3 bonnes raisons d’aller voir Priscilla, le nouveau Sofia Coppola

Asteroid City Wes Anderson

©Philippe Le Sourd ©Sabrina Lantos

2024 commence fort : Priscilla, le huitième film de Sofia Coppola, sort enfin en France ce mercredi 3 janvier. La réalisatrice réhabilite celle qui est encore trop souvent cachée dans l’ombre d’Elvis Presley. De leur coup de foudre en Allemagne à leur mariage iconique, Sofia Coppola dresse le portrait initiatique de Priscilla. La Do It Team vous donne 3 (très) bonnes raisons d’aller voir ce biopic touchant.

 

Obsession Sofia Coppola

On oublie souvent celle qui se tenait aux côtés du King pendant près de 14 ans. Heureusement, la queen Sofia Coppola est là pour raconter son histoire d’amour toxique avec Elvis Presley. Quand ils se rencontrent, Priscilla Beaulieu n’a que 14 ans et étudie encore au collège. Le chanteur a quant à lui 24 ans, termine son service militaire et est déjà la star que l’on connaît tous.

Comme elle sait si bien le faire, la fille de Francis Ford fait en sorte que le spectateur s’identifie à son personnage principal : Priscilla est tout simplement une jeune fille comme les autres qui vit sa première grande histoire d’amour et dont les illusions se fracassent au fur et à mesure. Elle aborde comme personne les thématiques de l’ennui et de la solitude, et le désir féminin avec une protagoniste déterminée que le spectateur voit évoluer.

 

A star is born

Sofia Coppola a le don de dénicher des nouveaux talents. Elle l’a fait avec Kirsten Dunst (Virgin Suicides, Marie-Antoinette) ou Elle Fanning (Somewhere). Dans Priscilla, c’est Cailee Spaeny qui brille devant la caméra de la réalisatrice. Après des apparitions dans quelques longs-métrages (Une femme d’exception, Vice), l’actrice américaine tient son premier rôle majeur avec Priscilla. Touchante, juste et tout sauf nunuche, Cailee Spaeny est d’ors et déjà récompensée pour sa performance : prix de la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise et une nomination aux Golden Globes pour la meilleure actrice dans un film dramatique. On prend les paris pour les Oscars.

 

Elvis sans Elvis

Quant à Elvis, c’est un visage bien connu des jeunes générations. Jacob Elordi (The Kissing Booth, Euphoria) campe un Elvis dont on découvre la facette monstrueuse encore peu abordée aujourd’hui. Même s’il ne ressemble pas tant que ça physiquement au chanteur et que sa grande taille peut perturber, là n’est pas la question. Elvis Presley n’est pas le king de ce film.

C’est également pour cette raison que l’absence de son répertoire musical ne manque pas tant que ça au film, même si cela peut étonner au premier abord. Il est important de préciser que Sofia Coppola n’a pas eu le choix, car les héritiers d’Elvis Presley ne lui ont pas accordé les droits pour ce long-métrage.

Pas grave ! La réalisatrice fait sans grâce à une bande-originale de Phoenix - dont le chanteur n’est autre que son mari, Thomas Mars. Sans parler des costumes resplendissants qui nous rendent nostalgiques des 70’s, et des décors qui nous propulsent au cœur de Graceland, la propriété mythique d’Elvis. Rendez-vous en salles !

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