© RMN-Grand Palais (PBA, Lille) / Philipp Bernard, Musée de la Vie Romantique par Pierre Antoine, RMN-Grand Palais / image RMN-GP.
Direction le musée le plus mignon de Paris ! Pour le bicentenaire de la mort de Théodore Géricault, le musée de la Vie Romantique rend hommage au peintre et à sa passion pour le monde équestre… qui l’aura mené à sa perte. À ne pas manquer !
Une passion mortelle
Oui, Géricault a peint le “Radeau de la Méduse”, mais pas que. Le musée de la Vie Romantique met en lumière l’impressionnant travail de l’artiste consacré aux chevaux. Quand Géricault n’était pas dans son atelier, il passait son temps dans les écuries de Versailles à observer les équidés, jusqu’à sa mort à 32 ans dûe à un corps brisé par de nombreuses chutes de cheval. Études préparatoires, aquarelles et esquisses : une centaine d'œuvres est réunie pour la première fois, témoin de la précision du pinceau de Théodore Géricault pour dessiner les muscles saillants des bêtes en mouvement.
Le cheval s’y dévoile dans tous ses états : peint tel un héros romantique, il est souvent le seul sujet des tableaux, sublimé par le clair de lune, offrant sa croupe ou se montrant au repos dans les écuries. Mort également, puisqu’accablé par les atrocités des guerres napoléoniennes du début du XIXe siècle, Théodore Géricault a représenté maintes fois la souffrance des champs de bataille, ses soldats et chevaux blessés. Sur un ton bien plus léger, Géricault s’attelle aussi à peindre le cheval bourgeois tant admiré lors de ses voyages en Angleterre. Bien avant Edgar Degas, il immortalise les courses hippiques les plus prestigieuses de l’époque, comme celle du “Derby d’Epsom” dans laquelle les chevaux semblent voler dans un décor orageux aux allures fantastiques. Une merveille !
Et après ?
Installée à quelques pas de Pigalle, Adami est LA nouvelle table moderne idéale pour goûter les pâtes fraîches aux associations surprenantes du chef napolitain Marco Sergiampietri (ex-Il Carpaccio, Le George). À tester absolument : les gnocchi de ricotta à la Nerano (crème de courgette, courgettes et fleurs de courgette, 17 €) et les spaghetti alla chitarra aux gambas qui baignent dans leur bisque pimpée d’une crème d’ail et de citron noir (19 €) (19 bis rue Pierre Fontaine, Paris 9e).
© GrandPalaisRmn (musée du Louvre) / Philippe Fuzeau.Découvrez aussi Chagall, l’expo gratuite dans une galerie chic et Brancusi, l’expo précieuse au Centre Pompidou.