Le Mother Fucker de Florence Foresti tient enfin son pendant masculin... Car il y a des événements comme ça qui vous tombent dessus sans que vous ne les ayez vus venir. Pour la paternité, c’est un peu pareil. C’est en tout cas ce qu’a vécu Arthur Jugnot, “fils de” et lui-même papa d’un petit garçon de 5 ans.
Ses déboires de néo-père, il les raconte dans son show désopilant Moi, Papa ?. Adapté de l’auteur islandais Bjarni Haukur Thorsson, un petit bijou de spectacle qui se joue (en plus) sur la scène mythique du Splendid, où a débuté son papa avec entre autres Le Père Noël est une ordure et les Bronzés.
Vis ma vie de père indigne
Et il faut dire qu’entre la mère envahissante, le gynéco “Docteur Clooney” un peu trop à l’aise, les caprices de madame, les couches à changer et surtout le manque de sommeil, tout est décidément bien compliqué. Comment s’en sortir ? Règle numéro 1 : faire semblant de dormir quand bébé pleure, déjà. Et après ? Improviser !
Le moment qu’on a tous vécu : quand bébé ne fait pas ses nuits et qu’une mère modèle vous sort le fameux : “Je comprends pas, le mien a dormi au bout d’une semaine ! T’as essayé de lui donner du lait d’amande ?”...
Une mise en scène... magique
Rythmé, tendre et surtout très drôle, Moi, Papa ? bénéficie en plus d’une incroyable mise en scène de Sébastien Azzopardi (Dernier coup de ciseaux, La Dame Blanche) avec projections vidéo sur les murs, effets spéciaux parfaitement synchronisés et même quelques tours de magie (la discipline de cœur de l’acteur). Le tout déclamé par un Arthur Jugnot très en forme, à la diction hilarante qui n’est pas sans rappeler celle de Patrick Timsit.
Moi, Papa ?, à partir du 19 mai tous les samedis à 18h00 jusqu’au 16 juin au Splendid. Dès 10,95 € sur www.billetreduc.com.
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