Streaming, télé : on regarde quoi en février ?

Les heures à scroller sur le catalogue de vos plateformes de streaming pendant que le dîner refroidit, c’est terminado. Do It In Paris vous facilite la vie avec une sélection aux petits oignons des meilleures sorties films du mois de février sur Canal+, Disney+, Arte, Netflix et Prime Video. Bien installé·e ? Let’s go !

Le bon film. Maximus Decimus Meridius (Russell Crowe), général romain très loyal à son empereur et ultra-respecté, remporte une victoire décisive contre les tribus germaniques. Marc Aurèle veut le nommer héritier de l’Empire à la place de son fils, le cruel et ambitieux Commode (Joaquin Phoenix). Furieux de cette décision, Commode usurpe le trône. Il ordonne l’exécution de Maximus, qui parvient in extremis à s’échapper, mais trop tard pour sauver sa famille. Rapidement, il est capturé et vendu comme esclave, devenant gladiateur sous la tutelle d’un certain Proximo (Oliver Reed). Au fil des combats sanglants dans l'arène, Maximus gagne en popularité auprès du peuple. Son objectif : venger le meurtre de sa femme et de son enfant...

Pourquoi on a aimé ? On ne présente plus ce duo : Russell Crowe et Ridley Scott font très bon ménage. Scott nous a offert il y a 25 ans le film d’action phare du début des années 2000, couronné de succès et notamment de l’Oscar du meilleur film. Russell Crowe quant à lui, dégoulinant de sexytude dans ses armures de gladiateur, décroche l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance inouïe et ultra-physique. Maximus Decimus Meridius (nom à rallonge mais qu’on ne se lasse pas d’entendre) et ses combats dans l’arène font monter l’adrénaline. Ajoutez au mix une bande-son qui vous donne envie de vous révolter contre l’usurpateur Commode, vous obtenez un classique du cinéma. On adore ! 

Gladiator, disponible sur Netflix le 16 février.

Le bon film. Icône emblématique des années 1980, réputée pour ses tenues audacieuses et éclatantes, la maison Mugler a été fondée en 1974 par le talentueux créateur et artiste visionnaire Thierry Mugler. Depuis 2017, l’Américain Casey Cadwallader occupe la direction artistique, insufflant une nouvelle vie à l’héritage de la marque. On dit même de lui qu’il a su ressusciter l'esprit de son fondateur, au point de faire aujourd'hui l'unanimité. Pendant six mois, le docu le suit lui et son équipe en coulisses, durant la préparation de la collection printemps-été 2024, inspirée par le monde fascinant des créatures marines, jusqu'au défilé où les mannequins dévoilent ces créations inédites. 

Pourquoi on a aimé ? On adore Mugler depuis son Col Mao scandaleux porté par Jack Lang à l’Assemblée Nationale, pour ses sacs iconiques signés de son étoile argentée ou encore pour ses silhouettes reconnaissables entre toutes comme la femme-robot incarnée par Zendaya pour la première de Dune : Deuxième Partie. Ce que ce docu a de spécial, c’est qu’il infiltre les coulisses de la préparation des quelque 39 silhouettes du catwalk, portées par Paris Hilton, Angela Bassett, Amber Valletta, Helena Christensen, ou encore Irina Shayk. Coup de cœur pour ce documentaire et surtout pour les nombreuses interventions de Hunter Shafer, l’indétrônable égérie Mugler. 

Inside the Dream - Dans les pas de Thierry Mugler, déjà disponible sur Canal+. 

Le bon film. Rudy Baylor (Matt Damon), un jeune avocat idéaliste et fraîchement sorti de l’université, peine à trouver un emploi. Il finit par travailler pour un cabinet plus que douteux dirigé par Bruiser Stone (Mickey Rourke) et fait équipe avec Deck Shifflet (Danny DeVito), un ancien parajuriste très street-smart mais sans licence d'avocat. Rudy se retrouve à défendre une famille très modeste dont le fils est atteint d'une leucémie. Leur compagnie d'assurance (qui porte mal son nom) Great Benefit, a refusé de couvrir une opération vitale. Face à une armée d’avocats puissants et corrompus, Rudy mène une bataille juridique acharnée, révélant les pratiques immorales de la compagnie. Réussira-t-il à obtenir une victoire symbolique contre cette assurance ?  

Pourquoi on a aimé ? Sorti en 1997, l’Idéaliste de Francis Ford Coppola a vieilli comme du bon vin. L’injustice envers les pauvres et la corruption au sein des grandes entreprises sont des thèmes qui restent d’actualité. Matt Damon illustre un personnage qui fait du mieux qu’il peut avec ce qu’il a, pour tenter d’aider les plus infortunés. En duo avec l’iconique et hilarant Danny DeVito, le jeune Damon (qui rivalise de sexy avec un jeune DiCaprio) joue son rôle à la perfection. Adaptation du roman de John Grisham, auteur spécialisé dans les thrillers de droit, ce film est encore aujourd’hui un classique du cinéma américain.  

L’Idéaliste, disponible sur Arte le 16 février.

Le bon film. Dans les années 1980, une série de braquages violents et de vols de voitures terrorise le nord-ouest des États-Unis et particulièrement l’Idaho. L'agent vétéran du FBI Terry Husk (Jude Law) est chargé de l'enquête et découvre rapidement que ces crimes sont liés à un groupe suprémaciste blanc aux allures de Ku Klux Klan connu sous le nom de The Order. Ce groupe extrémiste a pour objectif de renverser le gouvernement fédéral et alimente une guerre raciale. Au fur et à mesure que Husk s'enfonce dans l'enquête, il se retrouve confronté à des dangers croissants et à des dilemmes moraux, jusqu’à l’ultime confrontation avec le leader du groupe extrémiste : Bob Mathews (Nicholas Hoult). 

Pourquoi on a aimé ? Jude Law avec une moustache façon années 70, on en avait bien besoin. Juste après son rôle dans la mini-série Disney+ Star Wars - Skeleton Crew, Jude Law campe le rôle d’un agent du FBI aguerri au combat et habile à la mitraillette. Nicholas Hoult, que l’on a connu comme bad boy dans Skins et redécouvert récemment sous la direction de Clint Eastwood incarne à la perfection le chef dérangé et maboul des suprémacistes blanc qui ont réellement existé dans les années 80. On comprend mieux pourquoi ce film est passé à la Mostra de Venise ou encore au Festival du Film de Toronto. Surkiff ! 

The Order, disponible sur Prime Video le 6 février. 

Le bon film. Dans la savane africaine, Mufasa le roi enseigne à son fils Simba les responsabilités d’un roi et le respect de l’équilibre du royaume. Cependant, Scar, l'oncle envieux de Simba, complote pour s’emparer du trône. Il tend une embuscade mortelle à Mufasa et accuse Simba de la mort de son père. Rongé par la culpabilité, Simba fuit le royaume et s’exile dans une jungle luxuriante où il rencontre Timon et Pumbaa, un suricate et un phacochère qui lui enseignent leur philosophie insouciante : Hakuna Matata. Des années plus tard, Nala, l’amie d’enfance de Simba, le retrouve et lui révèle la tyrannie de Scar. Conscient de ses responsabilités, Simba retourne affronter son oncle. Parviendra-t-il à rétablir la paix sur la terre des lions ? 

Pourquoi on a aimé ? Les images de l’iconique adaptation de Disney née en 1997 à Broadway arrivent enfin sur Disney+. Tous ceux qui n’ont pas pu attraper des places pour les représentations à Londres, New York, Paris sont heureux. Au programme : la fabuleuse histoire de Simba, les frasques des icônes Timon et Pumbaa, les chansons comme Hakuna Matata, L’Histoire de la Vie ou encore L’Amour brille sous les Etoiles, le tout chanté et dansé sur scène par des comédiens hors du commun. Avec des costumes splendides, colorés, et parfois mécaniques, au milieu de décors somptueux, Le Roi Lion est un spectacle immanquable. Sorti en 1994, le classique d’animation, ses mélodies et son musical font toujours la plus grande joie des petits comme des grands ! 

The Lion King, The Musical, disponible sur Disney+ le 7 février. 

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