4 nouveaux hôtels parisiens pour tous les budgets

© Le Dalila par Jeanne Perrotte, Le Grand Hôtel Cayré par Depasquale+Maffini et Le Boudoir des Muses.

Pour un séjour express à Paris, une nuit en amoureux, une pyjama party avec sa BFF ou juste pour le plaisir de déconnecter en solo, ces nouveaux hôtels nous ont donné envie de réserver une chambre en moins de deux. Zoom sur Le Grand Hôtel Cayré, Boudoir des Muses, Hôtel Dalila et Une Autre Chambre, quatre établissements malins et adaptés à tous les budgets qui ont su capter l’air du temps en révélant une identité singulière.

 

Boudoir des Muses

L’A.D.N : dans une rue discrète du Marais, il suffit d’admirer l’impressionnant atrium tout en hauteur de ce nouvel hôtel sulfureux pour comprendre qu’il s’agissait – il y a fort longtemps – d’une… maison close ! On s’y arrête pour assister à de folles soirées girl power, pour un rendez-vous galant au bar, pour privatiser l’un des deux salons de bains à gros potentiel érotique et bien sûr pour y passer une nuir d’amour à l’abri des regards indiscrets… Son grand atout ? Une direction artistique pointue qui parvient à surprendre autour de ce théâtre immersif inédit, où le show s’admire à chaque étage avec une vue plongeante sur la scène centrale. 

Les chambres : autour de l’atrium central, 5 étages desservent 28 chambres de 13 à 25m² et 4 suites (38m²). À l’intérieur, point d’ostentatoire mais une déco aux tonalités douces qui appelle à la détente. Passion pour les jolis coussins en velours rose, vert et jaune ainsi que pour les cœurs dorés enflammés accrochés au-dessus du lit et autres portraits de femmes remarquables. Véritable marqueur commun, les poutres apparentes témoignent d’un long passé, se muant en colonnes de bois pour ajouter une atmosphère quais mystique à l’espace. 

Le truc en plus : la programmation dingo autour d’une thématique follement girl power. Normal : Boudoir des Muses (BDM pour les intimes) appartient au même groupe hôtelier que Chouchou Hôtel, qui rivalise déjà d’événements géniaux pour déplacer les Parisien·ne·s tout au long de l’année. Ici, vous pourrez par exemple assister à des fiestas orchestrées par Maudamour de Madame Arthur chaque mercredi et jeudi ou encore des talks façon cercles féminins autour de l’amour, de la sexualité ou de l’entreprenariat. En parlant de cercle : tout le mois de novembre, les membres du Cercle by Do It se verront offrir un cocktail pour toute réservation d’un atelier dont des Lectures Érotiques animées par Flore Cherry x TBC, un Tirage de cristaux par Sentara (3 novembre) ou encore un Atelier dessin modèle vivant nu par Déborah Calfond (11 novembre). Suivez le guide par ici… 

Boudoir des Muses, 6 rue de Saintonge, Paris 3e. 01 87 58 08 08. Chambres à partir de 309 €. 

© Le Boudoir des Muses. 

 

 

Le Grand Hôtel Cayré

L’A.D.N : pignon sur le cossu boulevard Raspail s’érige une splendeur Art déco de 7 étages inaugurée en 1920 par Auguste Cayré, un Aveyronnais qui a fait de son hôtel éponyme un épicentre du chic intello de la rive gauche. Dans ce lieu chargé d’histoire squatté par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale puis refuge pendant 15 ans de la romancière franco-allemande Annette Kolb (qui donne son prénom à l’actuel restaurant), le voici qui renaît sous la houlette du nouveau groupe hôtelier Miiro. On pourrait vous parler des heures des détails à admirer du sol au plafond, entre les reliques historiques affichés aux murs et la fresque céleste signée Mathias Kiss. Souci du détail oblige : on raffole de la jolie Refresh Room qui permet si besoin de se doucher et se changer avant que votre chambre ne soit prête ou bien après le check out. Malin  !

Les chambres : avec 123 clés et 2 suites au dernier étage, Le Grand Hôtel Cayré s’attelle à donner à chaque chambre l’impression d’un vrai petit appartement parisien décoré avec goût, mêlant les jeux de velours, les jolies suspensions en tissu, les tapis douillets et les têtes de lit rayées dont on garde l’idée à reproduire à la maison. Mention spéciale pour les produits Le Labo dans les salles de bains, dont l’odeur enivrante colle à la peau. Coup de cœur absolu pour la suite avec terrasse et vue tour Eiffel ainsi que pour celle entièrement designée par Gilbert Kahn, dans laquelle tous les meubles sont à vendre ! 

Le truc en plus : piloté par Bruno Brangea, un ancien chef exécutif d’Alain Ducasse, la table Annette s’attelle à remettre les hits de la brasserie bourgeoise au centre de l’attention dans un décor charmeur (meilleures tables : les rondes avec banquettes). En témoignent les coquines coquetteries dévorées ce soir-là : œuf bio en meurette avec lardons et oignons de rigueur (19 €), légumes d’automne en cocotte, jus parfumé à la livèche (24 €), joue de bœuf fondante, carottes et oignons (26 €), tartare de bœuf au couteau (24 €), belle entrecôte de race aux poivres, pommes allumettes (36 €)... Sans oublier les addictives coquillettes jambon de Paris, comté et truffe noire, mmmh (24 €) ! 

Le Grand Hôtel Cayré, 4 boulevard Raspail, Paris 7e. 01 45 44 38 88. Chambres à partir de 350 €.

© Le Grand Hôtel Cayré par Depasquale+Maffini. 

 

 

Une autre chambre

L’A.D.N : blotti au calme dans la paisible rue Bailly en plein cœur du Marais, cet hôtel auréolé de quatre étoiles est préservé de l’effervescence de la ville. Façon maison bourgeoise, Une Autre Chambre accueille ses hôtes dans deux salons veloutés où l’on pourrait se croire dans la demeure élégante d’un particulier : grandes bibliothèques en bois truffées d’objets façon cabinet de curiosités, cosy fauteuils crapauds à franges posés sur un parquet blond, beaux livres et magazines… Cet espace intimiste où sont servis boissons chaudes, alcools et cocktails met également à disposition cartes et jeu d’échecs pour prolonger le moment.

Les chambres : seulement 17 clés ! L’hôtel en comptait 25 auparavant mais les nouveaux propriétaires ont fait le choix de privilégier des chambres plus spacieuses, rares dans le Marais. Réparties sur 6 étages et rendant chacune hommage à des figures féminines iconiques (Colette, Simone Veil, Olympe de Gouges), les chambres à la décoration raffinée signent une élégance classique et affectionnent particulièrement les tapisseries fleuries et les moquettes graphiques. Elles se distinguent en trois catégories : Confort, Supérieure et Deluxe et offrent des espaces de 15 à 33 m2. La plus belle ? La suite Exclusive George Sand de 35 m2 qui occupe tout le 6e étage et déroule une vue splendide sur les toits de Paris depuis ses fenêtres. On aime : les produits de la marque Clarins dans les salles de bains. Dommage : aucune chambre avec baignoire. 

Le truc en plus : l’excellent petit-déjeuner servi de 7h à 12h (au bonheur des lève-tard !). Envie de squatter votre chambre en amoureux toute la soirée sans sortir dîner ? Chez Une Autre Chambre, on peut commander en room service des petites assiettes froides faites maison avec de bons produits : salade burrata (18 €), plateau charcuteries et fromages (22 €), salade de fruits frais (8 €).

Une Autre Chambre, 3 rue Bailly, Paris 3e. 01 48 04 77 76. Chambres à partir de 290 €.

© Une Autre Chambre

 

 

 

Hôtel Dalila

 

L’A.D.N : la palme d’or du meilleur glow up est donnée à l’hôtel Dalila. Logé entre les puces de Saint-Ouen et Jules Joffrin dans le 18e, cette pépite s’est réinventé un destin avec un changement drastique de son esthétique. L’architecte Giovanna de Bosredon, fondatrice d’Auguri Studio, promet une immersion dans un univers rétro chic des années 70 dans un décor plein de vitalité et de couleurs. Effaçant les frontières entre extérieur et intérieur, l’hôtel Dalila devient le fief de tous les voyageurs en quête d’un moment chaleureux pour séjourner ou même coworker dans une atmosphère minimaliste, singulière et garantie sans dépaysement ! En effet, on y retrouve des clins d'œil à notre chère capitale tels que les assises inspirées des bancs publics, le bar en zinc tout droit sorti du bistrot du coin mais aussi une verrière végétalisée pour un effet de canopée made in Paris. 

Les chambres : imprégnées du caractère parisien, les 49 chambres réparties sur 7 étages poursuivent l'esthétique des parties communes autour de tons chauds, de matières vibrantes mais également de mobilier méticuleusement choisi. Mention spéciale pour les têtes de lit aux tissus croisés de la Maison Thevenon et les tables de chevet en métal à l’inspiration salons de jardin. Le plus ? La somptueuse vue sur la butte de Montmartre et le Sacré-Cœur dans la plus haute des chambres (la 705, notre préférée). 

Le truc en plus : impossible de s’ennuyer dans le 18e arrondissement, endroit authentique, éclectique et profondément parisien. Si Dalila n’offre pas de restaurant, le quartier Jules Joffrin offre pléthore de cool adresses, entre la toute nouvelle table L’Arpaon, un voyage express à Naples chez Il Brigante ou notre cave à manger chouchoute Le Comptoir de Crème

Dalila, 51 rue Letort, Paris 18e. 01 42 57 20 00. Chambres à partir de 130 €. Petit déjeuner à 15 €. Coworking possible de 13h à 19h.

© Le Dalila par Jeanne Perrotte.

 

Et toujours...

 

Hôtel Hana 

Hôtel Hana à Paris

L’A.D.N. : nouvel écrin 5 étoiles signé Chapitre Six (Monsieur George, Monsieur Aristide), le poétique Hana posé entre Opéra et Bourse, installe le calme entre ses murs en alliant luxe discret et charme gracieux. Le décor, orchestré en duo par l’architecte Laura Gonzalez qu’on ne présente plus et Olivier Leone, D.A. mode qui se lance pour la première fois dans l’aventure hôtelière, offre un délicieux voyage vers un Japon fantasmé teinté d’influences Belle Époque. Feutré et cosy dans chacun de ses espaces, l’hôtel Hana a fait une place de choix au soin, pilier de la culture japonaise, avec un bassin de nage caché au sous-sol et une carte de rituels sur-mesure proposant reiki, kobido, réflexologie-drainage et même un soin spécial J.O. : ‘’l’Olympic Spirit’,’ combinant un massage musculaire deep tissue et une méditation guidée en musique (120 €). 

Les chambres : douces et harmonieuses, les 26 chambres, comptant une suite et un appartement, ont le goût des jolies choses et sont imprégnées d’une aura feng shui mise en scène par l’experte Hélène Weber. Ici le bois iroko, les revêtements en paille, les tapis et les moquettes installent immédiatement la détente. Du cousu-main où le raffinement joue la carte des tons doux, des matières soyeuses et des imprimés délicatement fleuris. Ajoutez une literie au confort palace, des salles de bains parées de marbre bicolore qui font le plaisir de produits de toilette Diptyque et un service qui mérite ses 5 étoiles. D’ailleurs, si vous avez besoin de quoi que ce soit, un petit carnet posé dans la chambre stipule : “Soyez dérangeant, appelez-nous ! La Réception”. On adore.

Le truc en plus : le restaurant Hanabi et son bijou de bar où se poser avant ou après le dîner pour savourer un des délicieux cocktails signatures (de 21 à 24 €). Dans la salle sur les banquettes ou au comptoir face aux cuisines (best place), le concept signé par Shirley Garrier de The Social Food pose avec style une cuisine fusion franco-japonaise tout à fait remarquable. À la carte : chiffonnade de cecina de wagyu (29 €), tempura de camembert et confiture yuzu (18 €), gomatofu au sésame noir (15 €), bavette wagyu sauce au poivre de sansho (54 €) et un étincelant cheesecake au saké et huile de sésame (14 €).

Hôtel Hana, 17 rue du quatre-septembre, Paris 2e. 01 87 89 61 98. Chambres à partir de 400 €. 

© Hôtel Hana par Robin Le Febvre, Stephan Julliard et Romain Ricard.

 

Hôtel Château d’Eau 

Hôtel Château d’Eau à Paris

L’A.D.N. : murs laqués, imprimés léopard, moquette colorée et statues de panthères pour accueillir les convives : l’esthétique 80’s règne en maître à l’hôtel Château d’Eau. Le dernier 4 étoiles du groupe Touriste d’Adrien Gloaguen (Bienvenue, Beauregard, Les Deux Gares…) porte beau, présentant l’avantage ultime d’un rapport qualité / prix imbattable. Planté dans le bouillonnant 10e sur la rue éponyme, coincé entre deux salons de coiffure afro, le coolness absolu de cet endroit ne fait pas tâche dans ce joyeux décor auquel il ajoute encore plus de personnalité. Il faut dire que le studio Necchi Architecture s’est occupé de conférer une atmosphère à la fois vintage et stylée à cet espace hors du temps.

Les chambres : ce décor de film se prolonge jusque dans les 35 chambres, petites mais bien pensées et avec une top literie (passion pour les oreillers moelleux à souhait), où la moquette se pose tantôt ocre, tantôt verte, tantôt orange. On parie que vous aurez envie de vous lancer dans un brushing XXXL en écoutant les tubes de Whitney Houston ou Michael Jackson (s’il fallait encore un prétexte pour le faire) ? Un petit téléphone à cadran, du carrelage à gros damier dans les salles de bains et un plateau télé laqué sur le lit complètent ce mood rétro qui ravira les nostalgiques des grandes années Palace. Notre clé préférée ? La 506, parmi les plus spacieuses et dispo elle aussi à prix canon.

Le truc en plus : notez qu’il n’y a pas de restaurant dans l’hôtel. Qu’à cela ne tienne, on en profite pour (re)découvrir la table écoresponsable des Résistants, plus loin dans la rue, qui déroule avec toujours autant de style ses jolis petits plats mitonnés avec de l’amour et beaucoup de green vibes (16 rue du Château d’Eau, Paris 10e. Plats entre 19 et 29 €).

Hôtel Château d’Eau, 65 rue du Château d’Eau, Paris 10e. Chambres à partir de 150 € pendant les Jeux Olympiques.

© Hôtel Château d'Eau par Ludovic Balay. 

 

Hôtel Florida Paris

Hôtel Florida à Paris

L’A.D.N. : tout frais tout neuf, cet hôtel 4 étoiles sorti de terre en mars dernier et posé dans le sage quartier de la Madeleine, fait aller sa belle énergie sur les 7 étages d’un immeuble haussmannien autrefois fréquenté par les illustres écrivains américains des années folles, Fitzgerald et Hemingway en tête ! La déco, inspirée de cet héritage et signée par le cabinet Liautard and the Queen, s’amourache d’une belle fantaisie avec ça et là des motifs tropicaux et géométriques, des papiers peints fleuris et des couleurs franches. On aime : le petit salon moquetté avec cheminée et juke box qui prolonge l’accueil et l’espace boutique où l’on peut shopper la divine bougie Florida de Lola James Harper, A.D.N. olfactif de l’hôtel.

Les chambres : classique, supérieure, deluxe et suites, elles sont 39 au total et affichent une esthétique élégante empreinte de douceur au fil de volumes ronds, de tissus cocons et d’un beau métissage de styles et d’époque avec des objets chinés et des détails travaillés. Gros crush sur le chic minibar des chambres et suites, offrant une large panoplie de boissons avec même la possibilité de faire ses propres cocktails ! Et un 20/20 pour les salles de bains taille XL avec douche et baignoire toute de marbre vêtue, où il fait bon se prélasser.

Le truc en plus : le restaurant Nepita, devenu depuis l’ouverture de l’hôtel une adresse en soi. Déroulant une jolie salle avec banquettes et chaises veloutées, il se prolonge d’un petit bonheur de terrasse parfaite pour savourer l’été. Au menu, une carte solaire faisant honneur à une cuisine méditerranéenne signée par la cheffe Amandine Chaignot qui assure le festin. Les valeurs sûres à découvrir : l’artichaut canon à effeuiller et son émulsion pistache (16 €), la salade niçoise revisitée au poulpe grillée (18 €), les divines tagliolini aux langoustines (38 €) et les glaces maison (12 €).

Hôtel Florida Paris, 12 Boulevard Malesherbes, Paris 8e. 01 42 65 72 06. Chambres à partir de 440 €. 

© Hôtel Florida par Yann Deret et Simon Detraz.

 

Hôtel Astra Opéra

Hôtel Astra Opéra à Paris

L’A.D.N. : l’Hôtel Astra Opéra (Groupe Astotel) renaît de ses cendres après trois ans de rénovation. Situé en plein cœur de Paris à côté du Palais Garnier et des grands magasins, l’hôtel a été repensé par l’architecte Philippe Maidenberg qui a gardé le charme de l’ancien tout en modernisant les intérieurs. Des chambres aux parties communes, tous les espaces rendent hommage aux carrières de quatre “étoiles” : la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot, l’acteur Daniel Auteuil, l’astronaute et femme politique Claudie Haigneré, ainsi que la famille du cirque Bouglione aux étoiles signatures. Sous la verrière qui illumine naturellement le grand salon, les gros fauteuils et les longues tablées incitent à la convivialité. À moins de lui préférer les alcôves, plus intimistes, où l’on s’installe pour le petit-déjeuner et où l’on attrape un snack parmi les gourmandises gracieusement disposées jusqu’au soir.

Les chambres : loin du kitsch des hôtels à thème, les références à ces quatre personnalités sont subtiles et bien pensées dans chacune des 73 chambres et suites de ce 4 étoiles. Les fans de cinéma préféreront l’étage Daniel Auteuil avec des spots en guise de lumière ou encore des affiches des films de l’acteur français, alors que les amateur·ice·s de danse classique apprécieront les barres au miroir, les pointes de Marie-Agnès Gillot suspendues au mur et les touches de rose poudré. Plus insolites ? Les chambres Bouglione avec leur balançoire à la place des fauteuils et le velours rouge sur les murs, petit clin d'œil au monde du cirque. Notre conseil : demander une chambre aux étages supérieurs pour profiter d’une vue privilégiée sur la tour Eiffel. Pratique : les immenses rangements parsemés aussi bien dans la partie nuit que dans la salle de bains.

Le truc en plus : l’espace wellness canon de l’hôtel caché au sous-sol, parfait pour se reposer après une longue journée à avoir arpenté les rues parisiennes. Au choix : se prélasser dans le hammam, transpirer au sauna ou s’installer sur l’une des nombreuses machines high-tech de la salle de sport. L’incontournable ? Enchaîner quelques brasses dans la grande piscine chauffée qui reste ouverte jusqu’à 22h, avant de se poser sur un transat. Un écrin de détente en plein Paris, on vous dit.

Hôtel Astra Opéra, 29 rue de Caumartin, Paris 9e. 01 42 65 15 15. Chambres à partir de 750 €. Réservation en ligne ou par mail reservation.astra@astotel.com

© Hôtel Astra. 

 

Hôtel de Buci

Hôtel de Buci à Paris

L’A.D.N. : cet adorable boutique hôtel 4 étoiles est niché dans le Paris carte postale de Saint-Germain-des-Prés, au cœur de la rue de Buci truffée de cafés, restaurants et boutiques. Entièrement rénové, l’hôtel de Buci dévoile la métamorphose de ses espaces d’accueil avec notamment la création d’un charmant jardin d’hiver sous verrière où l’on peut venir à l’envie du petit déjeuner jusqu’au cocktail du soir en passant par le tea time. Dans le rayon des nouveautés, direction le mignon petit spa blotti au sous-sol de l’hôtel qui vient parfaire le moment. Une bulle de bien-être privatisable qui assure la détente majuscule dans un espace super chic avec bassin chauffé, sauna et cabine de soins sous l’égide de la marque Absolution (massage du corps Re-Lax, 165 €, 75 mn. Soin visage adapté à l’humeur de la peau, 135 €, 60 mn).

Les chambres : 24 clés reparties entre 19 chambres et 5 suites et autant de refuges intimistes façon cocon ressourçant. La plupart des chambres ont fait elles-aussi l’objet d’une mise en beauté, jouant la carte vintage avec un foisonnement de tissus enveloppants, un mobilier d’inspiration 18e siècle, une pointe d’or, les photographies en noir et blanc de Patricia Khan et beaucoup de confort : literie impeccable et peignoirs en éponge velours avec chaussons assortis qu’on ne veut plus quitter !

Le truc en plus : un service de conciergerie top quali qui vous fera croiser le chemin de Sanjay, chef concierge Clefs d’or. Résa de restaurants, spectacles, taxi, baby-sitting : vous pouvez tout lui demander !

Hôtel de Buci, 22 rue de Buci, Paris 6e. 01 55 42 74 74. Chambres à partir de 400 €. 

© Hôtel de Buci. 

 

Grand Mazarin 

Hôtel Le Grand Mazarin à Paris

L’esprit : on trépignait d’impatience depuis l’annonce de son ouverture. L’attente en valait la peine ! Au cœur du Marais, le troisième établissement du groupe Maisons Pariente (Crillon le Brave en Provence, Lou Pinet à Saint-Tropez) imprime la patte chic-décontractée de l’architecte Martin Brudnizki, à qui l’on doit déjà la déco de La Fantaisie. Attachant, joyeux, décalé, Le Grand Mazarin s’éprend dans ses 50 chambres et 11 suites, d’un esprit arty somptueux en faisant aller un patchwork d’opulentes étoffes, des meubles chinés, des papiers peints aux imprimés foisonnants et des détails baroques qui font vibrer les murs d’une émotion particulière. Ce bâtiment datant du 14e siècle, affichant 5 étoiles sur son blason, a été réenchanté jusqu’au sous-sol qui accueille un espace bien-être où une merveille de piscine ornée d’une fresque poétique, peinte par l’artiste Jacques Merle, en met plein les yeux. Ajoutez, un hammam, un bain à remous, une salle de fitness et une cabine de soin (bientôt ouverte !) où se laisser aller sous les massages experts d’Anne Cali.

Le truc en plus : l’adorable bar niché au rez-de-chaussée (dating compatible ++) invite à siroter des cocktails signatures de haute volée avant d’aller s’installer chez Boubalé pour un festin gastronomique ! La nouvelle table effervescente du chef israélien étoilé Assaf Granit et de sa fidèle team, déjà saluée pour son savoir-faire chez Balagan, Shabour et Tékés, affirme son talent dans une cuisine qui met à l’honneur cette fois les recettes iconiques de la cuisine ashkénaze, en y injectant une bonne dose de sexy-glam’ ! Et les étincelles s’allument d’entrée avec la délicieuse challah tiède qui débarque sous une cloche de porcelaine avec un délice de crème sumac (10 €). Puis, l’euphorie s’installe au fil des plats : so chic salade russe et son émulsion de pomme de terre au caviar (48 €), tendre poulet effiloché et pickles de carottes (31 €), la fameuse mousse au chocolat arrosée d’huile d’olive (12 €) ou encore le traditionnel strudel (14 €). Un infini bonheur qui se partage au son d’une playlist emballante. Meilleures places : au comptoir face cuisine ou dans le jardin d’hiver divinement apaisant.  

Le Grand Mazarin, 17 rue de la Verrerie, Paris 4e. 01 83 64 00 65. Chambre à partir de 1 100 €.

© Vincent Leroux

 

Bloom House hôtel & spa 

L’esprit : ambiance vacances dans cet hôtel niché dans une rue calme du 10e entre la gare de l’Est et la gare du Nord. Derrière les murs d’un immeuble tout neuf, Bloom House se développe façon oasis urbaine autour d’un patio canon avec un bassin en zellige qui nous fait oublier la ville. Une atmosphère voyageuse qui s’imprime dans chaque espace de l’hôtel à la faveur d’un décor luxuriant compilant les couleurs, les textures naturelles et posant des tapis partout sur le sol et même aux murs ! Le lobby accueille un bar au comptoir XL, un restaurant, de grandes tables en bois et des alcôves cosy où se poser pour travailler ou boire un verre. Dans les étages, 91 chambres stylées, faciles à apprivoiser et résolument chaleureuses. Parfaitement agencées, elles prennent leurs aises devant des fenêtres qui libèrent la vue, offrent pour certaines un romantique tête-à-tête avec le Sacré-Cœur quand d’autres se prolongent de balcons aménagés ou de grandes terrasses.

Le truc en plus : la cuisine bistronomique aux accents méditerranéens signée par le chef Olivier Streiff. À la carte, des petits plats qui osent les accords audacieux. Ça le fait, entre le caviar d’aubergines à la banane (7 €), les samossas de ris de veau aux lardons et cognac (10 €), le tournedos de veau polenta, carottes et réglisse (26 €), le gâteau fondant au chocolat du Pérou, poivrons confits et glace popcorn (12 €). Et pour que le kif soit total, direction le sous-sol où se déploie un petit bijou de spa. Wahou, la piscine de 18 mètres bordée de banquettes et de transats ! Et aussi : un bain à remous, un sauna et une salle de sport équipée des jolies machines Nohrd. En prime, deux cabines dont une double pour s’offrir massages, soins du visage et du corps et profiter des bienfaits des gammes de produits Fleur’s et Phytomer. What else ?

Bloom House Hôtel & Spa, 23 rue du Château Landon, Paris 10e. 01 83 64 53 53. Chambres à partir de 230 €. 

 

Le Parchamp 

L’esprit : un cocon boulonnais où il fait bon vivre, décoré finement dans un style inspiré d’Auguste Perret et du Corbusier. Les teintes de terre cuite et verre sombre plongent dans une atmosphère intimiste, chaleureuse, dans laquelle on se sent bien. Véritable lieu de vie, le lobby dévoile un bar, un confortable salon et un coin pour travailler, quand les 123 chambres donnant sur le patio ou le square Léon Blum s’habillent de camaïeux de doux verts et oranges. Au déjeuner comme au dîner, on se délecte d’une cuisine authentique, vibrante aux inspirations levantines. Le dimanche à l’heure du brunch, un buffet fabuleux propose mets sucrés et salés à discrétion (44 € par personne, de 12h à 15h).

Le truc en plus : en grimpant au sixième et dernier étage de l’hôtel, ambiance cocktails et tapas en direct du rooftop avec une vue exceptionnelle à 360°. De jours comme de nuit, avec des amis ou sa moitié, on prend le temps de se retrouver autour d’un Boulogne Star Martini (Vodka Fair Fêve Tonka, Miel au Safran, Fruits de la passion Champagne & Fleur d’Oranger), 16 € ou d’un verre de Bordeaux (13 €). Si une petite faim fait irruption, on compte sur des assiettes à partager avec burrata (11 €), chou-fleur frit, tahini Silan (8 €) et pain pitaà la sauce piquante et tomates râpées (7 €).

Hôtel Le Parchamp, 114 route de la Reine, 92100 Boulogne-Billancourt. 01 81 89 06 80. Chambre à partir de 382 €.

 

 Pulitzer Paris

L’esprit : après un lifting total, cet hôtel niché au cœur du 9e arrondissement sur le vibrant Faubourg Montmartre imprime, du lobby aux chambres, une élégance cosy. La multitude de tableaux qui habillent les murs compte parmi les éléments distinctifs du lieu et vient rappeler la première passion de l’architecte-peintre Lázaro Rosa Violán aux manettes de la décoration. Dans un espace étonnamment calme se déploient 44 chambres sophistiquées comptant, aux antipodes, une adorable chambre XS mansardée pour une personne, blottie au sommet de l’hôtel et une suite de 33 m2 capturant une salle de bains de rêve avec une baignoire ronde carrément irrésistible.

Le truc en plus : le patio surmonté d’une verrière et inondé de lumière, habillé de grandes banquettes constellées de coussins moelleux assurant le confort pour des moments qu’on a envie d’étirer. Best place pour un apéro dînatoire autour de la carte du bar déroulant une collection de cocktails bien frappés : Spritz (12 €), Negroni (14 €) et un grisant El Diablo, mélange de téquila, crème de cassis, citron et ginger beer (16 €). Pour la faim, des nourritures qui rappellent les origines espagnoles du groupe Pulitzer avec croquetas au jambon ibérique (10 €), pan con tomate (6 €), planche de charcuterie (22 €), gaspacho maison (12 €). Une grosse dalle ? Foncez sur le burger nappé de tomme fondante (16 €).

Pulitzer Paris, 23 rue du Faubourg Montmartre, Paris 9e. 01 53 34 98 10. Chambre à partir de 295 €. 

 

Château des Fleurs

Hôtel Chateau des fleurs

L’esprit : derrière Château des Fleurs se cachent les mêmes propriétaires des élégants Relais Christine et Saint James Paris, avec comme autre point commun un vrai décor de caractère. À commencer par les chambres à l’âme résolument parisienne entre moquette à motif cannage, parquets pour certaines et toujours de jolis détails : méridiennes, poignées en forme de main, luminaires en verre de Murano, canapés ocres en velours… et une mention toute mention spéciale pour les salles de bains à rayures rouges et blanches aux airs de berlingots. Nos chambres préférées ? Les lumineuses Junior Suites d’Angle (avec vue sur le futur hôtel Vuitton voisin) et la Junior Suite Duplex avec le lit à l’étage, un adorable espace qui donne l’impression de séjourner dans une petite maison à deux pas des Champs-Élysées

Le truc en plus : en entrant dans l’hôtel, derrière le bar majestueux, on s’installe pour une dînette coréenne de haute volée au restaurant OMA piloté par la cheffe Ji-Hye Park. Les assiettes s’avèrent aussi généreuses que parfumées, entre le tartare de bœuf à l’aïoli et au parmesan, lové dans un pain brioché (19 €) ou le riz signature OMA au paleron de bœuf, œuf mollet, algue, radis mariné et sésame (23 €). On termine par l’un des meilleurs matcha lattes de la capitale, fluffy à souhait. 

Château des Fleurs, 19 rue Vernet, Paris 8e. 01 47 20 41 73. Chambres doubles à partir de 558 €.

© mrtripper

 

Domaine Reine Margot Paris Issy - MGallery 

Hôtel Reine Margot à Issy-les-Moulineaux

L’esprit : ça bouge du côté d’Issy-les-Moulineaux. À cinq minutes du métro, il fallait au moins l’expertise luxe de MGallery pour faire de cette ancienne bâtisse du XVIIe siècle, habitée 9 ans par la Reine Margot herself (qui s’y rendait pour se retirer de la folie parisienne… et plus généralement de la peste) puis 300 ans par des prêtres, un havre de paix à deux encablures de Paris. Le topo ? Un jardin classé immense avec potager, verger et serre pour des réceptions privées, un bâtiment tout neuf au décor léché signé Jean-Michel Wilmotte et une table bistronomique sous la verrière de la maison ancienne, où l’on commande (forcément) de divines bouchées à la reine. Ou l’impression d’un séjour à la campagne en un coup de Navigo.

Le truc en plus : un bar à rhum planqué dans une chapelle ! Difficile de faire plus insolite que cette curiosité néo-gothique où l’on trinque sous les statues des disciples et les vitraux d’origine restaurés, face à une superbe Marie. Voilà pour une sacrée surprise à offrir à son +1 ! À noter : la possibilité de booker une dégustation de rhums parmi quelque 400 références agricoles en direct de la sacristie.  

Domaine Reine Margot Paris Issy - MGallery, 3 cours de la Reine Margot, 92130 Issy-les-Moulineaux. 01 87 53 65 70. Chambres à partir de 505,73 €.

© Nicolas Fagot

 

Près de Paris : Maison La Prairie

Hôtel Maison la Prairie au Hameau de Passy

L’esprit : à 100 km de Paris, un rêve de maison à louer le temps d’un week-end ou plus avec sa bande potes. Projet de la start up française The Oasis House fondée par Camille Personnat et Guillaume Prigent, cette sublime maison fait goûter à une campagne fun et ressourçante avec au menu : piscine, padel, terrain de pétanque, baby-foot, ping-pong, vélos et grange rénovée de 125 m2 pour les évènements. Holistique dans sa configuration comme dans ses propositions, rénovée avec des matériaux naturels et des énergies renouvelables, La Prairie déploie 12 chambres tout confort dont une XL family room et des pièces de vie que l’on ne veut plus quitter : royal salon avec cheminée et piano, cuisine canon. En prime, deux tiny houses haut de gamme qui se fondent dans la nature pour s’offrir une expérience inédite dans l’immensité du paysage. 

Le truc en plus : la possibilité de booker des ateliers pour animer son séjour avec à la carte des cours de cuisine avec la cheffe Chloé Charles, des cours de yoga, une expérience cueillette ou des cours de peinture. On adore : le bar à coussins de la maison pour choisir le moelleux qui nous correspond et s’assurer un sommeil serein.

Maison La Prairie, Hameau de Passy, Egreville. À 1h de Paris (TER gare de Nemmours). Dès 1 836 € / jour 

Découvrez aussi 5 boutique-hôtels qu'on adore à Paris et nos adresses coups de cœur à Pigalle

 

écrit par

Autres suggestions

La semaine de Do It

Inscrivez-vous à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter