Mer & Coquillage n’est plus, vive L’Italien de la Belle Époque ! Franck Maillot lâche la seafood et installe les saveurs de la Botte à sa table. Benvenuto à la nouvelle version de cette jolie adresse derrière les jardins du Palais-Royal, conservant le chic de son décor et laissant à la barre le chef Matthieu Poirier qui navigue à son aise dans les délices transalpins. Si on a aimé ? Ma certo !
Italie is always a good option !
“Quand Franck m’a dit qu’on allait passer en mode italien, je suis tout de suite allé sur Internet commander une machine pour faire les pâtes !”, confie le chef Matthieu Poirier. Acolyte de Franck Maillot depuis 5 ans, cet amoureux des bons produits au savoir-faire étoilé aiguisé au sein de maisons prestigieuses (Pré-Catelan, Royal Monceau, Divellec) semble plus heureux que jamais dans cette annexe italienne de la voisine brasserie La Belle Époque où il confectionne chaque jour a mano des pâtes fraîches et autres spécialités cultes de la Botte.
La Dolce Vita à Paris
Ceux qui ont connu Mer & Coquillage ne seront pas dépaysés chez l’Italien de la Belle Époque : le décor n’a pas bougé. Tout de chic, il conserve son caractère rétro, sa touche romantique, ses boiseries et moulures et se prend d’amour pour le végétal, posant aux quatre coins de la salle de jolies plantes vertes. Côté vibes, ça change ! La playlist 100 % italienne se charge de l’ambiance et fait même lever et chanter les convives certains soirs. Figure de la nuit parisienne, le toujours très bien entouré Franck Maillot, qui a fait danser le tout Paris, précise : “Ce n’est pas voulu, mais tant mieux quand ça se passe !”
La verve italienne dans les assiettes
C’est l’Italie qu’on aime, sans faux semblants, lisible et solaire, qui commence par les notes familières d’une focaccia maison accompagnée d’une huile d’olive délicatement parfumée. Les entrées posent de savoureux gnudi épinards, ricotta, et gorgonzola, ronds comme des billes, verts partout, bons forcément (15 €) et un vitello tonnato soyeux comme un ruban généreusement nappé de sauce et rehaussé de poudre d’olives noires (17 €). Pour la suite, la pasta s’offre une grande place à la carte, même si l’escalope de veau milanaise nous a fait de l’œil (29 €) ! On fonce sur la recette star de Mathieu Poirier : les conchiglie rigate, tomates, aubergines bio, pecorino, câpres et olives taggiasche, et on se dit qu’on reviendra pour elles (24 €). Belle surprise aussi du côté des fameuses (mais souvent trop fat) cacio e pepe avec une sauce à la texture parfaite, ici toute en légèreté et en piquant (25 €). L’heure des dolci a sonné ! Évidemment il y a le tiramisu, qui débarque joliment dressé dans sa coupelle, mousseux à souhait : une vraie friandise (13 €). À ses côtés, une petite bombe de Paris-Brest habilement réinterprété avec un max de pistaches : mamma mia (15 €).
In vino veritas
Chianti, Montepulciano, Valpolicella, Barolo, vous sentez venir le bonheur ? La carte des vins déploie des trésors de bouteilles (de 36 à 115 €), offrant la Méditerranée à chaque gorgée.
Le bon plan : toute la semaine, la pasta du jour à 21 € au déjeuner.
L’Italien de la Belle Epoque, 36 rue des Petits-Champs, Paris 2e. 01 42 33 00 22. Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 2h, le samedi de 19h à 2h.
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