C’est le rendez-vous le plus attendu des amateurs d’art contemporain. Paris+ par Art Basel (ex-FIAC) est de retour pour une seconde édition du 20 au 22 octobre. Au programme : en plus des 154 exposants au Grand Palais Éphémère, une sélection hors les murs investit certains lieux mythiques de Paris pour installer des œuvres monumentales. Et c’est gratuit ! On vous a préparé un petit parcours ciblé qui sera la parfaite promenade de votre week-end.
Urs Fischer sur la Place Vendôme
On commence face au Ritz en direct de la place Vendôme ! Rendez-vous annuel immanquable, l’une des plus belles places de la capitale accueille une œuvre d’art contemporaine qui va encore faire couler de l’encre - coucou le Tree de Paul McCarthy. C’est une vague monumentale qui déferle désormais sur la place la plus glam’ de Paris puisque c’est l’artiste suisse Urs Fischer qui installe sa Wave, créée en 2018 et présentée par Gagosian : une sculpture faite d’aluminium de 5 mètres de haut. Un véritable tsunami d’argent !
Place Vendôme, Paris 1er, jusqu’au 1er décembre.
“La cinquième saison” au jardin des Tuileries
À quelques mètres de là, une exposition en plein air s’installe dans le jardin des Tuileries. “La cinquième saison” propose une balade pour questionner la nature dans un lieu où animaux, plantes et humains se mêlent. Les immenses sculptures de 26 artistes abordent les thèmes de l’environnement, le changement écologique ou encore les villes modernes. Parmi elles : la maison ultramoderne BCC de Jean Prouvé et Pierre Jeanneret datant de 1942 réalisée principalement en bois, une sculpture du collectif General Idea rendant hommage aux victimes du sida, et quatre sculptures inédites de la photographe reconvertie, Zanele Muholi, disposées directement sur l’herbe des Tuileries.
Jardin des Tuileries. Paris 1er. Du 18 au 22 octobre.
Les Fleurs du Mal à la Maison Guerlain
Attention, cet automne, Guerlain ose plus que jamais ! Il faut dire que le thème de l’expo hébergée dans sa Maison des Champs-Elysées a particulièrement inspiré les 26 artistes invités, puisqu’il s’agit du sulfureux recueil de poésie de Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal. Jugé trop olé olé à sa sortie en 1857, il a risqué la banqueroute à son auteur, ensuite sauvé par la grâce de l’Impératrice Eugénie, muse de Guerlain. On découvre un peu partout dans la boutique des oeuvres de caractère : certains plutôt inspirées par le côté poétique de la fleur (la superbe Constellation de pissenlits de Duy Anh Nhan Duc, les sculptures romantico-fantastiques de Jean-Marie Appriou…), d’autres par son érotisme (les photographies phalliques cultes de Robert Mapplethorpe, les roses anatomiques ultra-réalistes de Roni Landa, les fleurs sexuelles du Nobuyoshi Araki…). Fascinant !
Les Fleurs du Mal à la Maison Guerlain, 68 avenue des Champs-Élysées, Paris 8e, jusqu'au 13 novembre (entrée libre), en partenariat avec Paris+ par Art Basel.
© Courtesy de 193 Gallery & Thandiwe Muriu
Paris + Art Basel. Du 17 au 22 octobre. Informations en ligne.
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