On s’en lèche encore les doigts en écrivant ces lignes. Il faut dire que Pierre Bouko Levy, ancien chef de Mizon, a placé la barre très haut. Le franco-israélien a récemment quitté l’écurie d’Eyal Chani pour monter sa propre affaire avec son ami Cyril Dedieu (le food-truck Bugelski, c’était lui). Située près des Grands Boulevards, leur cantine hyper stylée rappelle forcément les spots en vue de Névé Tzédek, le quartier branché de Tel Aviv. Ambiance.
Derrière son comptoir émeraude, tapissé de légumes du marché et de conserves de pickles, le chef fuse à tout va. Son plat star ? Le shawarma agneau braisé puis grillé à la salamandre, dispo à l’assiette dans un bowl de légumes crus et cuits et de céréales (16-15€) ou en sandwich blotti dans un impeccable bun maison (12-11€). Malin, les deux formats sont valables pour l’ensemble de la carte, soit le double de possibilités. Autres best-sellers, le crush kebab (un mix de bœuf et d’agneau hachés, 15-11€) et le pulled veal (du veau cuit pendant 12h, 16-12€).
Pour compléter, on s’enfile volontiers le fameux chou fleur doré (7€) ou l’aubergine confite (7€) avec un vin nature (5€) ou un cocktail du tonnerre (gin infusé maison à la cardamome, Campari, jus de citron confit, 8€). Ultime facétie de Pierre Boulo Levy, le knafeh, un épatant dessert sucré/salé créé sur une base de cheveux d’ange avec chèvre frais et sirop de zaatar (5€).
On adore : le confort des banquettes en velours et des tables de bistrot pour de la street-food de haut rang.
Ouvert du mardi au samedi midi et soir. Brunch à la carte le samedi.
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