Vous pensiez tout connaître sur l’Anglaise préférée des Français, devenue icône glamour de mode dans les 70’s ? Vous n’avez encore rien vu ! Dans Munkey diaries, l’actrice, chanteuse et fashion victim de 71 ans Jane Birkin lève le voile sur des moments intimes de sa vie à travers ce premier tome du journal personnel entretenu depuis ses... onze ans !
Mariée à dix-huit ans... divorcée à vingt ans
Malgré la colère et les tentatives dissuasives de son père David Birkin, Jane épouse John Barry, le célèbre compositeur de presque quinze ans son aîné, quelques jours après ses dix-huit ans. Si le coup de foudre de Jane a été immédiat lors de sa rencontre de John dans une comédie musicale, l’union tourne rapidement au vinaigre.
Galvanisé par son succès et ses nombreuses sollicitations mondaines, l’artiste débordé n’hésite pas à sortir en laissant sa femme seule chez elle. Elle se sent vite délaissée par l’artiste imbu de lui-même qui ne couche presque plus jamais avec elle… Jane partira moins de deux ans après son mariage, un bébé sous le bras (Kate Barry), direction la France pour un nouveau départ.
Un accouchement à 2 grammes…
Elle en parle comme si c’était hier ! Lorsque Charlotte naît en 1976 de son union avec Serge, Gainsbarre est tellement excité et ivre qu’il est incontrôlable : “Pendant l’accouchement, Serge était derrière la porte à quatre pattes avec un stéthoscope pour entendre tout ce qui se passait dans la salle.” La raison de cette bonne cuite pré-natale qui l’empêchait d’avoir accès à la salle d’accouchement ? “Andrew [le frère de Jane Birkin] était à ses côtés. Et je crois qu’ils avaient bu toutes les liqueurs de l’hôtel en face”.
Serge Gainsbourg : un homme violent
Derrière les couples mythiques se cachent aussi des parts sombres… Comme ces disputes et violences conjugales que relate Jane Birkin à nu ‘Comme ce soir chez Castel où il vous en met une, même deux, même trois.’ Pas du genre à se laisser faire, la chanteuse iconique savait riposter : ‘J’ai écrasé une cigarette sur lui.”
Un couple aux fantasmes très borderline
Dans son quotidien très rock-n-roll avec Serge Gainsbourg, la comédienne raconte une anecdote franchement glauque… dans un bordel.
Pour satisfaire un fantasme partagé par les deux stars, la jeune femme de 21 ans se glisse dans la peau d’une “pute sordide” et se rend, Serge à son bras, dans un hôtel cradingue aux chambres sales et lugubres : “On a dû avaler deux cognacs dans le club de strip-tease d’à côté pour trouver le courage d’y entrer.”
Le rêve d’un ménage à trois
À la fin des années 70, Jane Birkin, toujours amoureuse de Serge Gainsbourg, rencontre le réalisateur Jacques Doillon et tombe littéralement sous son charme. La mère de déjà deux filles reste malgré tout follement attachée au chanteur mythique qui lui mène la vie dure.
Elle se met à rêver d’un ménage à trois… “Je sais aussi que quoi que je fasse, je ne serai jamais heureuse sans Serge. Si je pars, je regretterai toujours ma vie exceptionnelle aux côtés d'un homme exceptionnel. Est-il seulement possible de vivre à trois ?”. Avant de lui proposer sérieusement cet étonnant trio, Jane se résout… Serge est terriblement possessif. C’est donc pour le père de Lou Doillon que Jane le quittera en 1980.
Jane, au bout du rouleau…
“Quand je suis triste, j’ai vraiment envie de mourir, et de sa main.” L’amour fou qui unissait Jane à Serge Gainsbourg avait parfois ses limites. Car la comédienne confie plusieurs fois à son journal ses pulsions de mort, souvent liées aux humeurs de Serge. La poupée anglaise était prête à tout pour son homme : un jour, après avoir jeté une tarte à la crème à la figure de Gainsbourg pendant une dispute, Jane n’hésite à se jeter dans la Seine pour se faire excuser !
Un Gainsbarre archi possessif
Parmi les drôles de lubies du couple Gainsbourg-Birkin, la jalousie de Serge pour John Barry, le père de Kate, la première fille de Jane, figure dans le palmarès. Très vite, le chanteur mort en 1991 a considéré Kate comme sa propre fille.
La vraie raison ? Jane Birkin affirme que “Serge éprouvait une jalousie de père vis-à-vis de John Barry.” Résultat : une Jane Birkin blessée par les crises de jalousie répétées d’un Gainsbourg ultra possessif. Kate Barry dira même : ”J’ai eu un père (John Barry) et une passion (Serge Gainsbourg).”
Munkies diaries (1957-1982), Jane Birkin, Fayard, 22,50€
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