On imaginerait aisément une grande fête à la Gatsby se tenir dans ce somptueux décor classé. À deux pas de l’Étoile, le restaurant Prunier fait figure d’institution du caviar depuis 150 ans, accueillant l’intelligentsia parisienne comme la faune mode du Triangle d’Or. Après un léger lifting déco, la cuisine se réinvente avec une nouvelle carte signée Yannick Alléno. On est allés voir tout ça de plus près.
Une atmosphère 1920’s
Si les grands noms de la littérature parisienne du début de siècle (Hemingway, Proust, Fitzgerald…) se retrouvaient plutôt à Saint-Germain-des-Prés pour philosopher autour d’un café, à la nuit tombée tous faisaient couler le champagne à flot chez Prunier.
On retrouve cette atmosphère de fête dans l’architecture Art déco pimpée de détails dorés, avec une salle grandiose en bas et une autre plus feutrée en haut, toute de boiseries et de grandes banquettes en velours avec au fond, forcément, un bar à bulles idéal pour les rendez-vous galants. Évidemment, le service aux petits soins fait honneur à l’enjeu d’une si belle adresse.
Yannick Alléno aux manettes
Qui de mieux que le chef triplement étoilé Yannick Alléno pour signer la nouvelle carte de Prunier ? Avec ce raffinement qui le caractérise, le nouvel ambassadeur de la maison de caviar s’attache aux icônes de la maison en revisitant le mythique œuf Christian Dior posé sur une gelée de jambon (48 €).
Notables également : la langoustine à crue au géranium et crème de caviar (65 €), les linguine à la bolognaise de homard (88 €) mais aussi et surtout le crunchy merlan frit à la façon Prunier, lové sous un tartare de thon et grains de caviar (64 €), sans oublier bien sûr une sélection des meilleurs coquillages et crustacés. Merveille de douceur pour finir : la Kievlova sans sucres aux fruits confits (12 €). En somme : l’adresse parfaite pour célébrer une belle occasion.
Ouvert du mardi au samedi midi et soir.
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