris 17e, 01 42 26 01 02. Ouvert du lundi au vendredi de 12h15 à 14:30 et de 19:15 à 23h. 

 

Magnolia

Le lieu : esprit clairement bistronomique affirmant sa vibe rétro-chic au fil d’un beau décor boisé, Magnolia, c’est la table du moment signée par le restaurateur Maxime Vaudin qui électrise le quartier de Pigalle. Du trottoir, Magnolia se repère instantanément avec sa belle façade blanche et ses tables éclairées à la bougie qui se laissent voir derrière les jolis rideaux de lin. Dedans, décor stylé avec murs en pierre, grands miroirs, tableaux, bar en marbre et banquettes en velours ocre. Au fond, près des cuisines, un espace plus intime, parfait pour se caler avec sa bande d’amis. À quatre ? Misez sur la table blottie à droite de l’entrée. Ambiance ? Joyeuse.

La ripaille : carte blanche au chef britannique Jack Bosco Baker (ex-Cave Paul Bert, Robert) qui propose une cuisine inspirée du terroir français piquée d’une petite pointe d’audace, anglaise souvent ! Ce soir-là, tout droit sur le velouté de marron et topinambour, et foie gras qui a ouvert en onctuosité le dîner (15 €). Pour la fraîcheur, une assiette de bonite crue, orange sanguine et radis noir : parfaite dans les saveurs (20 €). À suivre, on vise le partage avec une côte de porc, artichauts, blettes et anchoïade (27 €) et on craque pour le gratin d’endives, chanterelles et truffes (22 €). Pour le dessert, même si la glace à la banane, raisins au rhum nous a attiré (6 €), les convives de la table d’à côté et la maison, nous ont fortement conseillé de ne pas louper les profiteroles à la vanille et à l’Armagnac (11 €). Ils avaient raison ! Pour la soif, mignons cocktails reprenant les recettes en vogue (Espresso Martini, 15 €), softs raffinés (Kombucha feuille de figuier, 7 €) et belle sélection de vins et de bulles (à partir de 7 € le verre). 

Le truc en plus : chaque semaine sur l’ardoise mentionnant « SPECIALS » en titre, une grosse pièce de viande à l’affiche cuisinée de part en part par le chef. Cette fois-là, un agneau de lait des Pyrénées proposé en gigot (95 €), épaule (75 €), côtes (45/65 €), cou (55 €)… A partager évidemment. 

Magnolia, 5 rue Henri Monnier, Paris 9e. 01 86 04 45 37. Ouvert du mardi au samedi à partir de 19h.

© Léo Kharfan - Matteo Verzini

 

Les Amoureuses bis

Le lieu : joli bis du bar Les Amoureuses niché à quelques mètres, ce repaire mi-cave, mi-restaurant offre aux bons vins un cadre plus distingué que son aîné. Aux manœuvres, on retrouve le duo de passionnés Alena Iampolskaia et Benjamin Leroy qui revendiquent un lieu de partage et d’échanges et une cuisine raffinée pour accompagner leur sélection de vin. Intention clairement posée par la majestueuse table en bois de cajou qui trône au cœur de l’espace. Décor design et poétique avec vignes suspendues et lumière tamisée qui posent une atmosphère délicate. À savoir : chez les Amoureuses Bis, on peut réserver la grande table pour s’offrir un joli festin entre amis (jusqu’à 16 personnes).

La ripaille : des petites nourritures coquettes et sacrément appliquées qui suivent les saisons et s’attrapent du bout des doigts pour garder son verre en main ! Magnifiques œufs mayo réalisés dans les règles de l’art avec cuisson précise, mayo maison relevée de piquillos et chou râpé pour la touche de couleur (7 €). Croque cheddar/pastrami étonnant de légèreté (12 €). Carpaccio de poulpe, radis, aneth et citron : tout en délicatesse. Et des makis au thon rouge qui raflent le prix d’excellence : on pourrait ne revenir que pour eux (17 €). Côté douceurs, l’aérienne mousse au chocolat clôture avec élégance le moment. Et parce que le vin c’est le cœur du sujet aux Amoureuses Bis, notez que la carte déroule plus de 200 cuvées soigneusement sélectionnées par Alena. Bulles, rouges, blancs se commandent au verre, en bouteille et en magnum, escortés des bons conseils de la maison (à partir de 8 € le verre et 35 € la bouteille). 

Le truc en plus : chaque mois, des rencontres avec les vignerons. Dates à checker sur l’insta @lesamoureuses.bis

Les Amoureuses bis, 3 rue des Tournelles, Paris 4e. 01 40 33 00 97. Ouvert du mardi au samedi de 18h à 1h. 01 42 26 01 02.  

 

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