Qu’on se le dise : Les Deux Gares sera le bistrot trop bon la plus en vue de la rentrée. Et pour cause, on y a déjà croisé toute l’influence gourmande le sourire aux lèvres, à commencer par les habitués, François-Régis Gaudry, la team du Fooding et consors.
Un vrai bistrot de gare sous la houlette d’Adrien Gloaguen
Installé dans le 10e, ce vrai bistrot de gare s’affiche comme un délicieux avant-goût de l’ouverture imminente des Deux Gares, l’hôtel très attendu d’Adrien Gloaguen, l’entrepreneur hôtelier de Touriste (Bienvenue, Beaurepaire, Panache, c’est lui).
Outre le service à table du chef, le lieu se vit comme une adresse de gare et de quartier, dès 7h pour un café-croissant réconfortant puis non-stop toute la journée avec un bon sandwich, jusqu’aux soifs du soir autour d’un ballon et d’une assiette de saucisse sèche jusqu’à minuit.
Le come-back de Jonathan Schweizer
Aux manettes de cette nouvelle adresse qui fait du bruit, on retrouve évidemment un chef dans le vent. En l'occurrence, le sensationnel Jonathan Schweizer, qui avait déjà fait tourner les têtes chez Sauvage dans le 6e avec son sens génial du bistrot d’auteur.
Il manie ici le même talent et déploie une carte simple mais assurément sexy baby, le tout arrosé des références les plus name-droppées du vin nature, Nicolas Carmarans en tête ou le Gamay de Michel Guignier (5,50 € le verre).
Sur l’ardoise, ça dépote : bulots mayo aux petites herbes qu’on sauce jusqu'à plus faim (8 €), salade tiède de petits pois, groseilles et noisettes (12 €). Hallucinante : la langue de veau croustillante façon vitello tonnato (12 €). Deux plats au choix comme une épaule d’agneau aux aubergines ou le cabillaud courgette pilpil. Les desserts font fort comme les sorbets ou l'île flottante (7 €).
Ouvert du mardi au samedi de 7h à minuit. Service midi et soir.
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