Nos adresses préférées dans le Marais

Scoop : la rédac’ de Do It In Paris se cache quelque part dans le Marais. Alors autant vous dire qu’on s’y connaît. Meilleurs spots pour attraper de la street food, boutiques stylées, galeries d’art étonnantes, pâtisserie addictive… On vous fait la liste de nos Q.G. préférés.

Le lieu : les assiettes créatives et japonisantes de Soma, la cantine la plus prisée du Marais pensée comme un vrai izakaya, ne sont plus secrètes pour personne tant elles riment avec la perfection. Dans ce discret resto japonais de la rue de Saintonge, on y croise une chic clientèle d’habitués (à tour de rôles Raphaël et Mélanie Thierry, les mannequins et producteurs du quartier, Vanessa Paradis et Lily-Rose Depp, Camille Cottin et Camille Chamoux… et la rédaction de Do It In Paris !) venus s’attabler incognito autour d’un bon bento.

Pourquoi on y va : pour ses véritables délices comme le ceviche de poulpe, concombre et yuzu (10 €), tempuras de gambas et asperges (13 €), aubergines agedashi (9 €), à accompagner d’une salade fraîche d’épinards à la crème de sésame (6 €). Addictif est un faible mot ! Mais le must de la carte reste définitivement le bento du jour, ultra-complet, composé de petits légumes en tempura, de riz, d’une protéine (coup de bol si vous tombez sur le jour du boeuf, miam) et d’edamame (20 € sur place, 18 € à emporter), sans oublier le thé bien chaud genmaicha au riz soufflé, un impératif (4 €).

Soma Marais, 13 rue de Saintonge, Paris 3e ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h30 à 23h, réservations au 09 81 82 53 51 ou en ligne

Le lieu : vous aviez sans doute croisé les pompes stylées de Laura Villasenin, Londonienne d’adoption originaire d’Espagne, sur les corners mode des Galeries Lafayette Champs-Élysées ou de la Samaritaine. Si Miista a conquis la mode jusqu’à être adopté par Bella Hadid et Kendall Jenner (les filles que tout le monde copie), sa petite boutique de la rue Charlot reste étonnamment confidentielle. Nous, on profite des pauses déjeuner pour aller essayer les nouveautés… et repartir (trop) régulièrement avec une paire aux allures 90’s.

Pourquoi on y va : pour essayer ses bombes de bottines, mocassins, sabots, bottes qui vous confèrent cette dégaine de Londonienne pointue avec des cuirs vernis, matières denim ou peau de vache et des bouts carrés signatures (paires à partir de 175 €, guettez les braderies dingues sur leur compte Instagram). La nouveauté ? Leur collection de prêt-à-porter pour s’offrir le look complet d’une cool girl du Marais.

Miista, 31 rue charlot, Paris 3e, ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30, le dimanche de 12h à 18h

Le lieu : on ne présente plus le marché couvert des Enfants Rouges, que les gourmands du monde entier nous envient et qui fait partie du parcours foodie de tout bon visiteur qui se respecte. Il faut dire que, pignon sur la rue de Bretagne, cet épatant Q.G. rassemble la crème de la street food parisienne, et colle forcément à toutes les envies en proposant des spécialités venues d’ailleurs. Créé en 1615, il est le plus ancien marché alimentaire de la capitale et propose également des étals de fruits et légumes, une poissonnerie et une boucherie.

Pourquoi on y va : à chaque jour son kif ! Difficile de faire un choix entre le divin couscous du Traiteur Marocain (de 9 à 14 €), le goût incomparable des buns du Burger Fermier des Enfants Rouges et son large choix de fromages (formule sur place 14 €), les nouilles dan dan et le poulet karaage du traiteur japonais Taeko (plats à partir de 13,50 €) ou encore les bons plats veggie du Stand (formule bol + soupe 15 €).

Le Marché des Enfants Rouges, 39 rue de Bretagne, Paris 3e, ouvert du mardi au samedi de 8h30 à 20h30, le dimanche de 8h30 à 17h

Le lieu : la caverne d’Ali Baba des Parisiennes accros au vintage griffé, où Didier Barroso, figure de l’art contemporain (Palais de Tokyo, Yvon Lambert, Art Concept Gallery...) a imaginé un réunit des pièces de mode insensées dans un “éden néo-pop” dont on reconnaît le miroir entre tous sur Insta. Véritable passionné de mode, ce collectionneur de vêtements depuis l’adolescence y propose ses trouvailles des 70’s aux années 2000, à savoir des vêtements iconiques et des accessoires déments d’André Courrèges, Alaïa, Yves Saint Laurent, Céline, Lanvin, Vivienne Westwood… qui ravissent aussi bien les habitués des fashion weeks que les stylistes d’Emily in Paris.

Pourquoi on y va : on tombe en extase devant un manteau Courrèges violet (1 200 €), des jupes Yves Saint Laurent à imprimé fleuri (450 €), un top en maille Alaïa, des ceintures Céline, un polo Lanvin, un manteau Thierry Mugler et plein d’autres merveilles qui vous colleront des frissons de bonheur.

Plaisir Palace, 3 rue Paul Dubois, Paris 3e, ouvert du mardi au samedi de 13h à 19h 

Le lieu : les sablés que l’on vient chercher des 4 coins de la capitale, c’est ici. Le meilleur cake au citron de Paris, c’est encore là. Autant vous dire qu’avec son salon de thé derrière la pâtisserie Bontemps, le Marais exulte. Un conseil : réservez bien à l’avance pour profiter d’un après-midi enchanté dans ce boudoir hautement romantique. Un bar sirène, des fauteuils vintage retapissés, et bien sûr une vaisselle dépareillée à tomber : ouvrez bien l’œil, tout ici a été méticuleusement pensé et choisi par Fiona et son mari.

Pourquoi on y va : l’orangeade à la fleur d'oranger du Liban, une folie (8 €) ! La team café choisira également un latte macchiato aux grains signés Maison Verlet (8 €), un assortiment de 4 Bontemps de saison, ces bouchées signatures sur pâte sablée, un Nuage Tiramisu addictif, un flan tout doux ou une divine tarte aux poires (12 €). Mmmmh… Ultime option démente : le brunch du dimanche comme sur la photo, qui parle d’elle-même (45 €).

Bontemps, 57 rue de Bretagne, Paris 3e, ouvert du mercredi au samedi de 11h à 19h, le dimanche jusqu’à 18h

Le lieu : connaissez-vous le ryokan, cette auberge traditionnelle japonaise caractérisée par les matériaux artisanaux qui la composent (plafond de paille, sol en bambou, murs en papier washi…) ? Digne héritière de ce véritable lifestyle nippon, Maison Suisen s’affaire à prendre soin du corps dans sa globalité pour le faire aller mieux, dans un décor apaisant. Un thé vert, un massage, de la méditation : on est bien, totalement coupé·e·s de l’agitation du monde, à l’écart de tout stress, histoire de recharger les batteries entre midi et deux.

Pourquoi on y va : au premier coup de mou, on prend exemple sur les Japonaises qui carburent au shiatsu pour éliminer les tensions et rééquilibrer les énergies. Chez Suisen, il se pratique dans les règles de l’art, sur tatami. Vêtue d’une tenue traditionnelle, on reçoit des pressions, percussions, étirements et effleurages sur l’ensemble du corps. Un vrai moment de détente dans un lieu hors du temps (massage d’une heure 140 €).

Maison Suisen, 7 rue de Thorigny, Paris 3e, ouvert tous les jours de 10h à 20h

Les lieux : à cinq minutes les unes des autres, on profite d’une promenade dans le Marais pour visiter des galeries d’art cool et pointues comme Thaddaeus Ropac (7 rue Debelleyme), Perrotin (76 rue de Turenne) et Karsten Greve (5 rue Debelleyme), trois grands noms de l’art contemporain présentant chacune (et gratuitement) les artistes les plus intéressants du moment dans des espaces extraordinaires.

Pourquoi on y va : en ce moment, on découvre chez Thaddaeus Ropac les peintures récentes de l’Américain David Salle ou les incroyables photos en noir et blanc de Bob Colacello, chez Perrotin les installations et peintures colorées de Mathilde Denize et chez Karsten Greve les photographies hypnotisantes de Mimmo Jodice ou les improbables sculptures de John Chamberlain. Peu importe l’exposition en cours, les bonnes surprises sont toujours au rendez-vous.

© Perrotin

Le lieu : le dernier Delikatessen en date de Kaviari vient d’ouvrir près de l’Hôtel de Ville, proposant une épicerie fine dédiée aux produits de la mer au sourcing irréprochable, mais également un comptoir à dégustation, histoire de s’enfiler une excellente tartine de saumon fumé au déjeuner et repartir avec le nécessaire pour préparer un apéro chic à la maison. CQFD.

Pourquoi on y va : parce qu’on raffole de toutes les grignotes marines de Kaviari, comme un tarama à la truffe (9 €) accompagné de ses blinis maison à la farine de blé bio et au beurre salé, des rillettes de thon qui font toujours l’unanimité (11,50 €), quelques harengs marinés à l’aneth à poser sur une jolie tartine (11,50 €) ou une boutargue à râper dans un bon plat de pâtes avec de l’ail et du persil (à partir de 58 €).

La manufacture Kaviari, 13 rue de l’Arsenal, Paris 4e, ouvert du lundi au vendredi de 10h à 17h

- La Maison myBlend pour des soins beauté 2.0, 23 rue Debelleyme, Paris 3e
- Le salon de thé Carette et ses finger sandwichs addictifs, 25 place des Vosges, Paris 3e
- Les pitas à tomber de Miznon, 22 rue des Ecouffes, Paris 4e
- La boutique déco ultra-pointue du restaurant japonais Ogata, 16 rue Debelleyme, Paris 3e
- La rue des Rosiers, pour ses boutiques mode (From Future, Cos…) et son charme unique
- Les expos originales et le coffee shop dément de l’Institut Suédois, 11 rue Payenne, Paris 3e
- Les sandwichs hautement foodporn d’Alain Miam Miam, 26 rue Charlot, Paris 3e
- L’étonnante maison de Victor Hugo et son Café Mulot, 6 place des Vosges

© Ogata

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