C’est le nouveau snobisme 100 % mégalo qui se répand dans le Tout-Paris : se faire tirer le portrait par une artiste courue, comme une vraie princesse, mais dans une version (évidemment) moins pompeuse à afficher fièrement chez soi.
Elles sont Parisiennes, ont fait leurs armes dans la mode, le journalisme ou bien le monde des affaires, et passent désormais leurs journées devant le canevas munies de leurs plus beaux pinceaux. On vous présente nos trois artistes préférées vers qui se tourner pour immortaliser son minois.
VANESSA SEWARD : la plus glam’
Le déclic : quand on pense à Vanessa Seward, on imagine les catwalks couture d’Azzaro (dont elle a été la D.A. pendant 9 ans) et les looks preppy qu’elle confectionne pour sa marque à succès éponyme. Depuis quelque temps, la styliste fait parler d’elle avec ses portraits que le Tout-Paris s’arrache.
Pendant le confinement, elle profite d’une pause dans la mode (une première en trente ans) et décide de sauter le pas en suivant les traces de sa mère, professeure de dessin. Vécu comme une extension de son travail de créatrice, il y a eu une résonance entre les portraits de femmes et les croquis de mode. À savoir : la recherche de la beauté féminine, son obsession.
Pourquoi elle cartonne ? Outre des muses de prestige (sa propre fille Jacqueline, celle de Victoire de Castellane et plus récemment son amie Mathilde Favier), c’est surtout sa première commande par Jean-Charles de Castelbajac qui la lance. Totalement inspirée par la vague 2.0. sur Instagram, elle poste ses portraits et les retours s’avèrent largement enthousiastes.
Son idéal de beauté ? Une héroïne française à cheval entre les 70’s et les préraphaélites comme Sylvia Kristel, sa muse osant sortir des sentiers battus et exprimer une sensualité élégante.
Le must ? Après la parution cette année de son livre Le guide de la Gentlewoman à la couv’ canon dessinée par ses soins, elle participe à plusieurs expos avec Mouvements Modernes, la galerie de Sophie Mainier qui la représente. Scoop : on nous murmure qu’elle tiendra son premier solo show au printemps..
Les portraits de Vanessa Seward sont à retrouver dans la galerie Mouvements Modernes. Prix sur demande.
© Jacqueline Burgalat
FAUSTINE BADRICHANI : la plus cubiste
Le déclic : expatriée à New York avec toute sa smala, Faustine Badrichani s’est reconvertie en artiste il y a dix ans après avoir étudié en école de commerce à Londres et suivi parallèlement des cours du soir à la prestigieuse Central Saint Martins school. Enceinte, le changement du corps l’inspire. C’est suite à la naissance de son troisième enfant qu’elle se met à dessiner des femmes depuis la maternité et poster un dessin par jour sur Instagram.
Pourquoi elle cartonne ? Avec son univers follement graphique inspiré des maîtres contemporains français, elle impose une French touch indéniable, tant dans la palette que par ses sujets de prédilection que sont le nu féminin mais aussi la liberté et l’intimité. Son dada ? La peinture, tout en pratiquant beaucoup en parallèle le dessin, la sculpture et même la peinture sur papier depuis son atelier new-yorkais.
Le must ? Artiste de la hype, Faustine Badrichani compte déjà plusieurs expos à son actif, notamment dans le très sélect quartier de Tribeca, ainsi que deux collab cool en France avec Ysé pour la collection Histoire de femmes et Chantelle, lors d’un pop up carte blanche aux Abbesses. Cool : la prochaine expo est prévue à Paris, en novembre chez Esther & Paul en solo show.
Pour acheter un tableau de Faustine Badrichani, s’adresser aux galeries qui la représentent : Esther & Paul à Paris et The Untitled Space à New York. Dessins environ 250 €, à partir de 5 000 € pour les tableaux grand formats.
YASMINE MEURISSE : la plus fantasque
Le déclic : il y a trois ans seulement, cette journaliste beauté de Marie France concrétise son hobby favori. Ses enfants devenus grands, Yasmine Meurisse s’inscrit à des cours du soir et s’inspire de ce qu’elle fait toute la journée au bureau : travailler sur le regard et les détails qui font la beauté et distinguent une personne. Sans abandonner pour autant son métier, cette grande passionnée d’art s’adonne à la peinture à l’huile chez elle et même dans sa maison de campagne le week-end, devenu rapidement son atelier. Pour elle, tout part de la couleur comme moteur émotif.
Pourquoi elle cartonne ? Qui n’a jamais rêvé de revêtir les costumes de son Mona Lisa ou de La jeune fille à la perle ? Avec Yasmine, on se fait un gros kif avec ses toiles “à la manière de”. Le concept ? Décliner en peinture une personne de son choix dans des personnages célèbres de tableaux par Léonard de Vinci ou Van Gogh en y introduisant des notes contemporaines, pour un résultat franchement original.
Le must ? Des toiles XXL à afficher dans son salon, et pourquoi par s’offrir un nu de soi-même revisité à la façon de Botticelli ?
Retrouver les actus de Yasmine sur sa page. Compter 2 000 € pour un portrait 90 cm x 70 cm.
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