On a testé le Paradox Museum, dédié à l’illusion

Paradox Museum Paris

Son ouverture est annoncée depuis plusieurs mois, et vient enfin d’ouvrir ses portes du côté de l’Opéra. Déjà éprouvé à Miami, Barcelone, Stockholm ou Oslo, le Paradox Museum installe son plus grand terrain de jeu à Paris. Le concept ? Vous faire perdre tous vos repères !

 

Le plus grand de tous les Paradox

Après le Musée de l’Illusion et Sciences expériences, c’est au tour du nouveau leader international Paradox, dont les ateliers de R&D sont installés en Croatie, d’investir le marché français. Deux ans de travaux ont été nécessaires pour faire éclore les 90 expériences - dont 15 totalement inédites - imaginées par les ingénieurs et les designers, qui se déploient sur 1 700 m². Le flagship parisien est à ce jour le plus ambitieux du jeune groupe, qui compte cinq établissements opérationnels et dix ouvertures sur le feu en 2023.

Avec “Think Again” (Détrompez-vous) comme slogan, le Paradox Museum, qui n’a de musée que le nom, met la barre haute pour surprendre au maximum avec ses installations visuelles grandeur nature, qui, il faut bien le reconnaître, en mettent plein la vue. En témoigne cette façade d’immeuble haussmannien que l’on fait semblant d’escalader  ou ce tunnel à pois étourdissant, deux décors qui rappellent les réalisations immersives d’artistes tels que Leandro Erlich (avec Bâtiment, présentée à la Foire foraine d’art contemporain) ou encore celles de Yayoi Kusama. D’ailleurs, les emprunts à l’art optique sont légion, avec des effets trompe-l'œil, supercheries mentales et perte de repères qui ajoutent du peps à ce parcours d’1h30.

 

Calibré pour Instagram et TikTok

Accros aux photomontages et vidéos bluffantes ? Le Paradox Museum est le lieu rêvé pour se mettre en scène. S’il s’agit d’abord d’apprendre en s’amusant, notamment grâce aux explications et QR codes qui permettent d’en savoir plus sur la science qui se cache derrière chaque installation, ce nouveau temple des illusions est aussi pensé pour matcher avec les réseaux sociaux. Ainsi, on peut être pris·e en photo la tête coupée au centre d’une table à manger, le corps scindé en deux dans un canapé d’un genre particulier, défiant la gravité en marchant au plafond la tête en bas, converser avec un piano, jouer avec les échelles de grandeur ou encore devenir invisible comme l’artiste Liu Bolin qui se camoufle dans ses photos. Bon à savoir : les expériences sont amenées à être renouvelées dans le temps, histoire de pouvoir inciter les fans à revenir pour faire des photos encore plus dingos !

Ouvert tous les jours de 10h à 22h. De 22 à 27 €, pack famille 88 €.

 

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