Une famille presque normale : le polar à dévorer au coin du feu

Livre Polar

Les week-ends champêtres et les soirées devant la cheminée approchent et vous n’avez rien de bien palpitant à bouquiner ? Pas de panique, on vous a dégoté LE polar de l’automne à lire en apnée. Dans Une famille presque normale, le suédois M.T. Edvardsson nous plonge dans la chute libre et brutale d’individus (presque) équilibrés.  Pourquoi ce polar va nuire à votre vie sociale :

Une vérité, trois versions

Avec un père pasteur et une mère avocate, Stella, dix-neuf ans, grandit au sein d’un cadre équilibré. Jusqu’ici, tout va bien. Mais lorsque l’ado est soupçonnée du meurtre d’un jeune et brillant homme d’affaire, la balance familiale éclate.

Débute le génie narratif de l’auteur scandinave : pour permettre au lecteur de se faire son propre avis sur la situation, M.T. Edvardsson joue avec les espaces-temps et nous glisse tour à tour dans la peau des trois personnages principaux. Si Adam, le père, est prêt à mentir sur des horaires pour défendre sa fille qu’il sent innocente, Ulrika, la mère, semble capable d’enfreindre encore plus de règles pour la faire libérer. Stella, elle, s’interroge sur les drôles de pulsions qui la rongent depuis toujours…

Des personnages proches de vous

Et vous, qu’auriez-vous fait à la place du père, de la mère d’une potentielle meurtrière ? Seriez-vous prêt(e) à (vraiment) tout pour défendre votre enfant peut-être coupable ? Loin des enquêteurs hautains et des meurtriers sanguinaires, les héros de ce thriller sont normaux et cochent, a priori, toutes les cases des parfaits innocents.

Droit dans ses bottes, le pasteur Adam est très à cheval sur la moral et fou d’amour pour sa fille. Tout comme Ulrika, cette avocate pragmatique qui cherche à garder la tête froide pour gérer la situation. Impossible de ne pas se prendre d’affection pour ces personnages qui pourraient être nos amis.

Une intrigue dangereusement addictive

On vous prévient déjà : arrêtez tout et annulez vos soirées de prévues. Car une fois les premières pages dévorées, vous ne parviendrez pas à décrocher de l’intrigue avant de connaître le fin mot de l’histoire. La force de ce polar ? Faire de vous l’enquêtrice de choc chargée de résoudre l’enquête… jusqu’à la dernière page. Ne rêvez pas, impossible de deviner la fin époustouflante !

Une famille presque normale, M.T Edvardsson, Sonatine, 528 pages, 22 €.

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