En 1994, la patineuse américaine Tonya Harding est sous les feux des projecteurs. Mais cette fois, il n’est pas question d’exploits sportifs. Celle qui a été la première à tenter avec succès la figure du triple axel est soupçonnée d’avoir orchestré l’agression de sa principale rivale Nancy Kerrigan pour l’éliminer de la course aux JO. Plus qu’un fait divers, le nouveau film de Craig Gillespie avec Margot Robbie brosse le portrait sans filtre d’une jeune femme écorchée, qui voulait seulement être aimée. 3 bonnes raisons de prendre votre ticket.
Parce que Margot Robbie est la nouvelle Charlize Theron
Après avoir enfilé le costume d’une super héroïne badass dans Suicide Squad (DC Comics), la bombe atomique révélée aux côtés de Leonardo DiCaprio dans le Loup de Wall Street démontre l’étendue de ses talents d’actrice. A l’instar de Charlize Theron dans Monster, Margot Robbie (australienne, elle aussi) gomme totalement son identité de comédienne bankable sous les traits de Tonya, de ses 15 ans boutonneux à sa quarantaine tapée. Une interprétation criante de vérité, qui a lui demandé 4 mois d’entraînements et des centaines d’heures sur YouTube pour reproduire les mimiques et certaines pirouettes de la patineuse. A la clé, une nomination solide pour l’Oscar de la meilleure actrice.
Pour la chute tragique d’une athlète maudite
Abandonnée par son père, battue par sa mère, violentée par son mari, Tonya Harding a grandi dans l’humiliation. Sans compter le dédain des juges de compétition, bien trop soucieux de protéger l’image d’Epinal du patinage artistique américain pour accorder la première place à une redneck insolente en tenue cousue maison. Malgré ses exploits techniques, la jeune femme n’a jamais réussi à briller aux yeux de ses proches et du public américain.
Pour les scènes What the fuck ?
Quand la réalité dépasse la fiction. Certaines séquences paraissent tirées par les cheveux ? Dites-vous qu’elles ont été calquées sur la vérité. Le film se base sur des témoignages des principaux protagonistes de « l’incident » enregistrés à l’époque. Des entretiens gratinés, où chacun y va de sa version avec un aplomb fracassant qui plus est. Foncez !
Moi Tonya de Craig Gillespie, en salle le 21 février.
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