Elle est l’incarnation de la bimbo moderne, un sex symbol reconnaissable entre mille, bref, une icône. Élevée sur une île au large de Vancouver par des parents très jeunes et survoltés, Pamela Anderson s’empare de son destin guidée par un besoin vital de liberté qui ne la quittera jamais. Pour Pamela Anderson : a love story, le documentaire Netflix coproduit par son propre fils, la sulfureuse blonde accepte exceptionnellement de regarder en arrière et livre un témoignage aussi émouvant qu’inspirant.
Une Belle histoire d’amour
Pas franchement ravie par la série Disney+ Pam & Tommy, qui expliquait comment le couple le plus hot des 90’s aurait fait circuler lui-même sa propre sextape sous couvert de cambriolage, Pamela Anderson dément. Son documentaire Netflix est d’abord (et surtout) l’occasion de revenir sur son histoire d’amour hors norme avec Tommy Lee, bien plus romanesque que ce qu’a pu en révéler la presse à scandale.
Mariés après seulement quatre jours passés ensemble à Cancún, la rock star et la playmate ne se seront pas quittées d’une semelle pendant trois ans, mettant au monde deux grands fils qui participent aujourd’hui à ce long métrage quasi familial. Oui mais voilà, Pamela n’étant pas femme à se laisser faire, une bousculade alors qu’elle portait leur bébé dans ses bras aura eu raison de leur amour. Véritable mère louve, elle part avec ses deux enfants sous le bras et colle un procès à l’intéressé. Et toc.
L'incarnation de la liberté
C’est l’essence-même du documentaire : démontrer qu’on peut être un sex symbol et jouer d’une image de bimbo blonde tout en restant maître de son destin, guidée par sa seule liberté, qu’il s’agisse de se marier (5 fois) sur un coup de tête, d’afficher partout (télé, ciné, magazines…) un corps hyper-sexualisé si l’envie nous en prend, de s’engager pour la cause animale avec Peta (le combat de sa vie) ou d’incarner Roxie Hart à Broadway dans la comédie musicale Chicago.
In fine, dans son documentaire, Pamela Anderson apparaît comme une amie un peu vulnérable, bourrée d’humour et d’autodérision, fraîche et d’un optimisme inspirant, qui offre des passages de ses journaux intimes et des morceaux de vie filmés presque au quotidien. Abusée sexuellement pendant son enfance et son adolescence, cette éternelle romantique délivre un message d’empowerment et d’acceptation du corps particulièrement fort, délivré sans maquillage et sans aucun filtre. Respect.
Déjà disponible sur Netflix.
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