Nos hôtels des Alpes préférés pour un hiver à la montagne

© Le Coucou Méribel  © Grandes Rousses Hotel & Spa  © ILY Hôtels Studio Chevojon

Que vous pratiquiez le ski à outrance ou le ski-bar sans vergogne, ces 5 hôtels très différents, ayant pour dénominateur commun une certaine idée du “bien-vivre”, sauront répondre à tous vos désirs…

À l’abri des feux de la rampe, plus discrète que ses célèbres voisines (Val d’Isère, Courchevel, Méribel…), La Rosière n’a rien à leur envier : son altitude de 1 850 m lui garantit un enneigement parfait, son exposition plein Sud un ensoleillement maximum et son domaine skiable franco-italien, l’Espace San Bernardo (154 km de pistes), permet d’affûter ses spatules entre la France et l’Italie et d’aller déjeuner tout schuss à La Thuile. On pose ses valises à l’hôtel I.L.Y (contraction de I Love You !), inauguré il y a 3 ans. 

Cet hôtel des Alpes, “ski aux pieds”, aux allures de gros chalet montagnard dont le fronton brille de 4 étoiles, est en parfaite adéquation avec l’environnement ! Il abrite 69 vastes chambres dont 22 suites d’une superficie de 56 à 137 m². On apprécie en famille les suites disposant de deux chambres et d’un salon. La plupart des chambres sont prolongées de terrasses pour se repaître de la vue sublime à 180° sur la vallée, un atout de taille pour le I.L.Y Hotels La Rosière. La déco affiche un look très actuel grâce à un mobilier design, mais multiplie les clins d‘œil à son identité montagnarde : luges anciennes aux murs, tronçons de chênes jouant les tables basses, têtes de lits en mélèze, photos de paysages montagnards d’autrefois…

Le top ? L’immense espace au sommet de l’hôtel, à la fois restaurant, bar et salon chaleureux aux larges banquettes autour d’une cheminée, d’où il est difficile de s’arracher après quelques verres à l'après-ski ! Quant aux vastes terrasses qui le bordent, on y déjeune en se régalant de la vue sur la vallée. Joliment baptisé Bonami, le restaurant met en avant des spécialités locales : croûte aux morilles et crémant de Savoie, burger savoyard, fondue au fromage et charcuteries. Sans oublier la chocolaterie... Pas de prise de tête au I.L.Y : une conciergerie est à la disposition des hôtes pour gérer toutes les contraintes telles prises de forfaits, cours de ski et aussi proposer des activités sympas : ski de randonnée, raquettes, chiens de traîneaux, parapente… Un spa estampillé Nuxe de 420m² tout en bois et verre, abritant 3 cabines, sauna et hammam, trois bains à remous et une piscine de 16 m, une ski room et un Kids Club complètent l’offre du I.L.Y.

Enfin, tout à fait dans l’air du temps, l’hôtel a adopté une politique en faveur de l’environnement avec zéro plastique et beaucoup de meubles recyclés, notamment dans le restaurant : bien vu !

I.L.Y Hotels La Rosière, Les Eucherts, 73700 La Rosière- Montvalezan

© ILY Hôtels Studio Chevojon

Hôtel historique s’il en est, les Grandes Rousses, perché à 1 830 m, est aujourd’hui dirigé par Patricia Collomb-Grelot, qui perpétue ainsi une saga familiale démarrée en 1902 par son arrière-grand-père, Joseph Collomb. Bénéficiant d’une situation rêvée dans la partie historique de la station nommée “l’île au soleil”, cet hôtel 5 étoiles a l’avantage immense d’être “ski aux pieds”, histoire de rejoindre le domaine skiable (250 km) sans être déjà HS. 

Autre atout : il bénéficie d’une vue superbe sur le massif de l’Oisans. Les très importants travaux entrepris ont su préserver l’esprit chalet familial et vu, en 2019, l’inauguration de l’extension Les Petites Rousses avec 44 nouvelles chambres et suites, des chalets V.I.P. et un second restaurant, La Ferme d’Hubert. Tout le rez-de-chaussée est occupé par le bar et l’immense salon bordé de baies vitrées où règne sans conteste un esprit montagnard piqué de quelques touches industrielles pour un look ultra-chaleureux. Une palette de tons chocolat, terracotta et cuivre, des coussins en (fausse) fourrure, des fauteuils et poufs en cuir et en peau de mouton, des tables basses en bois côtoyant d'autres éléments en cuivre au design moderne, des chaises hautes très stylées au bar et des luminaires signés Tom Dixon. Les 77 chambres, 18 suites – pour la plupart communicantes – 3 lofts et 2 chalets se répartissent entre le bâtiment ancien et les constructions plus récentes. Leur déco affiche un look chaleureux et cosy, avec des murs lambrissés, parquets blonds et tons ocre rouge. Certaines disposent de terrasses et mezzanines. Bref, on s’y sent bien.

Les amateurs de bonne chère sont ravis de trouver ici deux restaurants : L’Espérance, qui propose une cuisine bistronomique généreuse et authentique avec une touche de modernité, et La Ferme d’Hubert, où la carte prône une cuisine durable aux accents montagnards. Le bar Aux Grands Rouges est le rendez-vous incontournable pour le petit-déjeuner, le tea time, le goûter quand, le soir, on y sirote champagne, cocktails et vins au verre, accompagnés de planches de charcuterie et de fromages. Aux Mas’Hauts, de petits chalets individuels en bois installés sur la terrasse de l’Espérance, on se régale de fondue savoyarde et vaudoise, de raclette, de tarte aux noix ou aux myrtilles. Enfin, autre grande affaire ici : le spa des Alpes qui vaut vraiment le détour ! Tout de bois et pierre, il abrite sur 500 m² 7 salles de soins, piscines intérieure et extérieure, parcours aquatique, sauna et hammam, fontaine à glace, douches avec jets... On s’y adonne à l’alpinothérapie®, utilisant les éléments de la montagne (altitude, lumière, froid, plantes et minéraux de l’Oisans), ainsi qu’à des massages et soins signés myBlend, marque française très haut de gamme. Enfin, sachez que c’est ici que fut inauguré, l'hiver 1936, le premier monte-pente, ancêtre de notre cher téléski. L’hôtel parfait pour des vacances à la montagne.

Grandes Rousses Hotel & Spa, 425 Route du Signal, 38750 Alpe d’Huez.  

© Grandes Rousses Hotel & Spa 

Sa situation, dominant la piste de Bellecôte, à deux coups de bâtons des remontées, du centre et de ses boutiques de luxe, est déjà un atout de taille pour cet hôtel inauguré en 2016. Dès l’entrée, on aime l’atmosphère chaleureuse du salon habillé de différentes essences de bois (chêne, pin et mélèze) et de marbre blanc, où paressent des familles de moutons… en bois et laine, devant un feu de cheminée. Partout, la déco de ce 5 étoiles, récemment distingué Palace, imaginée par Nathalie Ryan, s’inspire des codes alpins comme le prouvent le lustre dégringolant au centre de l’escalier, composé d’une kyrielle de boules blanches et translucides, et la moquette des couloirs rappelant les traces de skis dans la poudreuse. Dans les 22 chambres d’une superficie minimum de 25 m² et les 20 suites, tapissées de bois blond, certaines avec balcons ou terrasses, les codes montagnards s’affichent sans sourciller. Plaids en laine ou en (fausse) fourrure, assises des fauteuils en poils d’agneau, plateaux des tables basses taillés dans des troncs d’arbre. Le top ? C’est bien sûr l’Appartement des Neiges, 3 chambres pour ce penthouse en duplex de 310 m² : la quintessence du luxe...

Nouveauté de la saison : dès le 6 décembre 2024, on retrouve le restaurant Loulou dans une déco très montagnarde. On s’y régale de spécialités italiennes, signatures de Loulou : pizza à la truffe, pasta al pomodoro. Loulou Courchevel se vit tout au long de la journée : le bar et les recoins confortables s’ouvrent, du petit déjeuner à tard dans la nuit.

Après une journée passée à dévaler la Saulire ou à amortir son forfait sur les 600 km de pistes des 3 Vallées, on se fait chouchouter au spa Diane Barrière. Sur la bagatelle de 1 000 m², il offre 6 cabines dont une duo, une piscine de 20 m avec parcours aquatique, hammam, sauna, bain à remous extérieur et un nouvel espace Balmain Hair Couture. Les soins sont signés Biologique Recherche. Citons enfin les ultimes bienfaits qui peaufinent l’image de l’hôtel : club enfants avec des ateliers divers, des balades à chiens de traîneaux et des courses de luge, une ski room et une salle de cinéma privée.

Hôtel Barrière les Neiges Courchevel, 422, rue de Bellecôte, 73120 Courchevel. 

© Hôtel Barrière les Neiges Courchevel

La très chic station du Valais est bien loin du bling-bling de certaines de ses voisines françaises. Ici, les grandes familles anglaises ou belges se font discrètes… Verbier, trônant à l’entrée des 4 Vallées, l’un des plus beaux domaines skiables d’Europe avec 400 km de pistes, est avant tout sportive. C’est ici que Brigitte de Gastines a imaginé cet hôtel baptisé Le Chalet d’Adrien en hommage à son grand-père Adrien de Turckheim, passionné d’automobile et séduit par les paysages du Valais lors d’une de ses escapades à bord d’une De Dietrich-Bollé il y a plus de 100 ans. Cinq étoiles pour ce membre des Relais & Châteaux qui ne renie pas son identité montagnarde : le bois y est omniprésent, et il bénéficie depuis sa terrasse de 200 m² d’une vue exceptionnelle sur la station, le Cervin, le Grand Combin. Dernier atout et de taille : il se trouve à 30 m du téléphérique de Savoleyres.

Les 29 chambres et suites sont habillées de bois, de tissus délicats, de mobilier artisanal et sont joliment baptisées de noms de fleurs des montagnes : ancolie, carline, edelweiss... Des objets ou des livres déposés par hasard témoignent d’un souci du détail propre aux bonnes maisons. La majeure partie des chambres bénéficient d'un balcon au Sud, histoire de profiter d’un sublime panorama sur la chaîne des Alpes. Deux restaurants menés par le chef Sebastiano Lombardi s’offrent aux hôtes : la Table d’Adrien, une étoile Michelin, où la carte joue une partition italienne, et le Grenier où, dans un décor rustique de pierre et de bois, on se régale de soupes paysannes, de raclette et de fondues… Ne pas zapper le célèbre brunch du dimanche avec ses antipasti maison, son buffet varié, sa raclette de Bagnes…

On a adoré le spa inauguré en décembre 2023 et sa nouvelle déco où bois, eau et pierres jouent les stars. Les soins sont signés Clarins, et pour se remettre en forme, on découvre les bienfaits de l'infrathérapie, une méthode qui améliore votre bien-être. Le spa abrite tout ce que l’on aime après une journée dans la poudreuse : hammam, sauna, bain à remous, douches sensorielles, ainsi qu’un nouvel espace détente et une salle de fitness dernier cri. Et, pour quelques brasses, une piscine avec vue, chauffée à 29 degrés, d’une longueur de 16 m, complète l’offre du lieu.

Le Chalet d’Adrien, Chemin des creux, 1936 Verbier. 

© Le Chalet d’Adrien

Perché à 1 600m, ce cinq étoiles, troisième opus du groupe Maisons Pariente, inauguré en décembre 2019, a posé son nid dans la plus élégante des stations des 3 Vallées. Ce membre des Small Luxury Hotels of the World affiche derrière son allure de chalet traditionnel une déco intérieure bluffant les plus blasés ! L’architecte Pierre Yovanovitch a revisité le genre montagnard dans un esprit fantaisiste. Démonstration dès le lobby lambrissé de bois clair et dominé par une coupole colorée d’un envol de chouettes. 

Histoire de changer des codes couleur traditionnels, le designer a habillé les 55 chambres, dont 39 suites, et les parties communes de tons terracotta, bleu outremer, rose poudré : il fallait oser ! Dans les chambres et suites, presque toutes dotées d’un balcon ou d’une terrasse, on adore le mobilier sortant des sentiers battus : tables aux pieds en forme de pattes d’oiseau, patères en forme de têtes de chouette, fauteuils aux allures d’ours blancs posés sur une moquette semée de flocons de neige… Bien vu : l’hôtel dispose de nombreuses chambres communicantes et de deux chalets, reliés à l’hôtel par un passage intérieur. 

Ultime clin d’œil, un peu partout dans l’hôtel s’égosillent les fameux coucous de Forêt-Noire. L’hôtel abrite trois restaurants, trois atouts de plus pour le Coucou. Le BeefBar et ses viandes venant des 4 coins de la planète ravit les amateurs du genre : Jack Angus d’Argentine, bœuf Kobé du Japon, bœuf Wyagu d’Australie… Le Biancaneve, nouveau concept festi-chic de l’hôtel, décline une bistronomie de luxe et de partage avec des plats signés du chef Romain Guyot à base de produits souvent locaux et végétaux : banc de l’écailler et ses huîtres et fruits de mer, caviars de Sologne, saumon fumé… Cela change des raclettes et fondues ! Enfin, le Fumoir, au huitième étage, accueille les fans de gastronomie savoyarde autour de sa cheminée. Après l’effort, le réconfort : direction le spa Tata Harper, la pionnière du mouvement green dans les cosmétiques. Il abrite, sur 450m2, six cabines, 2 piscines, intérieure et extérieure, sauna, hammam et jacuzzi. Enfin, on apprécie la ski room et les deux espaces dédiés aux enfants.

Le Coucou Méribel, 464, route du Belvédère, 73550 Les Allues. 

© Le Coucou Méribel 

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