Le soleil brille, les robes et les jupes sont de sortie, envie d’un bouquin pétillant pour fêter le printemps ? On a ce qu’il vous faut ! Dans Bye Bye Vitamines, l’américaine Rachel Khong raconte l’histoire tendre, drôle et émouvante d’une jeune fille qui lutte contre la maladie d’Alzheimer de son père. Une lecture qui donne le smile.
Un pitch doux et ensoleillé
Ruth, jeune femme de 30 ans récemment célibataire, retourne chez ses parents illico lorsqu’elle apprend que son père Howard, ancien professeur à l’université, souffre de la maladie d’Alzheimer. Pour rendre le quotidien de son père agréable (mais aussi pour l’empêcher de se déshabiller en public), elle tente de lui faire croire à sa vie d’avant. À la manière du Truman show, Ruth organise autour d’Howard un monde censé lui faire oublier sa maladie : l’université refuse qu’il continue à donner des cours dans l’établissement ? Qu’à cela ne tienne ! Ruth et des anciens élèves de son père prévoient des amphis improvisés dans des parcs ou des restaurants. Alors que Howard, avec son drôle de comportement, redevient un enfant, c’est sa fille Ruth qui prend le rôle du parent.
Pourquoi vous allez adorer ?
Parce que même si l’histoire aborde le thème d’une maladie malheureusement commune, le roman est surtout hilarant et vous donnera du peps. Le texte, déjà phénomène aux Etats-Unis, est construit autour des réflexions loufoques et intimes de Ruth avec qui vous accrocherez tout de suite. Entre ses amours envolées, ses amies mal maquées, sa mère flippée et son frère un peu paumé, impossible de ne pas s’identifier presto presto à cette jeune nana maligne qui gère sa vie comme elle peut. On en redemande !
Bye bye, vitamines, Rachel Khong, Les Escales, 19,90 €
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