© Tahia Lehartel
En janvier, on veut bien zapper l’alcool, mais pas les gâteaux… et surtout pas quand ils sont signés Maxime Frédéric ! Le chef pâtissier, qui aimante déjà les palais des fins gourmets à l’hôtel Cheval Blanc et chez Louis Vuitton, installe son savoir-faire dans sa première boulangerie-pâtisserie Pleincœur aux Batignolles. Craquage obligé !
Un amour de shop
Plantée face à l’église Sainte-Marie des Batignolles dans ce quartier aux allures de village, Pleincœur attire tout de suite l’œil. Dans la vitrine, une meule en pierre taille XL servant à broyer les noisettes. Dedans, un plafond ouvragé, du parquet et de la mosaïque au sol, ainsi qu’un mur hypnotique serti d’anciens moules à gâteaux en cuivre. Droit devant, un espace tout en rondeur où sont élégamment disposées sous des cloches en verre les précieuses pâtisseries. Au milieu de la boutique, un meuble en bois accueille les délices chocolatés et, dans le fond, les pains et viennoiseries habillent les vitrines et les casiers en bois. Partout, un sillage enivrant mêlant les parfums du pain, du chocolat et du café.
L’aventure d’une famille de cœur
Habitué des cuisines de palaces (Meurice, Four Seasons George V), aux manettes de la pâtisserie des trois restaurants de Cheval Blanc et des collections sucrées siglées Louis Vuitton, le chef Maxime Frédéric, élu meilleur pâtissier de l’année en 2022, a voulu s’inscrire dans le quotidien des Parisiens en reprenant avec sa femme une boulangerie-pâtisserie de quartier dans le 17e arrondissement où ils résident. Rien d’étonnant pour ce petit-fils de producteur laitier normand, heureux propriétaire avec sa sœur d’une ferme familiale, qui a le goût des traditions, l’amour des bons produits et le respect de la terre : “J’aime l’idée que tout ce que je défends rentre dans les foyers et que les clients se régalent du travail de mes équipes mais aussi de celui de nos agriculteurs de cœurs.”
Venez prendre votre dose d’amour !
Du simple croissant (1,90 €) à ce petit bijou d’entremets à la vanille (9,50 €) en passant par la pâte à tartiner aux éclats de noisettes (9,80 €), c’est simple : chez Pleincœur, vous pouvez repartir avec un caddie de gourmandises ! Première halte obligée au rayon pâtisserie où sont proposés six desserts en format individuel (9 € et 9,50 €) et en grand format (47,50 €) comptant entre autres un amour de tarte au fromage blanc aussi légère qu’un nuage.
On poursuit dans l’espace épicerie qui est en libre-service (danger !!!). Ici, il y a de quoi faire un casse entre le coffret de guimauves (16 €), les œufs au chocolat colorés (22 € le coffret), les cakes (21 et 23 €), les tablettes de chocolat (de 6,50 € à 9,50 €) et les adorables noisettes en trompe-l’œil fourrées de gianduja, d’éclats de crêpes dentelle maison, de caramel, vanille et chocolat : frisson ! (22 € le coffret)
Avant le dernier stop aux pains, passez la main dans le frigo pour attraper un yaourt maison (le lacté marbré est dingue, 2,40 €). Côté boulangerie, c’est le festival : pain au seigle, complet, sarrasin, aux fruits, sans gluten… (à partir de 1,90 €). À compléter avec le Kouign aux pommes, sans nul doute le meilleur de Paris (4,90 €). Ultime plaisir, le café de la maison cultivé sur les terres de Bolivie à savourer en version latte avec une pointe de vanille de Madagascar (5 €).
Nota bene : janvier oblige, on fonce sur les divines galettes de la maison déclinées en deux saveurs, Noisette (39 €) et Poire-chocolat (54 €).
Ouvert du mercredi au dimanche de 8h à 20h.
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