Molière (très mérité) de la meilleure comédie, c'est LE spectacle qui cartonnait avant le confinement avec le duo Isabelle Carré / Bernard Campan. Dernier bijou théâtral d’Ivan Calbérac (L’Étudiante et Monsieur Henri, Venise n’est pas en Italie, c’est lui), La Dégustation revient enfin sur les planches de la Renaissance. L'occasion de retrouver le couple de cinéma qu'on avait déjà adoré dans Se souvenir des belles choses...
Le pitch
En deux mots, l’histoire d’un caviste bourru pour qui seul le bon vin (même tôt le matin) est capable de redonner goût à la vie. Un jour, Hortense, quasi vieille fille un brin allumée, entre dans sa boutique pour s’inscrire à un atelier dégustation.
Normal, cette catho tra-tra a eu un petit faible pour le dernier vin de messe. Une tentative de cambriolage tout proche et la rencontre avec un délinquant minable mais attachant vont les rapprocher.
Pourquoi il faut absolument y aller
Au-delà de l’irrésistible duo d’amour Carré / Campan, La Dégustation fait défiler les seconds rôles croustillants, entre le docteur qui se fait du mouron pour son patient clairement alcoolique (hilarant Olivier Claverie), le voisin libraire tout en lourdeur quand il s’agit de séduction (Eric Viellard) et le petit jeune en conditionnelle qui vient régulièrement vérifier si les deux se sont “pécho” (Mounir Amamra).
En bonus, comme toujours avec Ivan Calbérac, on aborde les sujets de société tels que la réinsertion professionnelle et la PMA, toujours dans la finesse et avec cet humour décapant au goût de reviens-y. Une vraie réussite.
A partir du 29 septembre, du mardi au samedi à 21h, matinées samedi et dimanche à 16h30. À partir de 15 €, réservations sur www.aparteweb.com
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