Sa carrière n’aura pas duré 20 ans (1970-1989) et pourtant le nom de Robert Mapplethorpe figure incontestablement au rang des photographes les plus célèbres.
Le Grand Palais offre une grande rétrospective à cet artiste aussi iconoclaste que méticuleux qui a nourri son œuvre du milieu underground new-yorkais des années 70 et 80. Le tout sur fond de sexe (sa mort du sida est liée à son coming out), drogue (il en a usé et abusé) et rock’n’roll (Patti Smith a été sa compagne et sa première muse).
On aime : 250 tirages ultra léchés, pour la plupart en noir et blanc, de portraits dont ceux de ses acolytes Warhol, Grace Jones and co, mais aussi des nus sculpturaux caractéristiques et des natures mortes florales. Shocking : les clichés parfois borderline de celui qui aimait flirter dangereusement avec le porno sont à découvrir dans une salle interdite aux moins de 18 ans !
Le plus ? Une deuxième expo lui est consacrée au Musée Rodin. Le parallèle qui y est fait entre ses clichés et les œuvres du sculpteur est tout simplement saisissant.
Robert Mapplethorpe, Grand Palais Galerie Sud-Est, jusqu’au 13 juillet 2014, tous les jours de 10h à 22h (fermeture à 20h le dimanche et lundi). Fermeture hebdomadaire le mardi.
Tarif plein 12 €
Mapplethorpe – Rodin du 8 avril au 21 septembre 2014, tous les jours sauf le lundi de 10h à 17h45, 12 €
Robert Mapplethorpe, Lisa Lyon, 1982 50,8 x 40,6 cm, Épreuve gelatino-argentique New York, Solomon R. Guggenheim Museum Don de la Fondation Robert Mapplethorpe en 1993 © Robert Mapplethorpe Foundation.