C’est la surprise du chef ! Yannick Alléno ouvre Pavyllon, un nouvelle table gourmande et accessible au Pavillon Ledoyen. Qu’on soit veggie ou amateurs de festin de chasse, cette brasserie mondaine a tout pour plaire aux nouvelles élégantes. Explications.
La nouvelle table dont tout le monde parle
Après avoir installé son 3 étoiles et un extraordinaire bar à sushis au cœur de son adresse mythique des Champs-Élysées, Yannick Alléno, propriétaire du Pavillon Ledoyen, a inauguré le rendez-vous à accent très bistronomique qui manquait cruellement entre Concorde et le Grand Palais. L’esprit de comptoir est au centre de la mise en scène luxe et contemporaine signée par le grand décorateur Chahan Minassian.
Visez plutôt : on s’installe devant un bar de plus de 15 mètres qui s’ouvre sur une cuisine ouverte pour mieux assister au show de la brigade érudite. Un vrai spectacle. Plus discrètes, les quelques tables à l’arrière au niveau du jardin permettent la discrétion que requièrent les rendez-vous business ou politique du quartier.
Une cuisine instinctive
Le chef semble ne s'embarrasser d’aucun concept ou obligation de parti pris. Avec Pavyllon, il propose de déguster l’air du temps comme il vient et comme on l’aime : librement et sans devoir “choisir”.
Se déploie ainsi une carte qui propose à la fois du veggie, du sans gluten, des obsessions de pâtes, des envies de bons plats viandards typiques des brasseries parisiennes, mais aussi des petites portions à partager. Et ça fait du bien !
En pratique : un tartare de bœuf aux couteaux iodé et fumé (29 €), un soufflé au fromage cuit à la vapeur avec du foie gras (33 €). Plus végétal : un sandwich de feuilles d’épinard (26 €). Sans oublier un pithiviers de lièvre (46 €) ou carrément un Strogonoff de Wagyu et pommes paille.
Pour accompagner les plats, des tempuras de légumes extra à tremper dans un dashi viennent rythmer le service. Au moment du dessert, on oscille entre un éloge de légèreté 100 % végétal ou une glace de l’Ambassadeur au beurre de Paris, crème double et cerises Amarena (22 €).
Même la tarte à la bière et à la cassonade servie sous forme de mignardise avec le café est une révélation foodporn.
Un menu canon à 68 €
C’est le petit luxe qui va plaire aux Parisiennes en mal de sensations gastronomiques… Outre sa carte plus onéreuse, un menu déjeuner qui déboite est l’occasion de tester la cuisine d’un chef 3 étoiles à petit prix.
Il faut choisir : fondant d’aubergine épicé, coulis d’avocat et petits croûtons dorés d’un formidable raffinement ou petites tortelli.
Inspiré des plats de chasse et particulièrement jouissif : le pigeon servi sur un canapé de baguette, gratiné, arrosé d’un jus avec salade d’herbes folles avant un dessert délicat : le boudoir à la poire servi avec une mousse de lait frappée…
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