Les friperies, c’est sympa quand on a le temps de farfouiller en quête d’un trésor caché. Mais l’option qu’on préfère pour dénicher de bonnes affaires vintage reste assurément les dépôts-ventes à la curation soignée, où l’on peut en prime apporter ses propres pièces et entretenir le cercle vertueux. Dernier né à Paris, le vide-dressing en ligne Jaiio s’offre carrément un point de vente à deux pas des Halles et concentre des centaines de merveilles siglées Dior, Louis Vuitton ou Hermès… mais aussi Sandro, Ganni ou encore Zadig & Voltaire, bref, tout ce qu’on aime ! On a fait la visite.
Un nouveau Q.G. de la slow fashion
Quand les BFFs Aurélie et Joy lancent Jaiio il y a quatre ans, le système de revente 100 % digital et ultra-malin (avec système de coursier à domicile !) cartonne illico. Après un corner à l’espace vintage (RE)Store des Galeries Lafayette, c’est donc dans la rue du Jour que vient d’être inaugurée cette première boutique en propre où l’on vient déposer et/ou acheter des vêtements et accessoires de marques ou de créateurs. Le deal ? Jaiio s’occupe de TOUT le process de la mise en vente, moyennant une commission de 50 % dégressive selon la valeur. De quoi valoriser simplement ces pièces qui traînent au fond du placard depuis bien trop longtemps…
Ici, la fast fashion est proscrite. À l’instar de son vide-dressing en ligne (dont sont bien sûr extraites les pièces présentées en boutique), les marques sont soigneusement sélectionnées et les pièces proposées dans un très bon état. Habile d’abord : les portants sont classés par taille, histoire de s’éviter les fausses joies ! On attrape ici un blouson en cuir Coach (375 €), un jean Levi’s 501 (60 €), une jupette Dior monogrammée (350 €), une veste léopard Ganni (180 €), une trop belle robe Maje a imprimé bucolique (70 €) ou encore un blazer à carreaux Isabel Marant Étoile (180 €) ainsi qu’une sélection de pièces pour hommes. Surprise : dans un frigo, on découvre même des produits de beauté Chanel, Dior, Guerlain ou Givenchy sous blister, proposés à des prix défiant toute concurrence puisqu’apportés généralement par des influenceuses les ayant reçus en cadeau. Tout bénéf’.
Le paradis des mordues d’accessoires
Levez la tête : vous apercevrez des beautés de sacs dont un clutch hyper rock en cuir argenté Alexander McQueen (1 400 €), un sac Chanel en cuir verni (2 550 €) ou un autre kaki de forme carrée à gros potentiel séduction (1 900 €) et même un Kelly Hermès couleur safran (7 750 €) pour assortir son carré de soie (150 €).
Ne manquez pas au sous-sol le coin chaussures à faire pâlir d’envie Carrie Bradshaw (son portrait trône d’ailleurs parmi les souliers, #queen) dont des escarpins Prada en python (120 €), les mules iconiques de JW Anderson (200 €), d’adorables escarpins Manolo Blahnik (140 €) et les boots cloutées Chloé que le monde s’arrache (400 €). Autant dire que le craquage est imminent…
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h.
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