Mistinguett : la nouvelle table festive du Casino de Paris

Mistinguett Bar

Qui aime les shows grandioses s’est forcément déjà rendu au Casino de Paris, temple du music hall, hôte d’événements sensationnels et des dîners les plus mondains de la Belle Époque. Avant de rentrer dans la mythique salle de spectacle, depuis le hall, levez la tête : vous apercevrez Mistinguett, la toute nouvelle table festive à truster avant ou après le spectacle. Enfilez votre tenue des grands soirs et suivez-nous.

Un décor magistral

On y accède par une porte dérobée à gauche de l’entrée principale. En haut des escaliers se dévoile Mistinguett et, une chose est sûre : rien n’est trop beau pour elle. Visez plutôt cette moquette rouge et noire effet léopard (ggrrr), ces lustres à plumes en verre de Murano, ces banquettes, son plafond nuages et surtout, clou du spectacle derrière le bar, ces vitraux wahou qui laissent deviner en arc de cercle un extraordinaire décor Belle Époque. Vous avez dit théâtral ?

Essayez de repérer dans la salle des indices de ce qui vous attend : tout au long de la soirée du jeudi au samedi, des performances d’artistes s’enchaînent avec des danseuses, acrobates, imitateurs et musiciens. Les tablées d’anniversaire s’en donnent déjà à cœur joie.

Potions magiques

En plus de son décor de film imaginé par l’atelier Ha, l'attrait principal de Mistinguett réside dans les divins cocktails bien frappés derrière le bar par un trio de bartenders débarqués en bande de leur Sud. Espiègles à souhait, leurs potions invitent au flirt ou bien ouvrent le bal avant de passer à table : crush ultime pour le Zizi Jeanmaire (gin infusé au romarin, sirop et eau de vie de poire, citron et prosecco, 14 €) et l’étonnant Arielle Dombasle (vodka, verjus, sirop de pandan, aquafaba, menthe et bitter rhubarbe, 13 €).

À table !

Après un tour au bar, reste à prendre place au restaurant, pour lequel le chef angevin Etienne Daviau, formé dans les palaces, deale des assiettes joyeusement colorées et généreuses : velouté de butternut à la châtaigne fumée (13 €), œuf parfait champignons et jus de poulet rôti (16 €), cabillaud nacré et artichauts (29 €) ou encore une fondante côte de veau en croûte de serrano et parmesan, découpé sous nos yeux pour deux personnes et accompagnée d’une addictive purée (69 €). En dessert, difficile de faire l’impasse sur le riz au lait, valeur sûre qui ne déçoit décidément jamais (11 €).

 

Ouvert tous les jours de la semaine (sauf fermeture le dimanche) de 12h à 15h et du mardi au samedi de 19h à 2h. Sans réservation pour boire un verre dès 19h, dîner en deux services : à partir de 19h30, puis 21h45.

© Léo Kharfan / De Pasquale+Maffini


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