Le collectif de jardiniers urbains Merci Raymond s’est donné une mission : “revégétaliser nos villes” pour lutter contre la pollution de l’air, responsable de la mort prématurée de plus de 20 000 Français par an.
Leur arme de choc ? Un livre militant, stylé et engagé, Tous acteurs de la révolution verte, qui dédramatise l’affaire parce qu’ils ont “imaginé des actions concrètes à réaliser au quotidien et qui permettront, in fine, de faire triompher les plantes face au béton !”. Action !
Créer une jungle dans son salon
Une forêt tropicale dans son salon, c’est le bon mantra pour dépolluer naturellement sa maison où l’air est beaucoup plus toxique qu’à l’extérieur.
Si vous n’avez vraiment pas la main verte, optez pour une fougère de Boston, un figuier de Barbarie ou une Zamioculcas zamiifolia qui n’ont pratiquement pas besoin d'entretien.
Pour les plus douées, vous pouvez opter pour un Ficus elastica, une Monstera deliciosa ou encore une strelitzia nicolai qui demandent un peu plus d’entretien et donne une ambiance jungle totale avec leur grande feuilles.
Faire ami-ami avec les abeilles parisiennes
La pollinisation et la préservation de la biodiversité reposent sur le seul dos des abeilles…
Pour soutenir leur action, faites-les bosser en plantant du coquelicot, du thym, du bleuet ou encore du romarin sur votre balcon. Un bon moyen de se procurer du pollen de qualité et qui leur est facilement accessible.
Boulotter le Miel de Paris s’avère un acte non seulement chicissime, mais aussi militant avec des ruches nichées sur le toit des Invalides, au musée d’Orsay et même place Vendôme.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le miel produit en ville est moins pollué que celui des campagnes, car les abeilles y sont moins sujettes aux pesticides.
Militer avec des seed bombs
Vous avez sûrement déjà entendu parler des fameuses “seed bombs”. C’est le mouvement des “guerrilla gardeners” dans les années 70 qui a banalisé le concept. Le principe ? Disperser des graines dans les milieux urbains délaissés par la nature. Un coquelicot au milieu des pavés, on adhère !
Utilisez des graines de fleurs sauvages, de terre ou de compost, d’argile. Il vous suffit de mélanger tous les ingrédients et d’y ajouter de l’eau. Y’a plus qu’à les balancer dans la nature.
Pour les plus flemmardes, achetez directement les seed bombs toutes faites et votre lance roquette des terreauristes. Un peu de pluie, et votre courette ou “coin de rue” fleuriront d’un coup.
Créer un potager vertical
Le potager vertical, c’est l’astuce pour cultiver une vraie production dans un petit espace, à accrocher au mur sur votre balcon...
Mode d’emploi : il vous faut un carré de géotextile de 100x100 cm dans lequel vous allez tracer des carrés à la craie pour en faire des poches. Faites attention à bien laisser 6 cm entre chacune. Il vous faudra ensuite clouer le géotextile à un cadre en bois à la bonne taille. Maintenant, assemblez des poches prédécoupées sur les repères des carrés.
Il ne vous reste plus qu’à planter du basilic et d’autres plantes aromatiques, un plant de tomates cerises ou encore des haricots verts.
Faire un terrarium maison
Élément de déco imparable et super écolo, le terrarium est une aubaine pour celles qui n’ont pas la main verte.
Dans un bocal, mettre dans l’ordre des billes d’argile et du terreau. Ajouter la plante de votre choix comme des Fittonias, des Zamioculcas ou encore des Ficus. Recouvrir la terre de mousse et de petits cailloux en guise de décoration.
NB : laissez le pot ouvert pendant 48h avant de le fermer. Ensuite, vous n’avez qu’à arroser lorsque la mousse est sèche, soit tous les 4 à 5 mois.
Cultiver des salades sur son balcon
Donnez une seconde vie à vos légumes et évitez le gaspillage en utilisant vos restes pour en faire des boutures.
Prenez le cœur de la laitue et placez-le dans une coupelle d’eau, placez-la au soleil en vérifiant régulièrement le niveau de l’eau. Dès que la nouvelle tige atteint 1 cm, plantez la bouture dans un pot de terre. Autre exemple : coupez une tige de basilic d’environ 10 cm, placez-la dans un verre d’eau, au soleil. N’oubliez pas de changer l’eau régulièrement. Dès que vous voyez des nouvelles racines, c’est le moment de la planter.
Produire sa propre tisane
Planter dans sa jardinière de quoi composer ses propres tisanes, c’est tendance, économique et écologique.
Une fois les fleurs de camomille, bergamote ou de verveine récoltées, faites-les sécher dans un endroit sec, sombre et aéré à une température de 30° idéalement. Le séchage est réussi lorsque la plante se brise et que l’on ne ressent plus l’humidité. Vous pourrez ensuite les conserver pendant 1 an.
Tous acteurs de la révolution verte, Merci Raymond, 14,90 €
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