Les brasseries parisiennes à tester une fois dans sa vie

Les meilleures brasseries à Paris

Les “Garçons !” virtuoses en tablier qui se pressent entre les tables, le plaisir de réjouir toutes les envies autour de la table, les touristes fascinés, les dîners d’anniversaire qui s’étirent à l’infini, les décors grandioses et les bons petits plats bien de chez nous : le monde entier nous envie les brasseries parisiennes ! Zoom sur ces adresses qui mêlent habilement le chic et l’esprit canaille, à tester (au moins) une fois dans sa vie. 

 

Brasserie du Louvre - Bocuse

Brasserie du Louvre - Bocuse

Le lieu : il fallait au moins un palais impérial pour accueillir l’unique maison Bocuse à Paris. Direction l’Hôtel du Louvre, le premier grand hôtel de Paris à deux pas du Palais Royal, pour déguster la cuisine généreuse, authentique et au beurre (plein de beurre !) du regretté chef étoilé. Grandes banquettes rouges, nappes blanches, moquette et personnel aux petits soins : la Brasserie du Louvre - Bocuse incarne plus que jamais l’esprit des brasseries parisiennes avec une carte exécutée par le chef de l’Hôtel du Louvre, Denis Bellon et Christophe Raoux, le chef exécutif des restaurants Paul Bocuse. Notre conseil : s’attabler en terrasse aux beaux jours pour profiter de la vue sur le Louvre et la place Colette.

À tester : la généreuse salade lyonnaise Tradition” composée de salade frisée, d’œufs pochés, de lardons et de croûtons (17 €), les traditionnelles quenelles de brochet et sa sauce homardine (31 €) et un poulet de BresseMiéral” AOP fondant à souhait servie avec des morilles, une sauce fleurette au vin jaune du Jura et accompagné de riz (41 €). On ne fait surtout pas l’impasse sur les desserts ! Au choix : baba au rhum et chantilly (12 €) ou crêpes Suzette flambée au Grand Marnier sous vos yeux !

Brasserie du Louvre - Bocuse, 1 place André Malraux, Paris 1er. Ouvert tous les jours de 12h à 15h et de 18h à 22h30.

 

Bofinger

Brasserie Bofinger

Le lieu : difficile de faire plus waouh que ce décor Art Nouveau à couper le souffle. Sous la coupole, depuis les confortables banquettes en cuir noir Chesterfield, près du bar ou à l’étage, chaque espace s’avère la promesse d’un moment follement titi parisien… dans cette institution alsacienne fondée en 1864 par le mythique restaurateur éponyme tout droit débarqué de son Colmar natal et qui joue la double carte de l’écailler. Les serveurs, charmants, lèvent les poissons et font flamber les kouglofs sous nos yeux, on vous apporte un petit Bretzel avec votre kir alsacien à la crème de mirabelle (9,20 €) : l’ambiance est unique, la vie est belle.

À tester : pâté en croûte maison (13,50 €), ravioles de homard canadien (32,50 €), sole meunière (48,50 €), plateaux de fruits de mer bien garnis (entre 29,50 € et 84,50 €) ou encore côté viande un fondant de bœuf braisé au Pinot Noir d’Alsace. À noter : le menu entrée plat dessert à 35 € ou 19,90 € pour un déjeuner en semaine (entrée plat ou plat dessert) avec certains plats de la carte, dont la choucroute signature. 

Bofinger, 5-7 rue de la Bastille, Paris 4e. Ouvert tous les jours midi et soir, le dimanche en continu

© Romain Ricard

 

Brasserie Lipp

Brasserie Lipp à Paris Saint-Germain

Le lieu : un décorum et un menu inchangé depuis les années 30 qui accueille les personnalités les plus en vues du moment. Son atmosphère bouillonnante et authentique incarne la capitale à la perfection, intellectuelle, mondaine et désinvolte. Le gratin parisien y fréquente l’establishment politique depuis François Mitterrand jusqu'à Emmanuelle Macron, les figures littéraires en vogue de Verlaine à Beigbeder, les tops les plus bankable de la fashion week de Kate Moss à Emily Ratajkowski, et même le couple J.Lo et Ben Affleck incognito pendant leur lune de miel parisienne, à l’instar de tous les oiseaux de nuit excentriques et passionnés de la rive gauche. 

À tester : le menu certifié vintage reste indémodable. Les harengs bismark (13,50 €) et l’assiette de véritable jambon prince de Paris (15 €) font la part belle aux plats de pied de porc farci (24 €) ou de quart de poulet froid mayo et salade (25,50 €). Côté dessert, la parfaite mousse au chocolat (9 €) se dispute la vedette avec les éternelles profiteroles glacées (12,50 €). 

Brasserie Lipp, 151 boulevard Saint-Germain, Paris 6e. Ouvert du lundi au dimanche de 9h à 2h. 01 45 48 53 91.

 

Le Relais Plaza

Brasserie Le Relais Plaza à Paris

Le lieu : le Relais Plaza, brasserie mythique du palace, perdure dans la perfection haute couture avec une atmosphère glamour magique et inimitable. Après les années Ducasse, l’arrivée de Jean Imbert en cuisine crée plus que jamais l'événement, soutenu par le service plus que parfait d'Arnaud Berric. On y croise le Tout-Paris (acteurs, journalistes, politiques, hommes d’affaires) mais aussi la jet-set américaine de très haute volée du palace, fan de Jean Imbert.

À tester : Jean Imbert a importé la cuisine de Mamie dans une version brasserie de palace : langoustes-mayo (48 €) et tartare Pont-Neuf (45 €), et même un super semainier tous les midis (miam, la quenelle de brochet, sauce nantua et riz pilaf, 56 €). En dessert : l'incontournable île flottante minute (30 € pour deux) ou la tarte au citron meringuée (36 € pour deux) se posent sur toutes les tables.

Le Relais Plaza, à l'Hôtel Plaza Athénée, 25 avenue Montaigne, Paris 8e. Ouvert du lundi au dimanche, entre 12h15 et 14h, puis entre 19h30 et 22h30, le jeudi vendredi et samedi jusqu'à 23h sur réservation

 

Les brasseries du groupe La Nouvelle Garde

Les brasseries du groupe Nouvelle Garde à Paris

Les lieux : depuis quelques années, le groupe La Nouvelle Garde composé de Bellanger (10e), Dubillot (2e), Martin (11e) et Brasserie des Prés (6e) n’a de cesse de secouer les codes de la brasserie parisienne à grands renforts de bibelots criards aux murs, de carafes LOL et de playlists chaloupées, revendiquant des traceurs 100 % faits maison : poulet rôti / jus / frites, saucisse purée et autres pâtés en croûte. Difficile de ne pas succomber au charme bankable qui a fait leur succès. À savoir : beaucoup d’humour (le vitrail Gallus Aeterno qui célèbre le saint Poulet Éternel, s’il en est), un staff très jeune good vibes only, du mobilier français bien pensé et des petites bêtises chinées un peu partout pour pousser à la story Insta. Forcément, on s’y sent bien, d’autant que la bande son est poussée au max pour ambiancer les bandes de potes venues ripailler joyeusement et à prix d’ami. Efficace.

À tester : le mantra en cuisine ?On n’invente rien, mais on le fait bien.Ça donne des œufs mayo (3 €), le tartare de salers (15 €), le poulet fermier rôti à la broche et ses parfaites frites taillées fines (17 €) comme la réconfortante saucisse purée (14 €). Miam : à partager, les cordons bleus (25 €) et l’épaule d’agneau braisée (30 €). À l'instar des plats, les desserts font appel aux madeleines de Proust cocorico, à commencer par le Paris-Brest bien praliné ou la mousse au chocolat (8 €). Une formule efficace qui réjouira les adeptes d’une cuisine sans chichis avec des prix bien réfléchis.

Brasserie Martin, 24 rue Saint-Ambroise, Paris 11e. 01 48 05 34 36. 

Brasserie Bellanger, 140 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10e. 09 54 00 99 65. 

Brasserie Dubillot, 222 rue Saint-Denis, Paris 2e. 01 88 61 51 24. 

Brasserie des Prés, 6 cour du Commerce Saint-André, Paris 6e. 01 42 03 21 10. 

Les brasseries du groupe Nouvelle Garde sont ouvertes tous les jours de 9h à 00h.

 

La Lorraine

Brasserie La Lorraine

Le lieu : un siècle pile-poil après sa naissance, cette célébrissime adresse mondaine de fruits de mer renoue avec sa légende et s’affiche comme la brasserie la plus prisée de l’Ouest parisien. Pignon sur la chic place des Ternes, La Lorraine concentre ce que le 8e et le 17e compte de familles élégantes venues en découdre avec des pinces de crabe (entre autres !) dans un cadre aux références Art déco signé Laura Gonzalez : bar à l’américaine, fresque murale, jeu d’imprimés, mosaïque et écailler XXL se mélangent de façon presque anachronique avec, au final, une certaine aura mode qui prend délicieusement bien. Dès les beaux jours, sa terrasse entièrement végétalisée s’avère incontestablement le rendez-vous en plein air le plus élégant et préservé du quartier pour un déjeuner business ou un tête-à-tête en amoureux le soir… 

À tester : chaque matin, la marée du jour débarque, sourcée chez les meilleurs producteurs. Dans les assiettes : bulots-mayo (14,40 €), les huîtres de Joël Dupuch tout droit débarquées du Cap Ferret (22,80 € les 6), langouste grillée… On opte carrément pour un plateau couture (dès 23 € / personne), un carpaccio de bar au citron yuzu (22,50 €) ou un fish & chips (23,50 €). Mais notre plaisir coupable à chaque venue reste incontestablement la soupe de poissons de roche, servie généreusement avec rouille et croûtons dorés et qui, bien que présentée comme entrée, nous tient pour tout un repas (14,50 €).

La Lorraine, 2 place des Ternes, Paris 8e. Ouvert tous les jours de 8h à 23h, jusqu’à 00h le week-end. 

 

Cloche

Brasserie Cloche

Le lieu : au croisement des rues Coquillère et du Coq Héron, une adresse culte qui se réinvente et devient à nouveau un rendez-vous. Ambiance chic au fil d’un décor classieux signé par Rodaa Studio (Shabour) et Hypnos, qui rend hommage à l’esthétique originelle des élégantes brasseries d’époque avec des murs habillés de bois massif, un bar en soleil recouvert de marbre et des tables nappées entourées de chaises en cuir vert sapin. À l’extérieur, une jolie terrasse où trône sur la façade la star des lieux : la cloche légendaire qui annonçait l’ouverture et la fermeture du marché des Halles. Une adresse qui change de visage la nuit à la lueur des bougies, bonne option pour un dîner en amoureux. Aux manettes : une sacrée team ! Pour le concept, un trio masculin qu’on connaît bien, Victor Cohen, son frère Arthur et Olivier Leone, déjà auteurs d’adresses à succès (Ojii, Onii-San et Ototo), désireux de réinventer les codes de la brasserie parisienne en y injectant une bonne dose de glam’. 

À tester : le challenge est relevé avec talent et créativité. Le poireau vinaigrette atteste d’entrée le niveau et nous a définitivement réconcilié avec ce classique de brasserie : tout en rondeur et onctueux, il se fait gourmand sous sa vinaigrette aux noisettes et huile de shiso (12 €). Quant aux œufs mayo auréolés de ciboulette finement ciselée : rien à redire, ils sont parfaits (10 €). À suivre une tendre bavette de Black Angus passé au barbecue Binchotan et arrosée d’une délicieuse sauce aux 5 poivres (25 €). De la place pour le dessert ? Misez sur la crème brûlée (10 €). 

Cloche, 1 rue Coq Héron, Paris 1er. Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 1h, et du dimanche au lundi de 12h à 17h. 01 42 36 03 63.

 

L’Emil

Brasserie L’Emil au Château Voltaire

Le lieu : géoloc’ ? L’angle de la rue Saint-Roch et de l’avenue de l'Opéra où Thierry Gillier, fondateur de Zadig & Voltaire, a installé son premier 5 étoiles dans l’ancien siège de la marque. Si l’on devait pitcher l’atmosphère ? Un lieu à la fois mondain et furieusement à la cool qui rappelle l’esprit people et décontracté du Château Marmont et le style inimitable de Chiltern Firehouse à Londres. L’Emil, sa table mondaine, assure tout ce qu’on attend d’une brasserie chic dans la lignée d’un Lipp ou de L’Ami Louis avec une maîtrise parfaite de l’exercice et des produits flirtant avec l’excellence. 

À tester : la simplicité du très bon. Frisée aux lardons (18 €), tarama truffé et citron brûlé (19 €), sole meunière (65 €), boudin noir et pommes confites sauce Grand Veneur (34 €), paillarde de volaille et légumes verts (43 €) ou encore un loup de mer corse, beurre blanc et vodka (49 €). Pour finir : indécente mousse au chocolat et pavlova à partager pour les gourmands. Fruits de saison découpés pour les envies light. À noter également : Moscow Mule, Negroni, Mojito, Gin To, Margarita, Pimm’s : des potions impeccablement maîtrisées à commander à table ou, après la fête, à la Coquille d’Or : le bar du Château Voltaire très festif et jet-set. 

L’Emil au Château Voltaire, 55 rue Saint-Roch, Paris 1er. 01 53 45 91 01. Ouvert au petit-déjeuner du lundi au samedi de 7h à 10h30 (le dimanche jusqu’à 11h30), du lundi au samedi service continu de 12h à 22h30, dimanche de 12h à 15h30.

© Courtesy Brasserie L’Emil 

 

Le collier de la Reine 

Brasserie Le collier de la Reine

Le lieu : derrière cette adresse à succès, on trouve Arnaud Lacombe (Savoir Vivre) et sa team toujours démente de Deviant, Vivant, Da Graziella et l’Hôtel Bourbon où se concentre du (très) bon hyper sourcé, du beau monde et du vin nat’, l’équation gagnante du goût de l’époque. Même recette du succès que dans les établissements précédents depuis son ouverture donc, où mannequins, journalistes, D.A., producteurs, acteurs, galeristes, agents, stylistes débarquent à bord de cette brasserie mondaine franchement canon.

À tester : quand une brasserie sexy réinvente le plateau de fruits de mer foodie pimpé de raw : on applaudit ! Ça donne à déguster 6 huîtres n°3, bulots mayo, carpaccio de poulpe, Saint-Jacques et 3 langoustines (plateau Prince, 75 €) tout comme des plats doudous à l’instar des gnocchi sauce au roquefort et noix (19 €), du chou farci à l’anguille fumée (23 €) ou du carpaccio de clémentines, ricotta et câpres en entrée (11 €). À noter : l’Happy Hour du mercredi au samedi de 19h à 20h30 avec moules frites à 12 € et pet’nat’ à 5 €. 

Le collier de la Reine, 57 rue Charlot, Paris 3e. Ouvert du mercredi au vendredi de 19h à 01h45, les samedis et dimanches de 12h à 15h et de 19h à 01h45.

 

Brasserie Paris Longchamp

Brasserie ParisLongchamp

Le lieu : sympathique surprise signée Paris Society au cœur du bois de Boulogne, la terrasse prisée de l’hippodrome ParisLongchamp se réserve les jours de course aussi bien qu’après une promenade dans les jardins de Bagatelle. D’un côté : des tables et chaises de jardin blanches très romantiques. De l’autre : un esprit brasserie parisienne avec chaises tressées et tables en marbre vert. Pour les deux : un service impeccable. Tenue correcte exigée : ici, on est entre gens chics… C’est le moment ou jamais de ressortir son joli chapeau de paille. À noter à l’intérieur : une étonnante bibliothèque remplie de “Calendrier des courses de chevaux” du début du siècle dernier à nos jours, et autres bibles du parfait turfiste.

À tester : si l’adresse fait le choix de ne pas mettre de chef particulier en avant, les assiettes sont malignes et gourmandes, prêtes à satisfaire les fines gueules comme les viandards prêts à en découdre avec leur entrecôte-frites du week-end. Un mot d’ordre pourtant : la saisonnalité et un sourcing travaillé. Parmi les entrées toutes fraîches : une botte de radis croque au sel (14 €) ou un tartare de daurade avocat, délice (18 €). Si l’on a aperçu nos voisins plonger goulûment dans leurs linguine verde alla stracciatella (23 €), le supême de volaille fermière, pommes paillasson et jus de truffe (26 €) contentera les bons appétits. Joie des desserts enfin avec de bonnes fraises crème fouettée (16 €), une crème brûlée dans les règles de l’art (14 €) ou les glaces et sorbets de Philippe Faur (10 €).

Brasserie ParisLongchamp, 2 route des Tribunes, Paris 16e. 01 44 30 75 52. Réservation recommandée les jours de courses. Du mercredi au vendredi 12h-15h et 19h-22h, samedi 12h-22h, dimanche 12h-17h.

 

Brasserie des Arts

Brasserie des Arts

Le lieu : pignon sur la cultissime rue Saint-André-des-Arts, la Brasserie des Arts déroule le best of de la gastronomie canaille dans un écrin sophistiqué à l’esprit Art nouveau pimpé par l’architecte Jessica Mille. En cuisine aussi, ce sont les femmes qui pilotent ! La cheffe Valentine Davase (Le Réfectoire) s’amuse avec sa cuisine de marché simplement efficace, misant sur la tradition dans ce décor hyper léché. Vous apercevez de jolies filles descendre discrètement les escaliers à partir de 22h ? C’est normal. Au sous-sol, surprise, un club se cache et accueille les oiseaux de nuit autour d’un bar à cocktails avec un DJ venu ambiancer tout ce beau monde. À garder en tête pour un anniversaire !

À tester : d’abord, on entame les festivités avec un coquet cocktail comme le très frais Garden Bloom (gin, concombre, liqueur de sureau, citron, vin pétillant, 15 €). En entrée, on succombe pour les poireaux en vinaigrette d’herbes, croûtons et œufs de truite (12 €), un parfumé foie gras de canard maison et chutney à la poire (22 €) ou des bulots mayo (14 €) avant les plats de résistance : suprême de poulet fermier et purée (26 €) et un super tartare de bœuf au couteau parfaitement préparé, frites crunchy et salade (22 €). On garde de la place pour la crème brûlée (9 €) et on se promet de revenir au déjeuner pour tester le semainier : lundi, c’est coquillettes au jambon blanc !

Brasserie des Arts, 28 rue Saint-André des Arts, Paris 6e, 01 81 70 45 70. Ouvert tous les jours de 10h à 2h. 

@pelut.charlen

 

PVH

Brasserie PVH

Le lieu : c’est l’adresse socialite et festive la plus prisée de l’Ouest parisien. Laura Gonzalez fait revivre cette adresse mythique du 16e pour mieux la ressusciter en un rendez-vous ultimement glam’, aux vibes très pop et 70’s. À fond dans la nouvelle passion des seafood bars et des bons cocktails qui envahit Paris, le PVH (pour Petit Victor Hugo) s’affiche comme la brasserie marine la plus stylée du moment. Mention spéciale pour sa terrasse particulièrement prisée au moindre rayon de soleil.

À tester : le sourcing remarquable se remarque jusque dans l’assiette entre les macaroni au homard (43 €), un inmanquable carpaccio de bar, sésame noir et gingembre en entrée (18 €) ou encore un quasi de veau rôti, crème et champignons de Paris (27 €). Mention spéciale aux huîtres n°4 Perles noires (28 €) et au caviar de La Maison Nordique (89 €) pour les envies iodées, à prolonger avec un poulpe rôti et citron brûlé (34 €).

PVH, 143 avenue Victor Hugo, Paris 16e. Ouvert tous les jours de 8h à 22h.

 

Rosie

Brasserie Rosie

Le lieu : Le quartier de Bastille tient enfin son retour au cool avec Rosie, une brasserie à petits prix bien pensée par deux anciens de Big Mamma. En lieu et place de l’ancien pub irlandais Corcoran’s, John Whelan (Bouillon Julien, Brasserie Floderer) signe un décor baroco-champêtre avec gros lustres et pans de murs bruts. En d’autres termes : le nouveau spot branché et Instagram-compatible déjà trusté par les millenials foodies à budget serré. La bonne surprise : trois salons ultra LOL sont privatisables sans frais supplémentaires à l’étage, décorés comme des maisons de grands-mères kitsch à souhait avec papier-peint imprimé, portraits de mariage chinés et toilettes vintage roses.

À tester : une carte canaille prônant fièrement le 100 % fait maison et au rapport qualité/prix ultra-sympa : foie gras de canard (12 €), cromesquis de cochon (10 €), épaule d’agneau du Limousin (19 €), tartare au couteau de charolaise (16 €), des coquillettes jambon-truffe régressives (19 €) ou encore une saucisse-purée comme chez mamie (13 €). Et pour les bouches sucrées, la tarte fine aux pommes et crème d’Isigny s’impose comme la star des desserts (6 €), à l’instar du gourmand Paris-Brest (8 €).

Brasserie Rosie, 53 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 11e. 01 45 70 82 39. Ouvert tous les jours midi et soir.

 

La Coupole

Brasserie La Coupole

Le lieu : c’est l’un des restaurants les plus connus de Paris, pour avoir accueilli les fêtes les plus folles à l’époque de Joséphine Baker et servi Edith Piaf, Jacques Brel ou encore Pablo Picasso dans un cadre Art déco classé qui n’a pas perdu une miette de son luxe charmant. Pignon sur le boulevard du Montparnasse, on est forcément happé·e·s par ses banquettes en velours sauge, ses colonnes mythiques, son joli bar doré et ses œuvres d’art, décor ultimement chic pour organiser un dîner d’anniversaire (les serveurs poussent la chansonnette : c’est la tradition !). Bon à savoir : une fois par mois, le dancing au sous-sol accueille Paris Follies, les concerts et shows burlesque de La Coupole dans un esprit cabaret follement espiègle. Dresscode de rigueur et fiesta toute la nuit : vous allez adorer.

À tester : évidemment, les plateaux de fruits de mer sont un incontournable des lieux dont le signature à 49,50 € (9 huîtres, 2 amandes, 2 palourdes, 3 crevettes roses bio de Madagascar, crevettes grises, bulots, vignots). On se lance aussi dans un os à moelle à la bordelaise (13,50 €), des ravioles de langoustine (17,50 €), une choucroute d’anthologie (29,50 €) et un foie de veau en persillade (24,50 €) pour jouer à fond la carte du kif terroir, avant de finir en légèreté avec une île flottante (8,50 €).

La Coupole, 102 boulevard du Montparnasse, Paris 14e. Ouvert tous les jours de 8h à 00h.

© Simon Detraz

 

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