3 conseils pour bien investir dans un sac de luxe

Collector Square

Que celle qui n’a jamais rêvé de s’offrir un sac Chanel nous jette la première pierre. C'est bien simple : à chaque petite (ou grosse) rentrée d’argent, on se demande si le moment ne serait pas venu de se lancer, avant que les prix ne deviennent tout simplement inatteignables.

Que l’on ait réussi à mettre de côté 1 000 €, 5 000 € ou 10 000 €, il serait dommage de ne pas les investir pour les faire fructifier. Sara Bennani, directrice du département maroquinerie du site de vintage de luxe Collector Square, nous a livré quelques tips pour bien choisir sa poule aux œufs d’or. Bingo !

1 - On investit dans des valeurs sûres

Le marché de l’occasion ayant sa propre cote, les profits peuvent rapidement s’avérer astronomiques : “Chez Hermès, on note un taux de progression de +45 % en deux ans. C’est énorme !” Mais hors de question d’agir au coup de cœur avec des modèles qui ne se revendront pas, ou mal.

Avec plus de 15 000 objets sur le site et plus de 4 000 sacs en ligne, difficile de faire un choix sur Collector Square… Sara Bennani conseille d’abord de ne pas s’éparpiller : “Dans la maroquinerie, il s’agit de s’orienter vers des modèles cultes comme les Birkin et Kelly de Hermès, les Speedy, Keep-All, Alma et quelques éditions limitées de Louis Vuitton (comme la collab’ iconique avec Jeff Koons, très recherchée) ou encore les Timeless, le 2.55 et le Boy de Chanel.

Pour un premier achat, Sara Bennani préconise en outre de partir sur des pièces et des couleurs classiques : “Du noir, du gold, de l’étoupe (pour Hermès notamment) ou de la toile monogramme, pour Vuitton par exemple.” Ce sont des valeurs sûres, qui ne décotent pas.

2 - On choisit un sac en très bon état

Dans la maroquinerie, l’état est un critère très, très important. Pour du vintage ou des pièces plus récentes, l’important est de vérifier l’état de la garniture, du cuir, des coins du sac, si tous les éléments et petits détails sont bien en place avant d’acheter.

Attention également à ce que la restauration éventuelle du produit ait été réalisée dans les règles de l’art et dans le respect du produit d’origine. Pour cela, on examine si elle se fond de façon invisible avec la patine du sac : “Les marques ont des services après-vente pour gérer ce genre de choses. Quand les clients vont faire les restaurations directement auprès des marques, c’est encore mieux puisque les pièces sont d’origine et signées.

3 - On en profite !

La maroquinerie et le luxe sont aussi une affaire de plaisir. On n'hésite pas à profiter de son trésor en le portant dès que l’occasion s’y prête. Attention tout de même : “Surtout, on en prend soin pour les conserver au mieux : on ne le pose pas par terre, on ne l’expose pas dans une pièce humide ou trop sèche”, rappelle Sara Bennani. “Les utiliser, c’est le plaisir qui vient s’ajouter à celui de savoir que son sac prend chaque année de la valeur !

Et pour cause : les modèles de luxe, qu’ils soient iconiques ou plus abordables (le Constance de Hermès, le Classic Box de Celine, le Kate de Saint Laurent, le Baguette de Fendi…) offrent facilement de 30 % à 70 % de décote par rapport au neuf. En clair : c’est le moment de lâcher son livret A.

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