Trahison, secret, suspense, technologie dangereusement menaçante : le compte est bon ! Dans Les fleurs de l’ombre, Tatiana de Rosnay utilise les parfaits ingrédients pour vous rendre accro. On vous explique :
Un pitch qu’on imagine déjà sur grand écran
Rien de nouveau sous le soleil, l’auteur de Elle s’appelait Sarah sait raconter des histoires. Cette fois, elle vise encore juste avec un pitch original qu’on verrait bien dans un film de Luc Besson.
Pour surmonter la terrible trahison de son mari, Clarissa s’installe dans une résidence pour artistes. Une chance pour cette écrivaine au bord de la dépression : sa santé et son activité sont prises en charge grâce à l’équipement ultra moderne de l’immeuble. Le hic ? Clarissa se sent de plus en plus observée et épuisée. Tandis que son chat adopte un comportement étrange, la romancière développe une paranoïa qui inquiète son entourage...
Un roman sur les travers de la technologie
Et si les machines étaient les pires ennemies de l’Homme ? Bien qu’installée confortablement dans son appartement au huitième étage avec vue sur tout Paris, Clarissa s’interroge : pourquoi lui prélève-t-on quotidiennement de nouvelles données sur sa santé ? Comment expliquer que son assistante digitale (l’équivalent de Google Home) semble sonder jusqu’à ses émotions les plus intimes ?
En explorant les dérives de la technologie moderne et les bouleversements de vie, l’auteur de Boomerang continue de nous réjouir avec un pitch hypnotisant (et un tantinet flippant pour l’avenir de notre société).
Un réjouissant retour au bercail
Hourrah, Tatiana de Rosnay continue de réveiller nos âmes endormies en jouant avec ses thèmes de prédilection qui fonctionnent toujours à merveille: mémoire et empreinte des lieux, poids des secrets intimes, le tout avec un suspense diabolique. Plus d’excuse pour ne pas rester confinée chez vous !
Les fleurs de l’ombre, Tatiana de Rosnay, Robert Laffont et Héloïse d’Ormesson, 21,50€
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